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Aquarelles de l’automne

Arts visuels – Aquarelles de l’Automne

Aquarelles de l’Automne (2016-2017)
Technique : Dessin, peinture et collage d’éléments naturels

Support visuel : Feuilles d’Automne, photographies, et productions d’élèves

Contraintes plastiques :

1) Utiliser les couleurs de l’Automne (rouge, vert, marron, jaune, orange) pour dessiner des éléments naturels = travail au pastel gras

2) Utiliser d’autres couleurs, notamment en expérimentant des mélanges, pour réaliser les fonds = techniques d’aquarelle 

Initiation au tri sélectif

Devenir éco-citoyen – Initiation au tri sélectif

Initiation au TRI SELECTIF

Nous avons travaillé sur le tri sélectif, et la plupart des enfants ont trouvé cela plutôt facile… et vous ?

Participez-vous au tri de vos déchets dans votre maison ?
A quoi cela sert-il ?

==> Les enfants ont compris que la plupart des emballages des produits que nous consommons peuvent être recyclés : c’est-à-dire qu’ils peuvent être réutilisés pour fabriquer de nouveaux emballages. Cette « seconde vie » des déchets n’est rendue possible que si nous trions ces déchets ! En règle générale, il suffit de déposer les emballages dans la POUBELLE JAUNE

C’est à cette échelle que chacun d’entre nous peut jouer un rôle dans la préservation de notre environnement.​

Les déchets qui ne peuvent pas être recyclés, iront quant à eux dans la POUBELLE VERTE (ordures ménagères).

=​=> Si vous souhaitez en savoir plus, venez assister à une animation le :

JEUDI 5 NOVEMBRE après-midi :

Une intervenante de la métropole Nice Côte d’Azur viendra dans notre classe pour répondre à toutes nos questions sur le tri sélectif !

Vous êtes donc les bienvenus !

ATTENTION, dans un souci de place, seuls les parents ayant prévenu de leur visite (cahier de correspondance) avant le 4 novembre pourront être invités.

Devenir éco-citoyen

Devenir éco-citoyen – Projet de l’année 2015-2016

PROJET DE L’ANNEE 2015-2016

 

C’est quoi « devenir éco-citoyen » ?
C’est être acteur (à son échelle) dans la préservation de son environnement.
Chacun d’entre nous, quel que soit son âge, peut intervenir de manière très simple pour protéger la planète : en pensant à moi et aux autres, à aujourd’hui et à demain
Il s’agit de faire des choix responsables, dans un souci d’écologie.

(uem-metz.fr)

Comment « devenir éco-citoyen » au CP ?
EN PRENANT CONSCIENCE que, même à 6 ou 7 ans, je peux faire des choses simples et utiles pour protéger la planète :

(www2.ac-lyon.fr)

– Lorsque je prends l’habitude de jeter mes déchets dans des poubelles, je fais le choix de ne pas polluer « gratuitement » la nature ;
– Lorsque je trie mes déchets, je contribue à la réduction de la consommation des matières premières offertes par la planète ;

(buresenbray.fr)

– Lorsque j’utilise le verso d’une feuille de brouillon, c’est une forme de « recyclage des matériaux » ;

​  
– Lorsque je mange, j’évite de gaspiller et de jeter, car les ressources ne sont pas éternellement abondantes, et que certains enfants des pays pauvres ne mangent pas à leur faim ;

​​ 

(actioncontrelafaim.org)

-Lorsque je consomme de l’eau ou de l’électricité, je suis conscient qu’au-delà du coût financier engendré, ces énergies doivent être utilisées intelligemment, afin que chacun puisse en bénéficier, et d’en avoir dans les années futures… (Pour les plus grands, cela s’appelle le « développement durable »). Par exemple : après la piscine, je ne reste pas sous la douche sans me frotter, ou j’éteins la lumière en sortant de la classe, …

(eculugia-natura-salute.skyrock.com)

Quelles sont les différentes actions qui vont être menées au sein de la classe ?
– Incitation à jeter systématiquement ses déchets dans les poubelles
– Lutte contre le gaspillage : fournitures scolaires + consommation alimentaire
– Initiation au tri sélectif + Invitation des parents pour poursuivre l’action à la maison

(lafertesaintaubin.com)

– Pratique du tri sélectif au sein de l’école + Utilisation des différentes poubelles
– Prise de conscience de la pollution de la nature par l’Homme : Séance de prélèvement de déchets sur un site naturel + Récupération de déchets au service de la créativité

(sictomhvo.com)

– Découverte d’œuvres d’art, réalisées à partir de déchets récupérés, essentiellement métalliques (œuvres du CIAC de Carros + art Africain)
– Productions plastiques par les élèves, à partir de matériaux récupérés
– Sensibilisation à un problème planétaire : la pauvreté en Afrique (notamment par la littérature de jeunesse) + Découverte d’actions éco-citoyennes possibles

(maze.fr)

– Participation de la classe à une action humanitaire = Vente de productions plastiques au profit de l’association « Action Contre la Faim ».

