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Nice VI traverse la ville d’Ouest en Est !
Inauguration de la ligne 2 du tramway entre l’aéroport et le port
14 décembre 2019
Dès la mise en service partielle de cet ouvrage, des établissements scolaires de Nice ont été associés telles, pour la présente inauguration, les écoles « Le Port Garibaldi », « Terra Amata », « St. Joseph » ainsi que les collèges « Ségurane » et « Lympia ». Mais, tout au long de cette aventure, un fil rouge est demeuré avec l’école primaire Ronchèse, toujours présente aux côtés des grands projets développés par la Métropole Nice Côte d’Azur.
Dans cette première rame se trouvait, avec le Maire de Nice, Christian Estrosi, et de nombreux élus ou personnalités du monde civil, sportif ou associatif, une représentation de l’Education nationale composée de M. Marc VERLAY, Inspecteur et de Mme Marie GRIMALDI, Directrice. Tous deux ont accompagné des élèves de l’école Ronchèse ayant réalisé des œuvres plastiques et photographiques, autour de la thématique du transport adapté à un environnement de qualité.
A l’arrivée, au terminus du port, quai Napoléon Ier, les œuvres des élèves sont exposées et les familles se précipitent pour les photographier.
La rame inaugurale, partie de l’aéroport de Nice Côte d’Azur vers 10h, est arrivée une demi-heure plus tard et a été accueillie sous les applaudissements d’une foule de spectateurs après avoir traversé les nouvelles stations souterraines « Durandy » et « Le Château-Garibaldi ».
L’extension du réseau qui s’achèvera à l’horizon 2026 avec un prolongement de la ligne 1 vers La Trinité et la création d’une ligne 4 qui desservira l’Ouest jusqu’à Cagnes-sur-Mer devrait permettre aux élèves de poursuivre artistiquement cette belle aventure.
Nul doute qu’ils garderont des souvenirs plein la tête en se remémorant ces moments partagés au sein de leur école pour un engagement fort en faveur du développement durable dans une perspective intègrant les contraintes liées à l’environnement et au fonctionnement de la société.
Marc Verlay
Protégé : Formulaire de déclaration d’accident scolaire
Usage des tablettes
Formation : les tablettes à l’école |
Sommaire 2. Usages pédagogiques et fonctionnalités
7. Héberger des vidéos en ligne (mutualisation) : Médiacad Retour au dossier « Usages pédagogiques des tablettes« .
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Sécurité : Attentats
Textes de référence
Bulletin officiel du 13 avril 2017 – Instruction du 12 avril 2017
Mesures de sécurité applicables dans les établissements d’Enseignement supérieur et de Recherche après les attentats du 13 novembre 2015
Bulletin officiel du 7 décembre 2015 – Circulaire n°2015-211 du 4 décembre 2015 du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère de l’Intérieur
Plan particulier de mise en sûreté face aux risques majeurs
Bulletin officiel du 26 novembre 2015 – Circulaire n°2015-205 du 25 novembre 2015 du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du ministère de l’Intérieur et du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Autorisation de sortie de territoire
Loi du 3 juin 2016 relatif à la lutte contre le terrorisme
Décret du 2 novembre 2016
Sécurité des écoles, des collèges et des lycées
- Anticiper
- Sécuriser
- Savoir réagir
Missions départementales
Ici vous trouverez les liens vers les ressources essentielles ainsi que ceux vers les espaces des missions départementales :
Les enseignements (cycle 3 – volet 3)
Ce volet précise, par champ disciplinaire ou discipline, les niveaux de maîtrise attendus à la fin du cycle, les compétences et les connaissances à acquérir et mobiliser, des pistes de méthodes, de démarches et d’outils auxquels les enseignants peuvent recourir, des repères de progressivité pour organiser la formation des élèves durant les trois années du cycle. Extrait de l’annexe 2 du B.O. spécial n°11 du 26 novembre 2015
Liste des enseignements
- Français
- Langues vivantes
- Arts plastiques
- Éducation musicale
- Histoire des arts
- Éducation physique et sportive
- Enseignement moral et civique
- Histoire et géographie
- Sciences et technologie
- Mathématiques
Français
Le cycle 2 a permis l’acquisition de la lecture et de l’écriture. Le cycle 3 doit consolider ces acquisitions afin de les mettre au service des autres apprentissages dans une utilisation large et diversifiée de la lecture et de l’écriture. Le langage oral, qui conditionne également l’ensemble des apprentissages et constitue aussi un moyen d’entrer dans la culture de l’écrit, continue à faire l’objet d’une attention constante et d’un travail spécifique. De manière générale, la maitrise de la langue reste un objectif central du cycle 3 et l’intégration de la classe de 6e au cycle doit permettre d’assurer à tous les élèves une autonomie suffisante en lecture et écriture pour aborder le cycle 4 avec les acquis nécessaires à la poursuite de la scolarité.
Le champ du français articule donc des activités de lecture, d’écriture et d’oral, régulières et quantitativement importantes, complétées par des activités plus spécifiques dédiées à l’étude de la langue (grammaire, orthographe, lexique) qui permettent d’en comprendre le fonctionnement et d’en acquérir les règles. Les activités langagières (s’exprimer à l’oral, lire, écrire) sont prépondérantes dans l’enseignement du français, en lien avec l’étude des textes qui permet l’entrée dans une culture littéraire commune. En lecture, l’enseignement explicite de la compréhension doit être poursuivi, en confrontant les élèves à des textes et des documents plus complexes. La pratique de l’écriture doit être quotidienne, les situations d’écriture variées, en lien avec les lectures, la conduite des projets ou les besoins des disciplines. La langue fait l’objet d’une attention constante en lecture et dans les situations d’expression orale ou écrite afin de faire réfléchir les élèves à son fonctionnement et des séances spécifiques sont consacrées à son étude de manière à structurer les connaissances. Le transfert de ces connaissances lors des activités d’écriture en particulier et dans toutes les activités mettant en œuvre le langage fait l’objet d’un enseignement explicite.
La littérature est également une part essentielle de l’enseignement du français : elle développe l’imagination, enrichit la connaissance du monde et participe à la construction de soi. Elle est donnée à lire ou à entendre et nourrit également les activités d’écriture. Au cycle 3, les textes littéraires font l’objet d’une approche plus approfondie qui vise à développer des compétences d’interprétation et à construire une première culture littéraire et artistique. Cette culture littéraire est structurée autour de grandes entrées pour chaque année du cycle. En 6ème, une thématique complémentaire est au choix du professeur.
