C’est bien à la manière de Philippe Delerm

En début d’année les élèves ont lu des nouvelles du recueil  « C’est bien » de Philippe Delerm.

Dans ces nouvelles ,  le narrateur, un petit garçon,  raconte ce qui le rend heureux dans la vie de tous les jours.

Ils ont ensuite écrit leur propre « C’est bien » et ceux qui ont voulu partager leur production l’ont saisie sur traitement de texte et sont publiés ci après.

Les élèves qui étaient dans la classe en CM1 l’an dernier et qui avaient écrit sur sujet libre à ce moment là ont eu des thèmes imposés. 

C’est bien de revenir à l’école

On se lève de son oreiller.
On s’ habille, on mange en savourant. Après on part à l’école et on retrouve tous ses amis : un moment de joie. Ensuite on commence les maths le français, la grammaire, la géométrie, etc …
Vers 15h00 on descend dans la cour de récréation, pour un moment de pause. On s’amuse on s’amuse.

Alexis

C’est bien d’écrire un manga dans la cour.

Quand la sonnerie retentit, on a quelques secondes pour prendre son crayon, sa gomme, sa règle et sa pochette en plastique. Mais comme on est toujours en retard, on a le temps . On descend et on s’assoit , soit par terre devant le banc, soit par terre devant l’arbre.
Sur le banc c‘est bien, il y’a un trou tout du long, mais vu qu’on dessine sur la pochette on ne le sens pas .
L’arbre c’est bien aussi, mais il y a des fourmis .Elles nous déconcentrent .
Donc on préfère le banc .
Quand on est bien installé, avec la règle on dessine une case puis quelque chose dedans. Ca prend du temps, on ne voit pas le temps passer.
De temps en temps, il y a des copains qui viennent voir: << Salut >> leur dit on . Ça vient tout seul … Pendant ce temps, le temps passe à la vitesse grand V …
Quand la récré est finie, on se lève, on est un peu engourdi et on a des marques aux genoux. On se range, on monte les escaliers on rentre en classe . On range sa règle son crayon sa et sa pochette . Mais bon , on recommencera à la prochaine récré .

C’est bien d’écrire un manga dans la cour.

Anakine

C’ est bien de faire du cheval

C’ est bien de faire du cheval,  le premier jour on apprend à le  connaître  et deux ou trois jours après on apprend le trot enlevé et quand on est à l’aise on fait du galop.

Pour précision je monte en Mayenne, à l’ouest de la Sarthe.

J’ai monté: Tatoo, Caline, Rikiki, Ushuaïa .

Voici les étapes avant de les monter:

-On commence par les brosser.

– On leur cure les pieds.(les pieds avant)

-On leur installe la selle.

-On leur met le mors.

C’est une belle expérience.

Anna

C‘est bien de partir en classe de découverte

On est dans le bus pour partir en classe verte , on est super content .
On arrive à Auron .
Les animateurs nous accueillent super bien.
Dans la chambre quand ils tournent le dos on se jette sur le lit. L’animateur ou animatrice nous demande de sortir la valise pour ranger les affaires ,
Après nous nous regroupons dans le couloir , ils nous disent qu’il faut se regrouper le matin le midi et le soir ( pour aller au  réfectoire ).
Maintenant c’ est l’heure de manger .
L’après midi on va faire une promenade ,il y a des marmottes, des bouquetins etc . Il ne faut pas faire de bruit sinon on fait peur aux animaux et les animateurs nous grondent .
Le soir on participe à la veillée, c’est tellement bien .
Tous les jours on fait des activités dehors, l’après midi et le matin .
Les veillés c’est tous les  soirs et le jeudi il y a la boum.
Le dernier jour on est très très triste quand on se réveille et à midi on dit au revoir à tout le monde et on rentre à Pégomas.

Eden

C’est bien de revenir dans la même classe.

Au début de la première année, les tous premiers jours on a un peu peur. On se demande  si l’enseignant est gentil ou méchant ou alors encore généreux ou pas.
Mais à  Noël on commence à prendre ses marques.
L’année suivante, on revient dans la même classe, on est super content.
Bien sûr l’année dernière dernière on avait écouté les cours des autres quand on avait fini.
On est bien quand on connaît les habitudes de la classe.
On aime toujours autant la maîtresse.
C’est bien de revenir dans la même classe.

 

Elio

C’est bien de rentrer dans la même classe

Au lieu de découvrir une nouvelle maîtresse ou un nouveau maître, on connaît déjà son caractère et son mode de travail, comment on doit écrire dans le cahiers ou ranger ses affaires, les règles et le fonctionnement de la classe, sa gentillesse.
On se rapelle de quelques leçons, celles d’anglais, celles de math, celles de français et en plus on sait déjà quelques leçons de CM2, quand on est un peu curieux.
On est content parce que l’année prochaine c’est le collège on rentre en 6eme !!!
On garde tous les copains de l’école primaire. On espère toutes les années garder les même amis.
On veut rester dans la même classe.

Evan

C’est bien de partir en classe de découverte

Tout le monde aime partir en classe de découverte, mais pendant une semaine on ne voit plus sa famille. Bon, on peut survivre une semaine sans sa famille.
On doit prendre le bus et on a le mal de route, mais on nous donne des médicaments donc tout va bien.
Dans le bus on peut s’assoir à côte de ses amis, dans la chambre au chalet on dort avec ses amis.
En classe de découverte on prend une peluche, et on peut emmener des jeux de société pour les veilles libres.
On mange bien, le soir la soupe est bonne, et on mange des sandwichs quand on est dans la foret.
Aussi on fait des activités intéressantes.  Avec ses amis on a gagne un concours.