À faire à la maison

Pour lundi 30/01/17 :
Lecture/Ortho : S’exercer à LIRE et EPELER 3 mots-outils de son choix, parmi ceux étudiés (cahier orange).
Lecture :​ Avec quelles lettres fabrique-t-on les sons EU ? AN ? LIS puis EPELLE : neuf, maman. Relire la fiche n°90. Montrer tout son travail et signer le porte-vues.
Math : leçon sur Les doubles (cahier orange) + exercice d’entraînement.
 

 

Pour mardi 31/01/17 :

Lecture : Relire la fiche n° 90 bis (porte-vues).
L’espace : Leçon sur les mots pour savoir se repérer (cahier orange).

 

 

 

 

Pour mercredi 1er/02/17 :
Lecture : LIS puis EPELLE ces mots : patin, onze, chanté, furieux, journal.
Math : S’exercer à calculer les DOUBLES et les MOITIES de : 2 ?  4 ?  6 ?  8 ?  10 ?

 

 

 

 

 

Pour jeudi 26/01/17 :
Penser : à la tenue de sport et à la bouteille d’eau.
Lecture : Relire l’histoire de la fiche n°89 BIS (porte-vues).
Math : S’exercer (oralement) à calculer :  10+10+5=…
7+10+10+10=…         10+8+10+10=…         etc.

 

 

 

 

 

Pour jeudi 02/02/17 :
Penser : à la tenue de sport et à la bouteille d’eau.
Lecture : Relire la fiche n°91 (porte-vues).
Math : S’exercer (oralement) à calculer des sommes du type :         10+10+8=…       10+10+10+10=…         10+4+10+10=…      etc.       
 

 

 

Pour vendredi 27/01/17 :
Ecriture : Terminer si besoin et signer le cahier vert.
Math : S’exercer à calculer des sommes du type : 10+10+6=…        7+10+10+10=…    5+10+10=…     etc.
Lecture : S’exercer à LIRE des mots contenant les sons ON, OU, IN (porte-vues).

L’année scolaire 2015-2016

 
 2015-2016 – 01 Projet « Snapper pour tous »

Notre classe a été sélectionnée pour participer au concours « Snapper pour tous » du musée océanographique de Monaco.

Logo du programme « Snapper pour tous » mené par le Musée océanographique de Monaco et l’Académie de Nice

Durant une journée, le 10 décembre, nous participerons à la vie du musée (nourrir les animaux de l’aquarium, explorer le monde des océans, rencontrer les équipes du musée et pénétrer dans les coulisses). Nous réaliserons alors un reportage de 5 minutes.

La classe présentant le meilleur reportage remportera  un séjour culturel de deux jours à Monaco !

Sur cette page, les enfants raconteront, au fur et à mesure, l’avancée du projet, mais sans dévoiler nos idées concernant le reportage !

Tout d’abord, une information essentielle :

Le mot « snapper », en anglais, désigne une centaine d’espèces de poissons appartenant à la famille des lutjans, qui vivent dans les mers chaudes. Il signifie également « petit garnement »…

Voici une magnifique photo d’un « snapper » (Lutjanus analis) avec l’autorisation de son auteur, Jean-Michel Sutour. Merci à lui !

Vous pouvez en voir d’autres sur le site DORIS de la FFESSM (Fédération Française d’Études et de Sports Sous-Marins) en cliquant ici.

Maintenant, la parole aux enfants :

Le 5 novembre, nous avons regardé un film sur les espèces protégées de la Méditerranée. Nous avons découvert des animaux et des végétaux sous-marins : la posidonie, le globicéphale, la grande cigale, l’oursin diadème, la tortue caouanne, etc.

Le 6 novembre, on a regardé un autre film (« Petit hippo à Port Cros ») Note de la maîtresse : films du GEOM : http://www.geom-asso.com/ et on a commencé le storyboard de notre vidéo. Le thème de notre reportage porte sur les déchets en Méditerranée.

Nous nous sommes inspirés du livre Voyage à Poubelle Plage d’Elisabeth Brami et Bernard Jeunet (Éditions du Seuil).

Voir la rubrique « 02 Correspondance », dans laquelle vous trouverez nos échanges avec les auteurs de ce magnifique album.

Nous allons mettre en scène les mascottes de notre journal 1 Monde 1 École sur une maquette qui représente une plage polluée. Nous avons déjà écrit un dialogue et les questions que nous poserons lors de notre visite du musée océanographique de Monaco.