En CM1 et CM2, l’ensemble de l’enseignement du français revient aux professeurs des écoles et les activités d’oral, de lecture et d’écriture sont intégrées dans l’ensemble des enseignements.
Langues vivantes (étrangères ou régionales)
Au cycle 3, l’enseignement de la langue vivante étrangère ou régionale vise l’acquisition de compétences et de connaissances qui permettent l’usage plus assuré et plus efficace d’une langue autre que la langue française. Des situations de communication adaptées à l’âge, aux capacités cognitives, aux intérêts des élèves, contribuent à la construction de connaissances langagières, permettant d’atteindre le niveau A1 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) dans les cinq activités langagières. Il s’agit pour tous les élèves d’atteindre au moins le niveau A1 du CECRL dans les cinq activités langagières. Les activités proposées ne se limitent pas au niveau A1 car le niveau A2 peut être atteint par un grand nombre d’élèves dans plusieurs activités langagières. Les niveaux A1 et A2 du CECRL correspondent au « niveau de l’utilisateur élémentaire ». En passant de A1 à A2, les élèves quittent « le niveau de découverte » pour entrer dans le « niveau intermédiaire». Il convient de garder à l’esprit l’âge des élèves du cycle 3 dans le choix des contenus culturels et linguistiques.
Des connaissances linguistiques et des connaissances relatives aux modes de vie et à la culture du ou des pays ou de la région où est parlée la langue confortent cet usage. C’est l’exposition régulière et quotidienne à la langue qui favorise les progrès des élèves ; son utilisation en contexte donne du sens aux acquisitions. Un début de réflexion sur le fonctionnement de la langue permet aux élèves d’acquérir une certaine autonomie dans la réception et dans la production et renforce la maitrise du langage. Indissociable de l’apprentissage de la langue, l’élargissement des repères culturels favorise la prise de conscience de certaines différences, développe curiosité et envie de communiquer. Les contacts avec les écoles des pays ou des régions concernés, les ressources offertes par la messagerie électronique, l’exploitation de documents audiovisuels contribuent à découvrir des espaces de plus en plus larges et de plus en plus lointains et à développer le sens du relatif, l’esprit critique, l’altérité.
Arts plastiques
Après la sensibilisation aux activités et à la perception des langages artistiques conduite en maternelle, le cycle 2 a fait découvrir aux élèves quelques notions fondamentales en arts plastiques, en s’appuyant sur des préoccupations qui leur sont proches. Durant le cycle 3, l’enseignement des arts plastiques s’appuie sur l’expérience, les connaissances et les compétences travaillées au cycle 2 pour engager progressivement les élèves dans une pratique sensible plus autonome, qu’ils apprennent à analyser davantage. Le développement du potentiel d’invention et de création est poursuivi. Les apprentissages sont nourris par l’introduction de connaissances plus précises et par une attention plus soutenue à l’explicitation de la production plastique des élèves, des processus artistiques observés, de la réception des œuvres rencontrées. Il s’agit de donner aux élèves les moyens d’élaborer des intentions artistiques et de les affirmer ainsi que d’accéder à un premier niveau de compréhension des grandes questions portées par la création artistique en arts plastiques. L’enseignement conduit prépare ainsi aux notions, aux pratiques et aux connaissances du cycle 4.
Comme au cycle 2, l’enseignement des arts plastiques s’appuie sur des situations ouvertes favorisant l’initiative, l’autonomie et le recul critique. La pratique plastique exploratoire et réflexive, toujours centrale dans les apprentissages, est privilégiée : action, invention et réflexion sont travaillées dans un même mouvement pour permettre l’appropriation des références artistiques qui constituent une culture commune enrichie par la culture des élèves.
Tout au long du cycle 3, les élèves sont conduits à interroger l’efficacité des outils, des matériaux, des formats et des gestes au regard d’une intention, d’un projet. Ils comprennent que des usages conventionnels peuvent s’enrichir d’utilisations renouvelées, voire détournées. Ils sont incités à tirer parti de leurs expériences, à identifier, nommer et choisir les moyens qu’ils s’inventent ou qu’ils maitrisent. Une attention particulière est portée à l’observation des effets produits par les diverses modalités de présentation des productions plastiques, pour engager une première approche de la compréhension de la relation de l’œuvre à un dispositif de présentation (cadre, socle, cimaise…), au lieu (mur, sol, espace fermé ou ouvert, in situ…) et au spectateur (frontalité, englobement, parcours…).
Éducation musicale
Dans la continuité du cycle 2 et pour préparer le cycle 4, l’éducation musicale en cycle 3 poursuit la découverte et le développement des deux grands champs de compétences qui structurent l’ensemble du parcours de formation : la perception et la production.
Par le travail de la perception, celui de l’écoute de la musique, les élèves développent leurs capacités à percevoir des caractéristiques plus fines et des organisations plus complexes de la musique ; ils apprennent à identifier des relations, des ressemblances et des différences entre plusieurs œuvres ; ils acquièrent des repères structurant leur culture artistique et apprennent à s’y référer ; ils découvrent peu à peu que le gout est une notion relative et, dépassant progressivement leur seule immédiate émotion, développe leur esprit critique en exprimant des avis personnels.
Par le travail de production qui repose pour la plus large part sur l’expression vocale, ils développent des techniques permettant de diversifier leur vocabulaire expressif pour le mettre au service d’un projet d’interprétation ; ils mesurent les exigences d’une réalisation collective qui dépend étroitement de l’engagement de chacun ; ils enrichissent leur répertoire chanté d’expériences expressives ; ils apprennent à relier ce qu’ils chantent aux musiques qu’ils écoutent, à choisir entre reproduire et imaginer, voire créer.
Les quatre compétences déjà travaillées au cycle 2 s’enrichissent de nouvelles dimensions – interpréter, commenter, créer, argumenter – marquant la progression des élèves vers des situations de perception et de production plus complexes qu’auparavant, à travers des objets musicaux et des situations de travail progressivement plus complexes.
Comme au cycle 2, chaque élève qui le souhaite doit pouvoir s’engager chaque année dans la réalisation d’un projet choral ambitieux et associant autant que possible d’autres formes d’expression artistique. Cette possibilité lui permet, outre de trouver plaisir à chanter dans un cadre collectif, de découvrir les exigences d’un spectacle organisé en fin d’année scolaire. Associant des élèves issus des différents niveaux du cycle, la chorale gagne à réunir écoliers et collégiens, ces derniers même au-delà du cycle 3. Elle profite pleinement, lorsque cela est possible, d’un partenariat avec des artistes professionnels, notamment pour assurer l’accompagnement instrumental de la chorale.
