Qui était Jean Rostand ?

Jean Rostand

(Paris 1894 – Ville-d’Avray 1977)

Homme de science, biologiste, pamphlétaire et moraliste

Jean Rostand est le fils du dramaturge Edmond Rostand et de la poétesse Rosemonde Gérard. Il s’intéresse plus aux sciences qu’à la littérature. Licencié es sciences de la Faculté de Paris, Jean Rostand s’installe à Ville-d’Avray en 1922, à la mort de son père.

En 1936, il fonde  son propre laboratoire indépendant à Ville-d’Avray. Très intéressé par les origines de la vie, il étudie la biologie des batraciens (grenouilles, crapauds…), la parthénogenèse, l’action du froid sur les œufs… Il contribue à faire connaître la génétique au grand public français. Un de ses objectifs est de vulgariser la biologie afin de la rendre accessible à un large public et d’alerter l’opinion sur la gravité des problèmes humains qu’elle pose. Il considère que la science est liée à une certaine morale et prévient les hommes contre les dangers qui les menacent s’ils s’amusent à jouer aux « apprentis sorciers ». 

Il publie d’abord quelques essais philosophiques puis, tout en faisant de la recherche, il produit de nombreux ouvrages littéraires et scientifiques. 

Jean Rostand entre à l’Académie Française en 1959 et continue ses campagnes d’information lors de conférences, à la radio ou à la télévision.

Quelques œuvres de Jean Rostand :

→ Deux angoisses : la mort et l’amour (1923), 

→ De la vanité et de quelques autres sujets (1927),

→ L’homme (1940), 

→ Pages d’un moraliste (1952), 

→ Ce que je crois (1953),

→ Notes d’un biologiste (1954),

→ Pensées d’un biologiste (1954),

→ Carnet d’un biologiste (1959),

→ Inquiétudes d’un biologiste (1967),

→ Dieu existe-t-il ? Non… (1973).