Nous manquons de temps pour faire écrire les enfants, et surtout d’une connexion Internet qui nous permette de le faire en classe… Je prends donc la relève…

Après avoir vu plusieurs films et diaporamas sur la faune et la flore de la Méditerranée, en insistant sur les espèces protégées, les enfants ont commencé à avoir une idée plus précise de ce à quoi ressemblent les fonds méditerranéens.

Avant notre sortie à Monaco, ils ont fait des recherches sur la Principauté, le Prince Albert Ier et le musée océanographique. Nous savons donc tous où nous nous rendons, dans les moindres détails !

Puis, pour préparer la sortie, nous avons réparti les rôles : qui filme, prend les photos, pose les questions… ? Les élèves étaient séparés en deux groupes : les oursins diadèmes et les grandes nacres, du nom de deux espèces protégées.

Lors de notre visite du musée océanographique, le jeudi 10 décembre 2015, les élèves ont participé à plusieurs ateliers. Voici quelques-uns de leurs textes, qui résument assez bien les activités :

Le bassin tactile :

Kamilia : Le groupe des oursins diadème a commencé par le bassin tactile. Nous avons d’abord touché les étoiles de mer, puis les concombres de mer et les oursins (des échynodermes), le bernard l’ermite, le crabe… C’était génial, j’ai bien aimé. L’étoile de mer est à la fois dure et molle, elle peut aussi se retourner toute seule, c’est génial ! Le requin roussette est splendide et le crabe chatouille beaucoup ! J’espère que tout le monde a aimé.

Elsa : On a touché un oursin, un crabe, deux étoiles de mer, un concombre de mer (c’était gluant), un bernard l’ermite, et un requin. L’eau était à 17°C (elle était très froide). Auriane nous a expliqué comment on doit toucher les requins. Quand on a touché le bernard l’ermite, les pattes étaient recouvertes de poils blancs. Sa carapace était en même temps lisse et dure.

 

Amély : Nous avons touché un oursin, il n’est pas piquant. On a touché une étoile de mer épineuse et une normale, une roussette et des oeufs de roussette, une cigale de mer (…).

 

Kenza : (…) Fali nous a dit que si une étoile de mer perd ses bras, ils peuvent repousser. Certaines étoiles peuvent avoir 7 bras. (…)

Ilyana : Nous avons aussi observé du plancton avec des microscopes.

Maïly : On a regardé dans les microscopes. Tout le monde a vu des bébés planctons. On a vu des mamans planctons qui avaient des bébés dans le ventre.

Un peu de théorie sur les requins :

Inès : Saviez-vous que les requins tuent moins de personnes que les moustiques ?

Les coulisses du musée :

Zahra : Nous avons vu les coulisses du musée. Nous avons vu des coraux, car le musée fait la reproduction des coraux. Dans les coulisses, il y a aussi des poissons malades. On a interviewé Philippe, qui est aquariologiste au musée.

 

Le repas, les jeux, l’île aux tortues :

Souleymen : À la pause de midi, nous avons mangé au restaurant du musée. Le repas était composé d’une pizza, de pâtes et d’une mousse au chocolat en dessert. Nous avons pu jouer au jardin du musée. Il y avait un squelette de baleine où l’on pouvait grimper. Il y avait aussi une petite serre où vivaient plusieurs tortues de différentes espèces (tortues géantes…).

Le jeu de piste :

Kamilia : L’après-midi, pendant une heure, nous avons fait un jeu de piste. Nous avons eu des feuilles avec des informations sur un animal. Le but du jeu est d’identifier l’être vivant et de récolter des informations pour faire un petit compte-rendu oral. L’animateur en profite pour nous dire plus de détails sur l’être. Aller chercher, de la mer Méditerranée aux mers chaudes, des animaux fantastiques, quel bonheur ! Toutes les espèces étaient merveilleuses.

 

Kheda : (…) Sur cette feuille, il y avait une photo d’une partie du poisson, et à côté, une devinette. On s’est séparés pour trouver le poisson. C’était très amusant.

 

 

Le bassin des requins :

Kheda : Dans une grande salle, il y avait un grand bassin avec des requins à l’intérieur. Avant de les toucher on a dû se laver les mains, ensuite se mettre autour du bassin. Pour qu’ils viennent vers nous, il ne fallait pas faire de bruit, ni bouger. Quand le requin s’approchait, on devait juste toucher le dos. Il ne fallait ni toucher la tête, ni la nageoire, ni la queue. Avant de partir, il faut se laver les mains une deuxième fois.