Histoire des arts
L’enseignement pluridisciplinaire et transversal de l’histoire des arts structure la culture artistique de l’élève par l’acquisition de repères issus des œuvres et courants artistiques divers et majeurs du passé et du présent et par l’apport de méthodes pour les situer dans l’espace et dans le temps, les interpréter et les mettre en relation. Il contribue au développement d’un regard sensible, instruit et réfléchi sur les œuvres.
Tout au long du cycle 3, l’histoire des arts contribue à créer du lien entre les autres enseignements et met en valeur leur dimension culturelle. À partir de la classe de sixième, il associe des professeurs de plusieurs disciplines.
L’histoire des arts intègre autant que possible l’ensemble des expressions artistiques du passé et du présent, savantes et populaires, occidentales et extra occidentales. Son enseignement s’appuie sur le patrimoine, tant local que national et international, en exploitant notamment les ressources numériques. Constitutif du parcours d’éducation artistique et culturelle de l’élève, il associe la fréquentation des œuvres et l’appropriation de connaissances sans s’arrêter aux frontières traditionnelles des beaux-arts, de la musique, du théâtre, de la danse, de la littérature et du cinéma. Il repose sur la fréquentation d’un patrimoine aussi bien savant que populaire ou traditionnel, aussi diversifié que possible. Il s’enrichit des pratiques artistiques de tous ordres.
Les objectifs généraux de cet enseignement pour la formation des élèves peuvent être regroupés en trois grands champs :
- des objectifs d’ordre esthétique, relevant d’une éducation de la sensibilité et qui passent par la fréquentation des œuvres dans des lieux artistiques et patrimoniaux ;
- des objectifs d’ordre méthodologique, qui relèvent de la compréhension de l’œuvre d’art, de sa technique et de son langage formel et symbolique ;
- des objectifs de connaissance destinés à donner à l’élève les repères qui construiront son autonomie d’amateur éclairé.
Durant les deux premières années du cycle 3, le professeur des écoles exerce sa polyvalence pour trouver les cadres et les moments les plus propres à la construction de cet enseignement et de ses objectifs. En classe de sixième, l’enseignement de l’histoire des arts se fait principalement dans les enseignements des arts plastiques et de l’éducation musicale, du français, de l’histoire et de la géographie, des langues vivantes. L’éducation physique et sportive et les disciplines scientifiques et technologiques peuvent s’associer à des projets interdisciplinaires d’histoire des arts. La contribution du professeur documentaliste à ces projets est précieuse.
Dans le cadre de son parcours d’éducation artistique et culturelle, et notamment grâce aux enseignements artistiques, l’élève a été amené au cours des cycles 1 et 2 à rencontrer des œuvres d’art ; à l’issue de ces cycles, il a développé une sensibilité aux langages artistiques. Il comprend des notions élémentaires propres à chaque champ d’expression artistique (par exemple : que l’architecture organise un espace ; que la peinture ou le théâtre peuvent représenter le réel ; que la musique peut chercher à exprimer un sentiment) ; il sait identifier et nommer quelques éléments constitutifs d’une œuvre d’art et, sur des bases simples, la comparer à d’autres. Il observe, écoute et se conduit selon les codes appropriés dans des lieux d’art et de culture.
À la fin du cycle 3, les élèves ont acquis les éléments de lexique et de compréhension qui les rendent capables, devant une œuvre plastique ou musicale, face à un monument, un espace ou un objet artistique, d’en proposer une description qui distingue les éléments :
- relevant d’une présence matérielle (matériaux, dimensions, fabrication) ;
- caractéristiques d’un langage formel ;
- indicateurs d’usages ou de sens.
Ainsi le cycle 3 construit-il les compétences qui permettront aux élèves, dans le courant du cycle 4, d’établir des interprétations et des rapprochements fondateurs d’une autonomie dans leur rapport à l’art.
Éducation physique et sportive
L’éducation physique et sportive développe l’accès à un riche champ de pratiques, à forte implication culturelle et sociale, importantes dans le développement de la vie personnelle et collective de l’individu. Tout au long de la scolarité, l’éducation physique et sportive a pour finalité de former un citoyen lucide, autonome, physiquement et socialement éduqué, dans le souci du vivre-ensemble. Elle amène les enfants et les adolescents à rechercher le bien-être et à se soucier de leur santé. Elle assure l’inclusion, dans la classe, des élèves à besoins éducatifs particuliers ou en situation de handicap. L’éducation physique et sportive initie au plaisir de la pratique sportive.
L’éducation physique et sportive répond aux enjeux de formation du socle commun en permettant à tous les élèves, filles et garçons ensemble et à égalité, a fortiori les plus éloignés de la pratique physique et sportive, de construire cinq compétences travaillées en continuité durant les différents cycles :
- Développer sa motricité et apprendre à s’exprimer en utilisant son corps
- S’approprier par la pratique physique et sportive, des méthodes et des outils
- Partager des règles, assumer des rôles et des responsabilités
- Apprendre à entretenir sa santé par une activité physique régulière
- S’approprier une culture physique sportive et artistique
Pour développer ces compétences générales, l’éducation physique et sportive propose à tous les élèves, de l’école au collège, un parcours de formation constitué de quatre champs d’apprentissage complémentaires :
- Produire une performance optimale, mesurable à une échéance donnée
- Adapter ses déplacements à des environnements variés
- S’exprimer devant les autres par une prestation artistique et/ou acrobatique
- Conduire et maitriser un affrontement collectif ou interindividuel
Chaque champ d’apprentissage permet aux élèves de construire des compétences intégrant différentes dimensions (motrice, méthodologique, sociale), en s’appuyant sur des activités physiques sportives et artistiques (APSA) diversifiées. Chaque cycle des programmes (cycle 2, 3, 4) doit permettre aux élèves de rencontrer les quatre champs d’apprentissage. À l’école et au collège, un projet pédagogique définit un parcours de formation équilibré et progressif, adapté aux caractéristiques des élèves, aux capacités des matériels et équipements disponibles, aux ressources humaines mobilisables.
Au cours du cycle 3, les élèves mobilisent leurs ressources pour transformer leur motricité dans des contextes diversifiés et plus contraignants. Ils identifient les effets immédiats de leurs actions, en insistant sur la nécessaire médiation du langage oral et écrit. Ils poursuivent leur initiation à des rôles divers (arbitre, observateur…) et comprennent la nécessité de la règle. Grâce à un temps de pratique conséquent, les élèves éprouvent et développent des méthodes de travail propres à la discipline (par l’action, l’imitation, l’observation, la coopération, etc.). La continuité et la consolidation des apprentissages nécessitent une coopération entre les professeurs du premier et du second degré. Dans la continuité du cycle 2, savoir nager reste une priorité.