Le plus triste c’est quand on s’en va,  on voulait rester encore, mais on retrouve sa famille.

Gabriel

C’est bien d’aller au parc d’attraction

En arrivant on voit  tous les panneaux qui indiquent l’entrée , on est tellement content .

A chaque fois c’est la même chose , on fait le carrousel  en premier ,  c’est très énervant parce que ça va tout doucement, ensuite on se plaint des petites grenouilles qui sautent .

Enfin papa accepte qu’on aille au plus grand huit d’ Europe, c’est trop bien !!

Ensuite il y a une attraction qui fait peur. C’est une attraction qui monte et qui descend, une fois ça m’a coupé la respiration, ça m’a beaucoup énervé.

Vite on file au train de la mine qui est un grand huit , ensuite direction les chaise tournantes puis encore un grand huit.

C’est l’heure de partir ça va  bientôt fermer .

Giulian

C’ est bien de partir en classe de découverte.

C’ est bien de partir en classe de découverte car on  apprend beaucoup de choses , on s’ amuse et puis c’ est bien de sortir de chez soi pendant une semaine.
Dans le bus on s’ assoit avec un copain et on parle, on joue pour attendre, car c’ est long une heure et demie, très long.
Une fois arrivé, on va dans sa chambre, on  s’ installe, puis on va dans la salle à manger, on s’ assoit et on mange.
Après avoir mangé, on peut enfin aller dans la nature, une fois arrivé les animateurs nous disent qu’ on peut jouer à gamelle, c’ est un jeu où il faut qu’ une personne se mette contre a arbre. Elle compte jusque à dix pendant ce  temps les autres vont se cacher le but est de ne pas se faire repérer et en même temps d’ aller toucher le tronc où la personne avait compté.
Le lendemain on construit une cabane, puis le jour suivant on doit reconnaître les arbres.

Bref c’ est génial.

Maxence

Sciences Tour : le parfum

Mardi 19 octobre, nous avons participé au Sciences Tour.

Thierry, Amélie et Nathalie, des animateurs scientifiques nous ont présenté des activités sur le parfum et l’odorat. Ils sont venus avec leur camion Léon et du matériel pour faire des expériences.

(Anakine et Mathias)

Premier atelier (Célia, Emma, Amaury, Gabriel)

Amélie nous a raconté l’histoire du parfum. Elle nous a montré la photo d’un bas relief égyptien de l’Antiquité.  A cette époque les Egyptiens mettaient du gras et des fleurs dans un tissu pour que le gras absorbe le parfum des fleurs.

Nous avons vu aussi des photos de Grasse vers 1900 et des ateliers où était fabriqué le parfum. Les fleurs utilisées étaient la rose de mai, le jasmin, la tubéreuse.

Amélie nous avait apporté un objet du Musée International de la Parfumerie qui servait à cette époque à fabriquer du parfum en enfermant  des fleurs dans de la graisse.

Nous avons préparé de l’huile parfumée au romarin, il faut environ un mois et demi pour obtenir l’odeur, nous sentirons après les vacances d’automne.

Deuxième atelier (Elio, Elias, Kyara, Jess)

Avec Nathalie nous vont découvert le fonctionnement de l’odorat, elle nous a expliqué comment le nez, les nerfs et le cerveaux reconnaissaient les odeurs.

Nous respirons et nous sentons avec notre nez. Les odeurs flottent dans l’air, elle sont invisibles. L’air rentre dans notre nez avec des molécules d’odeurs. Ces molécules arrivent sur des cellules réceptrices , celles ci envoient l’information au cerveau qui reconnaît l’odeur.

cliquerici pour voir le shéma.

Dans la première activité il fallait associer des formes représentant les odeurs et à celles représentant les récepteurs. ( ce qu’il se passe dans le nez)

Dans la seconde, nous avons senti des odeurs qu’il fallait reconnaître: vanille, lavande, coco, curry etc…( Cela se passe dans le cerveau)

Troisième atelier ( Maxence, Alexis, Eden, Evan, Giulian, Kaïs)

Avec Thierry nous avons goûté plusieurs liquides à reconnaître: eau, eau minérale, eau avec du citron.

Puis nous avons mangé des chips au poulet braisé en se bouchant le nez et en fermant les yeux. Le goût n’était pas le même lorsqu’on a goûté  sans se boucher le nez.

Il y a donc un  lien entre le goût et l’odorat.

Il nous a bien eu avec sa grenadine colorée en vert et sa menthe colorée en rouge !Il nous a prouvé que la vue pouvait être trompeuse.

Nous avons goûté de l’eau salée, puis la même eau passée par un alambic : elle n’avait plus le goût du sel, l’alambic avait permis d’enlever le sel de l’eau. 

En parfumerie un alambic permet de fabriquer des liquides parfumés à partir de plantes. Ce sont les huiles essentielles.

Une médaillée paralympique à Jean Rostand

Le 7 octobre Céline Bousrez, une triathlète de haut niveau nous a rendu visite. (Gabriel)

Qui est Céline Bousrez ?

Céline Bousrez est née le 14 novembre 1977, elle est une triathlète française, triple championne de France de duathlon longue distance entre 2015 et 2018 et championne de France de triathlon longue distance en 2018 et aussi institutrice remplaçante à l’école Jean Rostand.

Elle a décroché la médaille de bronze en triathlon aux jeux paralympiques de Tokyo au mois de septembre, avec son binôme Annouck Curzillat.

Arrivée du triathlon à Tokyo

Le retour des médaillées à Paris

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