Souleymen : Au bassin des requins, nous devions d’abord nous laver les mains. Ensuite, nous sommes allés autour du bassin et on pouvait les toucher. Mais il ne fallait pas faire de mouvements brusques car ils ont peur et quand on pose la main sur l’eau, ça pique parce qu’elle est salée. Et quand on veut toucher les requins, il faut laisser la main en dehors de l’eau et quand ils s’approchent, il faut mettre la main dans l’eau doucement, et si le requin est loin, il ne faut pas essayer de le toucher.

Rayan : C’était très bien, j’ai adoré. J’aimerais encore les caresser.

 

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Phase suivante : le tri des photos, des films, et des sons…

Quelle épreuve ! J’ai fait un premier tri parmi les 9 Go de photos ramenées de Monaco, et, finalement, il en est resté assez peu. Puis en classe, nous avons choisi les meilleures, et surtout les plus utiles pour notre film. Nous en avons suffisamment, et certaines sont très belles. Je tiens à préciser que toutes les photos qui seront dans le film ont été prises par les enfants, même la photo de groupe, prise par N….., qui n’a pas le « droit à l’image ». Je tiens donc à les féliciter, car ils ont fait du bon travail.

Les textes du film (dialogues, slam, interview) étaient déjà écrits et enregistrés avant notre visite du musée océanographique. Ainsi, tout était prêt pour construire le film, à partir de notre scénario et du storyboard réalisé en première partie du projet.

L’enregistrement du slam, fin novembre.

Le montage du film

Nous avons ensuite commencé le montage du film, avec l’aide du MAI (Maître spécialisé en informatique), M. Claude Maurel, dans le cadre d’une classe TICE (Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement). M. Maurel nous a montré comment utiliser le logiciel « Movie Maker », puis les enfants, deux par deux, ont fait leur propre montage. Après deux matinées de travail, tout le monde a pu achever son film.

La semaine prochaine, en classe entière, nous ferons les choix définitifs pour le montage final que nous présenterons au concours Snapper pour tous.

Le mardi 19/01, le montage définitif a été réalisé en classe entière : choix des vidéos, des photos, des transitions, de l’effet du titre… Après les différents essais, on savait à peu près quoi mettre pour approcher les 5 minutes « réglementaires ». Nous avons fait en direct les derniers enregistrements audio et écrit le générique. 4’57 » ! Parfait !

Un petit soucis technique est apparu à la relecture. Les volumes sonores se sont avérés vraiment différents, tout au long du film, en raison des différentes sources d’enregistrement. C’est assez désagréable. J’ai donc fait quelques modifications avec Imovie, plus simple pour moi, pour égaliser tout ça. J’en ai profité pour modifier le fond noir du générique et lui donner une couleur plus adaptée à notre projet, ainsi qu’un petit mot de félicitation pour les enfants. Mais c’est tout ! Les enfants ont vraiment tout fait : écriture du scénario, des textes, des interviews, des engagements…, prises de vues (photos et films avec appareils photo et tablettes de la circonscription), prises de sons (enregistreurs et tablettes), montage individuel avec Movie Maker, puis participation au montage collectif, réalisation de la maquette et des mascottes… Bref, un gros travail qui mérite d’immenses félicitations !

Le film est terminé. Il n’y a plus qu’à l’envoyer !

Mais le travail n’est pas terminé. Nous continuons nos séances en classe sur la biodiversité, afin d’en apprendre le plus possible dans ce domaine…

04/05 : Nous apprenons que nous n’avons pas gagné… Quelle déception ! Pourtant, notre film a plu. Nous sommes 2ème… Voici le message reçu pour nous annoncer le résultat.

Pour voir les films, vous pouvez aussi cliquer ici !

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2015-2016 – 02 Correspondance avec E. Brami

Dans le cadre de notre projet « Snapper pour tous », nous nous sommes inspirés d’un magnifique livre d’Elisabeth Brami et Bernard Jeunet :

Voyage à Poubelle Plage.

Les éditions du Seuil nous ont donné les autorisations nécessaires et nous ont permis de contacter les auteurs. Une correspondance a ainsi débuté avec Mme Brami, que je remercie une fois encore.

En voici la teneur…

Le mieux est de lire le livre avant de prendre connaissance de nos échanges, afin de saisir les multiples clins d’oeil d’Elisabeth Brami. Il est à la médiathèque de Carros, je vous encourage vivement à l’emprunter. Nous, nous l’avons acheté !

Madame Brami et Monsieur Jeunet,

Nous avons beaucoup aimé votre livre. Il nous inspire pour imaginer une petite vidéo sur la pollution aux plastiques en Méditerranée, que nous réalisons pour le concours « Snapper pour tous » organisé par le musée océanographique de Monaco.

Seriez-vous d’accord pour répondre à quelques questions ?

Nous vous remercions.