En complément de l’éducation physique et sportive, l’association sportive du collège constitue une occasion, pour tous les élèves volontaires, de prolonger leur pratique physique dans un cadre associatif, de vivre de nouvelles expériences et de prendre en charge des responsabilités.
À l’issue du cycle 3, tous les élèves doivent avoir atteint le niveau attendu de compétence dans au moins une activité physique par champ d’apprentissage.
Enseignement moral et civique
Se reporter au programme fixé par l’arrêté du 12-6-2015 – J.O. du 21-6-2015, B.O.E.N. spécial n°6 du 25 juin 2015.
Cet enseignement a pour objet de transmettre et de faire partager les valeurs de la République acceptées par tous, quelles que soient les convictions, les croyances ou les choix de vie personnels. Ce sont les valeurs et les normes impliquées par l’acte même d’éduquer telle qu’une école républicaine et laïque peut en former le projet. Elles supposent une école à la fois exigeante et bienveillante qui favorise l’estime de soi et la confiance en soi des élèves, conditions indispensables à la formation globale de leur personnalité. Cet enseignement requiert de l’enseignant une attitude à la fois compréhensive et ferme. À l’écoute de chacun, il encourage l’autonomie, l’esprit critique et de coopération. Il veille à éviter toute discrimination et toute dévalorisation entre élèves.
L’enseignement moral et civique vise à l’acquisition d’une culture morale et civique et d’un esprit critique qui ont pour finalité le développement des dispositions permettant aux élèves de devenir progressivement conscients de leurs responsabilités dans leur vie personnelle et sociale. Cet enseignement articule des valeurs, des savoirs et des pratiques.
La culture morale et civique comporte quatre dimensions, liées entre elles : une dimension sensible (la sensibilité), une dimension normative (le droit et la règle), une dimension cognitive (le jugement) et une dimension pratique (l’engagement).
La sensibilité
La sensibilité est une composante essentielle de la vie morale et civique : il n’y a pas de conscience morale qui ne s’émeuve, ne s’enthousiasme ou ne s’indigne. L’éducation à la sensibilité vise à mieux connaître et identifier ses sentiments et émotions, à les mettre en mots et à les discuter, et à mieux comprendre ceux d’autrui.
La sensibilité : soi et les autres
Objectifs de formation
- Identifier et exprimer en les régulant ses émotions et ses sentiments.
- S’estimer et être capable d’écoute et d’empathie.
- Se sentir membre d’une collectivité.
Le droit et la règle
L’éducation au droit et à la règle vise à faire acquérir le sens des règles au sein de la classe, de l’école ou de l’établissement. Elle a pour finalité de faire comprendre comment, au sein d’une société démocratique, des valeurs communes s’incarnent dans des règles communes. Elle tient compte du fait que les qualités attendues des futurs citoyens sont destinées à s’exprimer dans un cadre juridique et réglementaire donné que ces mêmes citoyens peuvent faire évoluer.
Le droit et la règle : des principes pour vivre avec les autres
Objectifs de formation
1. Comprendre les raisons de l’obéissance aux règles et à la loi dans une société démocratique.
2. Comprendre les principes et les valeurs de la République française et des sociétés démocratiques.
Le jugement
La formation du jugement moral doit permettre de comprendre et de discuter les choix moraux que chacun rencontre dans sa vie. C’est le résultat d’une éducation et d’un enseignement qui demandent, pour les élèves, d’appréhender le point de vue d’autrui, les différentes formes de raisonnement moral, d’être mis en situation d’argumenter, de délibérer en s’initiant à la complexité des problèmes moraux, et de justifier leurs choix. Les élèves sont des sujets dont l’autonomie ne peut être progressivement acquise que s’ils ont la capacité de veiller à la cohérence de leur pensée, à la portée de leurs paroles et à la responsabilité de leurs actions. Le développement du jugement moral, modulé selon les âges, fait appel de manière privilégiée aux capacités d’analyse, de discussion, d’échange, de confrontation des points de vue dans des situations problèmes. Il demande une attention particulière au travail du langage, dans toutes ses expressions écrites ou orales.
Le jugement : penser par soi-même et avec les autres
Objectifs de formation
1. Développer les aptitudes à la réflexion critique : en recherchant les critères de validité des jugements moraux ; en confrontant ses jugements à ceux d’autrui dans une discussion ou un débat argumenté.
2. Différencier son intérêt particulier de l’intérêt général.
L’engagement
On ne saurait concevoir un enseignement visant à former l’homme et le citoyen sans envisager sa mise en pratique dans le cadre scolaire et plus généralement la vie collective. L’école doit permettre aux élèves de devenir acteurs de leurs choix, et de participer à la vie sociale de la classe et de l’établissement dont ils sont membres. L’esprit de coopération doit être encouragé, la responsabilité vis-à-vis d’autrui mise à l’épreuve des faits.
L’engagement : agir individuellement et collectivement
Objectifs de formation
1. S’engager et assumer des responsabilités dans l’école et dans l’établissement.
2. Prendre en charge des aspects de la vie collective et de l’environnement et développer une conscience citoyenne, sociale et écologique.
Histoire et géographie
Les élèves poursuivent au cycle 3 la construction progressive et de plus en plus explicite de leur rapport au temps et à l’espace, à partir des contributions de deux enseignements disciplinaires liés, l’histoire et la géographie, dont les finalités civiques et culturelles à la fin du cycle. Ces deux enseignements traitent de thématiques et de notions communes et partagent des outils et des méthodes. Leurs spécificités tiennent à leurs objets d’étude, le temps et l’espace, et aux modalités qu’ils mettent en œuvre pour les appréhender. Histoire et géographie sont enseignées à parts égales durant tout le cycle 3.
Sciences et technologie
L’organisation des apprentissages au cours des différents cycles de la scolarité obligatoire est pensée de manière à introduire de façon progressive des notions et des concepts pour laisser du temps à leur assimilation. Au cours du cycle 2, l’élève a exploré, observé, expérimenté, questionné le monde qui l’entoure. Au cycle 3, les notions déjà abordées sont revisitées pour progresser vers plus de généralisation et d’abstraction, en prenant toujours soin de partir du concret et des représentations de l’élève.