Les élèves de CM2 de l’école Paul Eluard

Carros, le 09/11/15

Avant de vous répondre (avec plaisir) j’avoue que je nage (ce qui rime bien avec Poubelle Plage) : pourriez-vous me dire ce que signifie « snapper ». En tant qu’écrivaine de langue française … j’aime le français et si c’est un mot à la mode américaine, eh bien j’adorerais que vous me trouviez sa traduction (sauf si elle n’existe pas) merci d’avance ! Evidemment je pourrais trouver la réponse sur Internet ou dans un dico, mais je préfère que vous fassiez l’effort de me répondre.

A présent, à moi de faire l’effort de répondre à vos questions !

  • – Pourquoi avez-vous écrit ce livre sous la forme d’un poème ?

–     Ce n’est pas un poème. C’est juste un texte écrit pour le plaisir de la rime. Tout ce qui rime n’est pas poésie ni poétique. Voyez dans la publicité par exemple, vous comprendrez. D’ailleurs, j’espère que vous lirez des poèmes (des vrais) qui ne riment pas forcément.

  • – Tous vos livres sont-ils des poèmes ?
  • –      En matière de poésie, j’ai écrit des albums « poétiques » qui rimaient ou pas comme : Couleur chagrin ou Des espérances.
  • Et d’autres qui rimaient sans être de la poésie : Roule ma poule (en « oul »)et  le Doudou de Tiloulou (en « ou » partout et jusqu’au bout)
  • Mais j’ai aussi publié 4 anthologies de poésies : un choix de poèmes de vrais poètes (Poèmes à vivre et à aimer, Poèmes à dire et à manger, Poèmes à lire et à rêver, Poèmes à rire et à jouer) parce que la poésie c’est important.
  • – À quel âge avez-vous commencé à écrire des livres ?
  • –      Autour de 10 ans. Je voulais déjà être écrivain.
  • – Pourquoi avez-vous choisi le thème de la plage ?
  • –    Je n’ai rien choisi. Ce sont les thèmes qui choisissent l’auteur. Pour moi, à partir d’un choc ou d’une émotion ou d’une colère. J’étais sur la belle plage belge d’Ostende, c’était le dernier jour de l’été et je me suis dit : si toutes les plages du monde pouvaient rester aussi belles ! et tout de suite cela a rimé avec poubelle et tous les dangers sont venus… en ribambelle au fil des rimes, très naturellement sous forme de carte postale de vacance adressée aux enfants.
  • – Grâce à votre livre, espérez-vous arrêter la pollution ?
  • –      Je n’espère plus grand chose du genre humain. Mon seul espoir réside encore en vous,  les enfants qui êtes l’avenir du monde. Avant que je reçoive l’illustration de B.Jeunet pour la double page « qui s’engage ? » tous les enfants que je rencontrais dans les classes levaient spontanément les bras juste à la lecture de mon texte.
  • – Pourquoi avez-vous fait appel à Bernard Jeunet, dont les illustrations sont très originales ?
  • –      Avec Bernard j’avais fait un premier livre très important et écrit grâce à lui et inspiré de ses sculptures papier : Sauve-toi, Elie. Un livre grave sur la guerre et les enfants juifs cachés. Quand j’ai écrit Poubelle Plage, j’ai pensé que toutes les raisons étaient réunies : on allait s’amuser sur un sujet moins tragique, il habite la Bretagne donc il irait ramasser des cochonneries sur la plage de chez lui, sa technique artistique démontre que l’on peut créer des œuvres à partir de papiers, emballages et objets de récupération : cela allait avec le sujet et l’esprit d’enfance.
  • Ce que je n’avais pas vu, c’est que dans les deux albums il s’agissait de sauver, de sauvetage, de risque de mort et que dans les deux cas je faisais appel aux enfants. Je m’en suis aperçue une fois Poubelle terminé, lorsque j’ai vu que sans y avoir vraiment pensé, Bernard avait créé une bouée de sauvetage par livre !!!!!!!!!
  • – Est-ce que vous avez travaillé ensemble pour ce livre ?
  • Oui, mais à distance. Par correspondance, lettres et envois d’images par courrier avec des enveloppes décorées magnifiquement de mouettes et de poissons, de timbres bleus ou maritimes, car Bernard Jeunet est aussi un artiste de « mail art », c’est à dire d’art postal. Il anime des ateliers et fait aussi des expos.

J’espère que mes réponses vous ont laissé sans voix, sinon à votre rage et à vos pages !! Courage  !

Elisabeth Brami

Bonjour Madame Brami,

Tout d’abord, seriez-vous d’accord pour que nous publiions notre conversation sur le site Web de l’école et dans notre journal  1 Monde 1 École  ?