La construction de savoirs et de compétences, par la mise en œuvre de démarches scientifiques et technologiques variées et la découverte de l’histoire des sciences et des technologies, introduit la distinction entre ce qui relève de la science et de la technologie et ce qui relève d’une opinion ou d’une croyance. La diversité des démarches et des approches (observation, manipulation, expérimentation, simulation, documentation…) développe simultanément la curiosité, la créativité, la rigueur, l’esprit critique, l’habileté manuelle et expérimentale, la mémorisation, la collaboration pour mieux vivre ensemble et le gout d’apprendre.
En sciences, les élèvent découvrent de nouveaux modes de raisonnement en mobilisant leurs savoirs et savoir-faire pour répondre à des questions. Accompagnés par ses professeurs, ils émettent des hypothèses et comprennent qu’ils peuvent les mettre à l’épreuve, qualitativement ou quantitativement.
Dans leur découverte du monde technique, les élèves sont initiés à la conduite d’un projet technique répondant à des besoins dans un contexte de contraintes identifiées.
Enfin, l’accent est mis sur la communication individuelle ou collective, à l’oral comme à l’écrit en recherchant la précision dans l’usage de la langue française que requiert la science. D’une façon plus spécifique, les élèves acquièrent les bases de langages scientifiques et technologiques qui leur apprennent la concision, la précision et leur permettent d’exprimer une hypothèse, de formuler une problématique, de répondre à une question ou à un besoin, et d’exploiter des informations ou des résultats. Les travaux menés donnent lieu à des réalisations ; ils font l’objet d’écrits divers retraçant l’ensemble de la démarche, de l’investigation à la fabrication.
Mathématiques
Dans la continuité des cycles précédents, le cycle 3 assure la poursuite du développement des six compétences majeures des mathématiques : chercher, modéliser, représenter, calculer, raisonner et communiquer. La résolution de problèmes constitue le critère principal de la maitrise des connaissances dans tous les domaines des mathématiques, mais elle est également le moyen d’en assurer une appropriation qui en garantit le sens. Si la modélisation algébrique relève avant tout du cycle 4 et du lycée, la résolution de problèmes permet déjà de montrer comment des notions mathématiques peuvent être des outils pertinents pour résoudre certaines situations.
Les situations sur lesquelles portent les problèmes sont, le plus souvent, issues d’autres enseignements, de la vie de classe ou de la vie courante. Les élèves fréquentent également des problèmes issus d’un contexte interne aux mathématiques. La mise en perspective historique de certaines connaissances (numération de position, apparition des nombres décimaux, du système métrique, etc.) contribue à enrichir la culture scientifique des élèves. On veille aussi à proposer aux élèves des problèmes pour apprendre à chercher qui ne soient pas directement reliés à la notion en cours d’étude, qui ne comportent pas forcément une seule solution, qui ne se résolvent pas uniquement avec une ou plusieurs opérations mais par un raisonnement et des recherches par tâtonnements.
Le cycle 3 vise à approfondir des notions mathématiques abordées au cycle 2, à en étendre le domaine d’étude, à consolider l’automatisation des techniques écrites de calcul introduites précédemment (addition, soustraction et multiplication) ainsi que les résultats et procédures de calcul mental du cycle 2, mais aussi à construire de nouvelles techniques de calcul écrites (division) et mentales, enfin à introduire des notions nouvelles comme les nombres décimaux, la proportionnalité ou l’étude de nouvelles grandeurs (aire, volume, angle notamment).
Les activités géométriques pratiquées au cycle 3 s’inscrivent dans la continuité de celles fréquentées au cycle 2. Elles s’en distinguent par une part plus grande accordée au raisonnement et à l’argumentation qui complètent la perception et l’usage des instruments. Elles sont aussi une occasion de fréquenter de nouvelles représentations de l’espace (patrons, perspectives, vues de face, de côté, de dessus…).
En complément de l’usage du papier, du crayon et de la manipulation d’objets concrets, les outils numériques sont progressivement introduits. Ainsi, l’usage de logiciels de calcul et de numération permet d’approfondir les connaissances des propriétés des nombres et des opérations comme d’accroitre la maitrise de certaines techniques de calculs. De même, des activités géométriques peuvent être l’occasion d’amener les élèves à utiliser différents supports de travail : papier et crayon, mais aussi logiciels de géométrie dynamique, d’initiation à la programmation ou logiciels de visualisation de cartes, de plans.
Contributions des différents enseignements au socle commun (cycle 3 – volet 2)
Domaine 1 : les langages pour penser et communiquer
Comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit
- Le français a pour objectif principal au cycle 3 la maitrise de la langue française qu’il développe dans trois champs d’activités langagières : le langage oral, la lecture et l’écriture. Il y contribue également par l’étude de la langue qui permet aux élèves de réfléchir sur son fonctionnement, en particulier pour en comprendre les régularités et assurer les principaux accords orthographiques.
- Tous les enseignements concourent à la maitrise de la langue.
- En histoire, en géographie et en sciences, on s’attachera à travailler la lecture, la compréhension et la production des différentes formes d’expression et de représentation en lien avec les apprentissages des langages scientifiques.
- L’histoire des arts ainsi que les arts de façon générale amènent les élèves à acquérir un lexique et des formulations spécifiques pour décrire, comprendre et interroger les œuvres et langages artistiques.
Comprendre, s’exprimer en utilisant une langue étrangère ou régionale
- L’enseignement des langues étrangères ou régionales développe les cinq grandes activités langagières (écouter et comprendre, lire, parler en continu, écrire, réagir et dialoguer) qui permettent de comprendre et communiquer à l’écrit et à l’oral dans une autre langue.
- En français, en étude de la langue, on s’attache à comparer le système linguistique du français avec celui de la langue vivante étudiée en classe. En littérature, la lecture d’albums ou de courts récits en édition bilingue est également à encourager.
- En éducation musicale, l’apprentissage et l’imitation de chansons en langue étrangère ou régionale permet de développer les compétences d’écoute et d’assimilation du matériau sonore de la langue étudiée.
Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques
Les mathématiques, les sciences et la technologie contribuent principalement à l’acquisition des langages scientifiques.
- En mathématiques, ils permettent la construction du système de numération et l’acquisition des quatre opérations sur les nombres, mobilisées dans la résolution de problèmes, ainsi que la description, l’observation et la caractérisation des objets qui nous entourent (formes géométriques, attributs caractéristiques, grandeurs attachées et nombres qui permettent de mesurer ces grandeurs).
- En sciences et en technologie, mais également en histoire et en géographie, les langages scientifiques permettent de résoudre des problèmes, traiter et organiser des données, lire et communiquer des résultats, recourir à des représentations variées d’objets, d’expériences, de phénomènes naturels (schémas, dessins d’observation, maquettes…).
- L’éducation physique et sportive permet de donner un sens concret aux données mathématiques en travaillant sur temps, distance et vitesse.
Il importe que tous les enseignements soient concernés par l’acquisition des langages scientifiques.
Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages des arts et du corps
Tous les enseignements concourent à développer les capacités d’expression et de communication des élèves.
- Aux arts plastiques et à l’éducation musicale revient prioritairement de les initier aux langages artistiques par la réalisation de productions plastiques et par le chant.
- Le français tout comme la langue vivante étudiée donne toute sa place à l’écriture créative et à la pratique théâtrale.
- L’éducation physique et sportive apprend aux élèves à s’exprimer en utilisant des codes non verbaux, gestuels et corporels originaux. Ils communiquent aux autres des sentiments ou des émotions par la réalisation d’actions gymniques ou acrobatiques, de représentations à visée expressive, artistique, esthétique. Ils en justifient les choix et les intentions.
Domaine 2 : les méthodes et outils pour apprendre
Tous les enseignements doivent apprendre aux élèves à organiser leur travail pour améliorer l’efficacité des apprentissages. Elles doivent également contribuer à faire acquérir la capacité de coopérer en développant le travail en groupe et le travail collaboratif à l’aide des outils numériques, ainsi que la capacité de réaliser des projets.
- Des projets interdisciplinaires sont réalisés chaque année du cycle, dont un en lien avec le parcours d’éducation artistique et culturelle.
- Dans tous les enseignements en fonction des besoins, mais en histoire, en géographie et en sciences en particulier, les élèves se familiarisent avec différentes sources documentaires, apprennent à chercher des informations et à interroger l’origine et la pertinence de ces informations dans l’univers du numérique.
- En français, le traitement et l’appropriation de ces informations font l’objet d’un apprentissage spécifique, en lien avec le développement des compétences de lecture et d’écriture.
La maitrise des techniques et la connaissance des règles des outils numériques
- Elles se construisent notamment à travers l’enseignement des sciences et de la technologie où les élèves apprennent à connaitre l’organisation d’un environnement numérique et à utiliser différents périphériques ainsi que des logiciels de traitement de données numériques (images, textes, sons…).
- En mathématiques, ils apprennent à utiliser des logiciels de calculs et d’initiation à la programmation.
- Dans le domaine des arts, ils sont conduits à intégrer l’usage des outils informatiques de travail de l’image et de recherche d’information au service de la pratique plastique et à manipuler des objets sonores à l’aide d’outils informatiques simples.
- En langue vivante, le recours aux outils numériques permet d’accroitre l’exposition à une langue vivante authentique.
- En français, les élèves apprennent à utiliser des outils d’écriture (traitement de texte, correcteurs orthographiques, dictionnaires en ligne) et à produire un document intégrant du son et de l’image.
Domaine 3 : la formation de la personne et du citoyen
Tous les arts concourent au développement de la sensibilité à la fois par la pratique artistique, par la fréquentation des œuvres et par l’expression de ses émotions et de ses goûts. L’histoire des arts, qui associe la rencontre des œuvres et l’analyse de leur langage, contribue à former un lien particulier entre dimension sensible et dimension rationnelle.
En français, on s’attache à permettre la réception sensible des œuvres littéraires en développant son expression, la formulation de ses opinions, dans des échanges oraux ou en en recueillant les traces écrites dans des carnets de lecture.
L’ensemble des enseignements doit contribuer à développer la confiance en soi et le respect des autres.
- L’éducation physique et sportive permet tout particulièrement de travailler sur ce respect, sur le refus des discriminations et l’application des principes de l’égalité fille/garçon.
- En langue vivante, la prise de parole et l’écoute régulière des autres dans le cadre de la classe, l’apprentissage des langues vivantes étrangères ou régionales renforce la confiance en soi, le respect des autres, le sens de l’engagement et de l’initiative et ouvre aux cultures qui lui sont associées, ce qui permet de dépasser les stéréotypes et les clichés pour favoriser le vivre-ensemble.
- L’enseignement moral et civique assure principalement la compréhension de la règle et du droit. La règle et le droit sont également ceux du cadre scolaire que les élèves doivent apprendre à respecter. En histoire, le thème consacré à la construction de la République et de la démocratie permet d’étudier comment ont été conquis les libertés et les droits en vigueur aujourd’hui en France et de comprendre les devoirs qui incombent aux citoyens.
- En sciences et en technologie, il s’agit plus particulièrement d’apprendre à respecter les règles de sécurité.
Tous les enseignements contribuent à la formation du jugement.
- En histoire plus particulièrement, les élèves sont amenés à distinguer l’histoire de la fiction.
- Les mathématiques contribuent à construire chez les élèves l’idée de preuve et d’argumentation.
- L’enseignement moral et civique permet de réfléchir au sens de l’engagement et de l’initiative qui trouve à se mettre en œuvre dans la réalisation de projets et dans la participation à la vie collective de l’établissement.
- Ce domaine s’appuie aussi sur les apports de la vie scolaire.
Domaine 4 : les systèmes naturels et les systèmes techniques
Par l’observation du réel, les sciences et la technologie suscitent les questionnements des élèves et la recherche de réponses.
Au cycle 3, elles explorent trois domaines de connaissances :
- l’environnement proche pour identifier les enjeux technologiques, économiques et environnementaux ;
- les pratiques technologiques et des processus permettant à l’être humain de répondre à ses besoins alimentaires ;
- le vivant pour mettre en place le concept d’évolution et les propriétés des matériaux pour les mettre en relation avec leurs utilisations.
- Les sciences et la technologie, par le recours à la démarche d’investigation, apprennent aux élèves à observer et à décrire, à déterminer les étapes d’une investigation, à établir des relations de cause à effet et à utiliser différentes ressources. Les élèves apprennent à utiliser leurs connaissances et savoir-faire scientifiques et technologiques pour concevoir et pour produire. Ils apprennent également à adopter un comportement éthique et responsable et à utiliser leurs connaissances pour expliquer des impacts de l’activité humaine sur la santé et l’environnement.
- La géographie amène également les élèves à comprendre l’impératif d’un développement durable de l’habitation humaine de la Terre.
- En éducation physique et sportive, par la pratique physique, les élèves s’approprient des principes de santé, d’hygiène de vie, de préparation à l’effort (principes physiologiques) et comprennent les phénomènes qui régissent le mouvement (principes biomécaniques).