Pour continuer, nous allons vous parler de notre projet. Nous avons été sélectionnés par le musée océanographique de Monaco pour participer à un concours qui s’intitule « Snapper pour tous ».

Snapper, en anglais d’Afrique du Sud (la Princesse Charlène est sud-africaine), signifie « Petit chenapan ». C’est aussi un ensemble d’espèces de poissons. Si cela vous intéresse, allez sur notre site Web, vous y trouverez une photo de snapper : http://www.ac-nice.fr/ia06/iencarros3v/eluard/site/articles.php?lng=fr&pg=56

Pour le concours, nous devons réaliser un reportage vidéo de 5 minutes. Nous avons choisi le thème de la pollution aux plastiques en Méditerranée. Nous avons décidé de réaliser une maquette et d’écrire un slam, qui s’inspirent de votre livre Voyage à Poubelle Plage. Une fois terminé, nous vous enverrons notre texte, qui s’engage à ne plus rimer en « age ».

Nous vous remercions de nous avoir répondu si chaleureusement.

Toutes nos sincères salutations et à très bientôt.

À Carros, le 17 novembre 2015
Les CM2 de Mme Pain

Chers enfants écolos de l’école,
Je vous remercie pour votre réponse et vos belles signatures multicolores.
Et vous donne mon accord pour utiliser nos échanges.
Je suis enfin éclairée sur le mot “snapper” grâce à vous et à votre invitation détournée à participer à votre concours. Je suis sûre que vous serez les meilleurs.
Quant à rimer : je sais bien que pour les rimes vous allez trouver autre chose que des rimes en “age” , car j’ai fait un carnage et ne vous en ai pas laissé beaucoup en partage !! Courage !! Et si vous êtes en panne, si je peux vous aider, ce sera avec plaisir.
On a parlé de vous au téléphone avec Bernard Jeunet. Je sais qu’il a aussi répondu à vos questions. Mais avec lui, pas autre chose que la correspondance “papier” !! à vous de vous débrouiller !!
Je vous embrasse tous ainsi que la fée Blandine qui a permis notre rencontre par livre et écran
Bonne inspiration et bonne fin d’année
élis@beth brami

PS puisque c’est “à bas le plastique”
Peut-être que les rimes en IQUE
Ce serait pratique ??
Mais je ne suis pas la reine du slam
A vous de voir comment ça rime et ça rame !
eb
Le 18/12/2015 :

Bonsoir Madame Brami,

Nous sommes en vacances, enfin ! Tous ravis, enfants comme enseignants… Et j’ai oublié à l’école les petits mots qu’ils vous avaient écrits… Certains n’ont même pas eu le temps de les saisir sur le fichier commun… Les enfants avaient tous écrit un petit message, pour vous raconter leur sortie à Monaco et vous souhaiter de bonnes fêtes et une excellente année. Et bien c’est loupé, mais sachez que l’intention y était. Le but de ce courriel était aussi de vous transmettre notre “slam”. Le voici donc en pièce jointe.

Je vous souhaite d’excellentes fêtes, et une merveilleuse année 2016 !

Blandine

Notre slam, dont nous parlons depuis un moment, ne sera dévoilé publiquement qu’après le 1er avril, date de dépôt de notre vidéo pour le concours « Snapper pour tous »…

Voici la réponse de Mme Brami, du 18/12/2015, titré :

Petit délire improvisé en forme de bravo et merci !

Chère maîtresse Blandine Pain
Ne vous excusez de rien
Les fins d’années sont fatigantes
Et celle-ci fut par trop stressante.
Savoir qu’existent leurs messages
Est déjà une joie sans partage
Et de lire le slam en PJ
M’a archi-épatée et ravie !

Bravo à tous les écriveurs
Merci à ces précieux sauveurs
On espère qu’ils n’oublieront pas
Tous leurs engagements et leur foi
Comme tant d’adultes qui s’en fichent
De laisser terre et mer en friche

Pour que le monde soit moins pourri
(il n’y a pas que votre mer chérie)
En plus de vider les poubelles
Il faudrait rendre l’humanité belle.
Elle a très besoin d’attention,
De paix et de résolutions,
d’amitié et de consolation.

Que votre 2016 rime avec fraise,
avec balèze et à l’aise Blaise !
Je croise doigts de pieds et de mains
Pour les slameurs de Blandine Pain
Qui remporteront le gros lot
Au concours Monaco-écolo.

élis@beth Brami, marraine de Poubelle-Plage
Et le 22/05 :

Chère Blandine Pain, Chers enfants de Poubelle -plage

je suis confuse d’avoir mis tant de temps à répondre aux moussaillons

(trop de livres en préparation (bravo pour les rimes en ON)

des voyages et trop d’occupation)

et je veux vous féliciter tous pour la vidéo anti-pollution

La deuxième place pourquoi donc ?

je suis sûre que les premiers avaient un « piston »

demandez à la maîtresse pour la définition.

enfin, j’ai trouvé belles vos voix, vos images et votre passion.