- Les mathématiques permettent de mieux appréhender ce que sont les grandeurs (longueur, masse, volume, durée, …) associées aux objets de la vie courante. En utilisant les grands nombres (entiers) et les nombres décimaux pour exprimer ou estimer des mesures de grandeur (estimation de grandes distances, de populations, de durées, de périodes de l’histoire …), elles construisent une représentation de certains aspects du monde. Les élèves sont graduellement initiés à fréquenter différents types de raisonnement. Les recherches libres (tâtonnements, essais-erreurs) et l’utilisation des outils numériques les forment à la démarche de résolution de problèmes. L’étude des figures géométriques du plan et de l’espace à partir d’objets réels apprend à exercer un contrôle des caractéristiques d’une figure pour en établir la nature grâce aux outils de géométrie et non plus simplement par la reconnaissance de forme.
Domaine 5 : les représentations du monde et l’activité humaine
C’est à l’histoire et à la géographie qu’il incombe prioritairement d’apprendre aux élèves à se repérer dans le temps et dans l’espace. L’enseignement de l’histoire a d’abord pour intention de créer une culture commune et de donner une place à chaque élève dans notre société et notre présent. Il interroge des moments historiques qui construisent l’histoire de France et la confrontent à d’autres histoires, puis l’insèrent dans la longue histoire de l’humanité. L’enseignement de la géographie aide l’élève à penser le monde. Il lui permet aussi de vivre et d’analyser des expériences spatiales et le conduit à prendre conscience de la dimension géographique de son existence. Il participe donc de la construction de l’élève en tant qu’habitant.
L’enseignement des mathématiques, des sciences et de la technologie contribue également à développer des repères spatiaux et temporels en faisant acquérir aux élèves des notions d’échelle, en différenciant différentes temporalités et en situant des évolutions scientifiques et techniques dans un contexte historique, géographique, économique ou culturel. Cet enseignement contribue à relier des questions scientifiques ou technologiques à des problèmes économiques, sociaux, culturels, environnementaux.
En français, la fréquentation des œuvres littéraires, écoutées ou lues, mais également celle des œuvres théâtrales et cinématographiques, construisent la culture des élèves, contribuent à former leur jugement esthétique et enrichissent leur rapport au monde. De premiers éléments de contextualisation sont donnés et les élèves apprennent à interpréter.
L’enseignement des langues vivantes intègre les spécificités culturelles des pays ou régions concernés et construit une culture humaniste. Il invite les élèves à découvrir des traces, des éléments de l’histoire du/des pays ou régions dont on apprend la langue, les expose à des expériences artistiques variées (arts plastiques, musique, cinéma, littérature enfantine, traditions et légendes…) et à la sensibilité humaine dans sa diversité ; il leur fait prendre conscience des modes de vie, des us et coutumes, des valeurs de la culture étrangère ou régionale, qui est ainsi mise en regard avec leur propre culture.
L’enseignement des arts apprend aux élèves à identifier des caractéristiques qui inscrivent l’œuvre dans une aire géographique ou culturelle et dans un temps historique, contemporain, proche ou lointain. Il permet de distinguer l’intentionnel et l’involontaire, ce qui est contrôlé et ce qui est le fruit du hasard, de comprendre le rôle qu’ils jouent dans les démarches créatrices et d’établir des relations entre des caractéristiques formelles et des contextes historiques. Par l’enseignement de l’histoire des arts, il accompagne l’éducation au fait historique d’une perception sensible des cultures, de leur histoire et de leurs circulations. En arts plastiques, en éducation musicale et en français, les élèves organisent l’expression d’intentions, de sensations et d’émotions en ayant recours à des moyens choisis et adaptés.
En éducation physique et sportive, les élèves se construisent une culture sportive. Ils découvrent le sens et l’intérêt de quelques grandes œuvres du patrimoine national et mondial, notamment dans le domaine de la danse.
Spécificités du cycle de consolidation (cycle 3 – volet 1)
Un cycle à double responsabilité
Le cycle 3 relie désormais les deux dernières années de l’école primaire et la première année du collège, dans un souci renforcé de continuité pédagogique et de cohérence des apprentissages au service de l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Ce cycle a une double responsabilité :
- consolider les apprentissages fondamentaux qui ont été engagés au cycle 2 et qui conditionnent les apprentissages ultérieurs ;
- permettre une meilleure transition entre l’école primaire et le collège en assurant une continuité et une progressivité entre les trois années du cycle.
Objectifs d’apprentissage
L’objectif principal est de stabiliser et d’affermir pour tous les élèves les apprentissages fondamentaux engagés dans le cycle 2, à commencer par ceux des langages.
Outils de la lecture et de l’écriture de la langue française
Le cycle 3 doit consolider ces acquisitions afin de les mettre au service des autres apprentissages dans une utilisation large et diversifiée de la lecture et de l’écriture. Le langage oral, qui conditionne également l’ensemble des apprentissages, continue à faire l’objet d’une attention constante et d’un travail spécifique. De manière générale, la maitrise de la langue reste un objectif central du cycle 3 qui doit assurer à tous les élèves une autonomie suffisante en lecture et écriture pour aborder le cycle 4 avec les acquis nécessaires à la poursuite de la scolarité.
Apprentissage d’une langue vivante étrangère ou régionale
Au cycle 3, cet apprentissage se poursuit de manière à atteindre un niveau de compétence homogène dans toutes les activités langagières et à développer une maitrise plus grande de certaines d’entre elles. L’intégration des spécificités culturelles aux apprentissages linguistiques contribue à développer la prise de recul et le vivre-ensemble.
Langages scientifiques
le cycle 3 poursuit la construction des nombres entiers et de leur système de désignation, notamment pour les grands nombres. Il introduit la connaissance des fractions et des nombres décimaux. L’acquisition des quatre opérations sur les nombres, sans négliger la mémorisation de faits numériques et l’automatisation de modules de calcul, se continue dans ce cycle. Les notions mathématiques étudiées prendront tout leur sens dans la résolution de problèmes qui justifie leur acquisition.
Le cycle 3 installe également tous les éléments qui permettent de décrire, observer, caractériser les objets qui nous entourent : formes géométriques, attributs caractéristiques, grandeurs attachées et nombres qui permettent de mesurer ces grandeurs.
D’une façon plus spécifique, l’élève va acquérir les bases de langages scientifiques qui lui permettent de formuler et de résoudre des problèmes, de traiter des données. Il est formé à utiliser des représentations variées d’objets, d’expériences, de phénomènes naturels (schémas, dessins d’observation, maquettes…) et à organiser des données de nature variée à l’aide de tableaux, graphiques ou diagrammes qu’il est capable de produire et d’exploiter.
Domaine des arts : arts plastiques et éducation musicale
Le cycle 3 marque le passage d’activités servant principalement des objectifs d’expression, à l’investigation progressive par l’élève, à travers une pratique réelle, des moyens, des techniques et des démarches de la création artistique. Les élèves apprennent à maitriser les codes des langages artistiques étudiés et développent ainsi une capacité accrue d’attention et de sensibilité aux productions. Ils rencontrent les acteurs de la création, en découvrent les lieux et participent ainsi pleinement à l’élaboration du parcours d’éducation artistique et culturelle. L’acquisition d’une culture artistique diversifiée et structurée est renforcée au cycle 3 par l’introduction d’un enseignement d’histoire des arts, transversal aux différents enseignements.
Éducation physique et sportive
Elle occupe une place originale où le corps, la motricité, l’action et l’engagement de soi sont au cœur des apprentissages et assure une contribution essentielle à l’éducation à la santé. Par la confrontation à des problèmes moteurs variés et la rencontre avec les autres, dans différents jeux et activités physiques et sportives, les élèves poursuivent au cycle 3 l’exploration de leurs possibilités motrices et renforcent leurs premières compétences.
Pour tous ces langages
Les élèves deviennent de plus en plus conscients des moyens qu’ils utilisent pour s’exprimer et communiquer et sont capables de réfléchir sur le choix et l’utilisation de ceux-ci.
La langue française et la langue étrangère ou régionale étudiée deviennent un objet d’observation, de comparaison et de réflexion. Les élèves acquièrent la capacité de raisonner sur la langue, de commencer à en percevoir le système et d’appliquer ces raisonnements pour l’orthographe. Ils deviennent également conscients des moyens à mettre en œuvre pour apprendre et résoudre des problèmes. Les stratégies utilisées pour comprendre leur sont enseignées explicitement et ils développent des capacités métacognitives qui leur permettent de choisir les méthodes de travail les plus appropriées.
Les élèves se familiarisent avec différentes sources documentaires, apprennent à chercher des informations et à interroger l’origine et la pertinence de ces informations dans l’univers du numérique. Le traitement et l’appropriation de ces informations font l’objet d’un apprentissage spécifique, en lien avec le développement des compétences de lecture et d’écriture.
En gagnant en aisance et en assurance dans leur utilisation des langages et en devenant capables de réfléchir aux méthodes pour apprendre et réaliser les tâches qui leur sont demandées, les élèves acquièrent une autonomie qui leur permet de devenir acteurs de leurs apprentissages et de mieux organiser leur travail personnel.
Le cycle 2 a permis un premier ordonnancement des connaissances sur le monde qui se poursuit au cycle 3 avec l’entrée dans les différents champs disciplinaires.
L’histoire et la géographie poursuivent la construction par les élèves de leur rapport au temps et à l’espace, les rendent conscients de leur inscription dans le temps long de l’humanité comme dans les différents espaces qu’ils habitent. Les élèves découvrent comment la démarche historique permet d’apporter des réponses aux interrogations et apprennent à distinguer histoire et fiction. La géographie leur permet de passer progressivement d’une représentation personnelle et affective des espaces à une connaissance plus objective du monde en élargissant leur horizon et en questionnant les relations des individus et des sociétés avec les lieux à différentes échelles.
L’enseignement des sciences et de la technologie a pour objectif de faire acquérir aux élèves une première culture scientifique et technique indispensable à la description et la compréhension du monde et des grands défis de l’humanité. Les élèves apprennent à adopter une approche rationnelle du monde en proposant des explications et des solutions à des problèmes d’ordre scientifique et technique. Les situations où ils mobilisent savoir et savoir-faire pour mener une tâche complexe sont introduites progressivement puis privilégiées, tout comme la démarche de projet qui favorisera l’interaction entre les différents enseignements.
Dans le domaine des arts, de l’éducation physique et sportive et de la littérature, en lien avec le parcours d’éducation artistique et culturelle, les élèves sont amenés à découvrir et fréquenter un nombre significatif d’œuvres et à relier production et réception des œuvres dans une rencontre active et sensible. Le cycle 3 développe et structure ainsi la capacité des élèves à situer ce qu’ils expérimentent et à se situer par rapport aux productions des artistes. Il garantit l’acquisition d’une culture commune, physique, sportive et artistique contribuant, avec les autres enseignements, à la formation du citoyen.
De manière plus générale au cycle 3, les élèves accèdent à une réflexion plus abstraite qui favorise le raisonnement et sa mise en œuvre dans des tâches complexes. Ils sont incités à agir de manière responsable et à coopérer à travers la réalisation de projets, à créer et à produire un nombre significatifs d’écrits, à mener à bien des réalisations de tous ordres.
L’éducation aux médias et à l’information mise en place depuis le cycle 2 permet de familiariser les élèves avec une démarche de questionnement dans les différents champs du savoir. Ils sont conduits à développer le sens de l’observation, la curiosité, l’esprit critique et, de manière plus générale, l’autonomie de la pensée.
Le service public de l’École inclusive
La loi n°2019-791 pour une « école de la confiance » consacre son chapitre IV à ce sujet. L’objectif est, dans le cadre d’un service public de l’école inclusive, d’assurer une scolarisation de qualité à tous les élèves de la maternelle au lycée et la prise en compte de leurs singularités et de leurs besoins éducatifs particuliers.
La circulaire de rentrée 2019 – École inclusive (BO du 5 juin 2019) a pour objet de préciser les actions et moyens à mettre en œuvre dès la rentrée 2019 pour instituer dans chaque académie et dans chaque département un service public de l’École inclusive :
- Instituer un service départemental École inclusive
- Organiser les pôles inclusifs d’accompagnement localisés
- Mieux accueillir les parents et mieux scolariser les élèves
- Reconnaître le travail des enseignants, les soutenir et déployer une offre de formation accessible
- Renforcer l’appartenance des AESH à la communauté éducative
- Simplifier les démarches pour tous
- Mieux suivre les parcours inclusifs et évaluer la qualité des actions
Le pôle inclusif d’accompagnement localisé
La loi n°2019-791 pour une « école de la confiance » entérine la création des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL). Ils ont pour objet principal la coordination des moyens d’accompagnement humain au sein des écoles et établissements scolaires de l’enseignement public et de l’enseignement privé sous contrat.