Vous êtes quand même en tête du peloton

et sur le podium car vous méritez une promotion.

je suis fière d’avoir soutenue votre mission

je vais parler de votre travail à la maison d’édition

merci de ma citation au générique

je vous embrasse, sauf oursins qui piquent !

bonne fin d’année

restez toujours aussi engagés

le monde a besoin de vous pour s’améliorer

sinon il va sombrer.

vive votre neuve génération

et vive Blandine Pain, chef de l’opération

élis@beth Brami

 

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2015-2016 – 03 FLG « Ma planète et moi »

Nous participons au FLG (Festival Littérature Genèse) sur le thème « Ma planète et moi ».

Pour cela, nous avons cherché des livres sur le thème de l’environnement. Nous avons sélectionné 6 livres qui nous ont plu :

La Montagne aux gorilles, d’Alain Surget (Calligram)

– Je te sauverai !, d’Eric Simard et Vincent Dutrait (Magnard)

– Au secours des kangourous (La cabane magique), de Mary Pope Osborne et Philippe Masson (Bayard Jeunesse)

– De l’air pour la planète (Les Sauvenature), de Jean-Marie Defossez (Flammarion)

– Voyage à poubelle plage, d’Elisabeth Brami et Bernard Jeunet (Éditions du Seuil)

– Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler, de Luis Sepulveda (Éditions du Seuil)

Sur ces livres, nous avons préparé des quiz, à l’aide du logiciel quizfaber.

Nous avons ensuite élu notre livre préféré. Il s’agit de Voyage à Poubelle Plage. Nous avons alors écrit, mis en voix et en image, un slam, à la manière d’Elisabeth Brami.

Vous pouvez voir le slam  en cliquant ici.

Voyage à Poubelle Plage nous a également inspiré pour réaliser notre film pour le projet Snapper pour tous, et nous avons entamé une correspondance avec Elisabeth Brami (à voir dans l’article « correspondance ») et Bernard Jeunet.

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2015-2016 – 08 Intervention sur les polymères
Le jeudi 21 avril 2016, Mlle Hector, qui est chercheuse, est venue dans notre classe, accompagnée de M. Giauffret, conseiller pédagogique en sciences. Elle nous a expliqué qu’elle travaillait dans un laboratoire et que toute la journée elle faisait des recherches sur les plastiques (les polymères).

Le plastique est extrait du pétrole. On peut transformer le pétrole en plastique en 1 heure, mais il faut 500 ans pour le dégrader. Il y a plusieurs types de plastique : des plastiques durs, des plastiques qui supportent la chaleur (le plastique des bouteilles de lait), le plastique des bouteilles d’eau…

Mlle Hector a cité Lavoisier, un scientifique du XVIIIème siècle : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

Les CM2 35

Interview :

Cet échange n’était pas destiné aux enfants, c’est pourquoi le contenu est souvent compliqué. Il s’agit d’un échange de questions et réponses entre la chercheuse et l’enseignante ayant pour but de préparer l’intervention de Mlle Hector auprès des élèves.

l’eau accélère-t-elle ou ralentit-elle la dégradation des polymères ?

L’eau ne ralentit pas la dégradation des polymères. Elle ne peut que l’accélérer. Cependant, les dégradations des différents matériaux seront plus ou moins rapides suivant la structure du matériau, sa forme ou encore le pH de l’eau.

Les plastiques réagissent-ils de façon différente selon leur composition ?

La structure des matériaux et leur forme influent énormément dans leur vitesse de dégradation. En effet, plus un matériau aura de surface de contact (c’est à dire s’il est en poudre, ou en film fin plutôt qu’un matériau massique) plus il se dégradera « rapidement ». Ensuite, plus le matériau sera composé de fonctions fragiles (c’est à dire des fonctions comportant des atomes d’oxygène, d’azote ou de soufre), plus il sera facile de le dégrader.

Pourquoi, au bout d’un certain temps, obtient-on une sorte de « soupe » faite de microplastiques ?

La « soupe » de microplastiques est due au fait que plus le matériau devient petit, plus il est difficile de le casser. En effet, la structure du plastique est faite de plein de petites molécules (appelées monomères). Quand celles-ci s’assemblent, on obtient un polymère. Cependant, les tensions qui s’exercent au sein de ce matériau facilitent la dégradation. Mais plus la chaine du polymère devient petite, plus ces tensions diminuent, diminuant ainsi la facilité de dégradation.

Que peut-on faire pour lutter contre ça ?

La meilleure manière de lutter contre ça serait de filtrer les plastiques (même si je sais qu’à très grande échelle cela semble impossible) car un polymère en soit n’est pas dangereux. Il devient dangereux lorsqu’il se dégrade (un monomère ou une petite molécule étant plus toxique qu’une grande) ou qu’un animal le mange.

Y a-t-il des moyens pour accélérer la décomposition ?

Le seul moyen d’accélérer la décomposition serait, dans certains cas (cela dépend de la structure), d’augmenter ou de descendre le pH de l’eau. Mais ceci entraînerait de gros dégâts sur la faune et la flore.

Des solutions pour lutter contre cette pollution sont-elles en voie d’être trouvées ?

Des solutions pour lutter contre la pollution existante ne sont pas encore en cours, d’après ce que je sais. Cependant, il existe de nombreuses recherches sur des matériaux nouvelle génération plus compatibles avec la bio-ressource. En effet, les polymères bio-sourcés connaissent un grand essor. Ils sont préparés soit à l’aide de petites molécules organiques naturelles (celles présentes dans les épices par exemple) soit préparés à l’aide de polymères extraits de la nature (tels que la cellulose, le chitosan ou encore le xylène qui sont tous les polymères présents dans l’écorce des arbres par exemple).
Quand a-t-on créé le plastique ?

Il faut d’abord savoir que les polymères sont soit synthétiques
(créés par l’homme) soit naturels.

Pour ce qui concerne les polymères en général, les hommes les ont toujours utilisés (fibre textile, caoutchouc naturel extrait de l’arbre…).

Pour ce qui concerne les polymères synthétiques, le premier a été préparé par Berthelot en 1866 en chauffant du styrène à 200°C et obtenant ainsi du polystyrène.

Puis au début du 20ème siècle, le caoutchouc synthétique et la bakélite ont vu le jour. Ceci a conduit à une forte industrialisation. Les polymères vinyliques (tel que le PVC) ont ensuite été découverts, avec toujours autant d’essor. En 1933, le polyéthylène a ensuite été créé (le polymère qui compose les sacs plastiques par exemple). Ce polymère est toujours préparé aujourd’hui à plusieurs dizaines de tonnes. En 1938, W. Carothers et son équipe de recherche (DuPont de Nemours) ont découvert le polyamide (ou communément appelé le nylon). Puis dans les années 1940-1950, les premiers polymères substitués avec les molécules fonctionnelles ont commencé à apparaître. Cependant, ceux-ci ont été préparés sans trop de sérieux. Et c’est ainsi qu’a pu être découvert l’importance de la préparation pour l’obtention d’un matériau résistant sur le long terme. Ensuite, ceci étant été découvert, des polymères dits à haute performance ont été découverts. Aujourd’hui, les polymères sont utilisés dans quasiment tous les domaines (de l’aéronautique à la médecine).
Pourquoi le plastique a-t-il envahi nos vies en si peu de temps ? Pourquoi une pollution d’une telle ampleur dans le monde ?

Les plastiques ont envahi nos vies car ils présentaient de bonnes conditions mécaniques mais ils étaient également légers. Ils ont ainsi pu remplacer le verre (pour les bouteilles), le métal (pour les radios, les téléphones…). Les plastiques étaient également faciles à préparer et ne coûtaient presque rien, ils ont donc été synthétisés à très grande échelle sans se soucier de l’impact.

Par ailleurs, durant ces années, on ne connaissait pas l’impact sur l’écologie (Par exemple, le polyéthylène met plus de 200 ans à se dégrader). On ne faisait donc pas attention aux endroits où on se débarrassait de ces plastiques, et ce dans le monde entier. Des décharges ont donc vu le jour et ce également dans les océans. Puis l’écologie est apparue et c’est depuis ce jour que l’on fait attention.

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2015-2016 – 09 Cueillette d’olives

Grâce à l’association « les jardins partagés » de Carros, 5 familles de l’école ont participé, en ce début des vacances scolaires, au ramassage des olives du terrain Jeoffrey, aux Plans de Carros.

Malgré le froid et le manque de soleil, la matinée a été très agréable, et nous y avons tous pris du plaisir, enfants comme adultes.

Nous avons d’abord gaulé les oliviers, puis ramassé les olives tombées dans les filets, et enfin trié les olives des feuilles. Une excellente récolte, qui sera bientôt portée au moulin du Broc, afin que tout le monde puisse récupérer un peu d’huile.

Merci aux participants pour cette belle matinée, et merci à M. Pettiti pour l’excellent pique-nique qu’il nous a préparé !

B. Pain, samedi 19 décembre 2015 !

Et le jeudi 4 février, chaque participant à la cueillette a reçu une bouteille d’huile d’olive, magnifiquement étiquetée ! Merci !