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Poésies

Mon stylo

Si mon stylo était magique,

Avec des mots en herbe,

J’écrirais des poèmes superbes,

Avec des mots en cage,

J’écrirais des poèmes sauvages.

Si mon stylo était artiste,

Avec des mots les plus bêtes,

J’écrirais des poèmes en fête,

Avec des mots de tous les jours,

J’écrirais des poèmes d’amour.

Mais mon stylo est un farceur

Qui n’en fait qu’à sa tête,

Et mes poèmes, sur mon cœur

Font des pirouettes.

Robert Gélis

Le cancre

Il dit non avec la tête

Mais il dit oui avec le cœur

Il dit oui à ce qu’il aime

Il dit non au professeur

Il est debout

On le questionne

Et tous les problèmes sont posés

Soudain le fou rire le prend

Et il efface tout

Les chiffres et les mots

Les dates et les noms

Les phrases et les pièges

Et malgré les menaces du maître

Sous les huées des enfants prodiges

Avec des craies de toutes les couleurs

Sur le tableau noir du malheur

Il dessine le visage du bonheur.

Jacques Prévert

Le cancre

Il dit non avec la tête

Mais il dit oui avec le cœur

Il dit oui à ce qu’il aime

Il dit non au professeur

Il est debout

On le questionne

Et tous les problèmes sont posés

Soudain le fou rire le prend

Et il efface tout

Les chiffres et les mots

Les dates et les noms

Les phrases et les pièges

Et malgré les menaces du maître

Sous les huées des enfants prodiges

Avec des craies de toutes les couleurs

Sur le tableau noir du malheur

Il dessine le visage du bonheur.

Jacques Prévert

septembre

octobre

Les deux sorcières

Deux sorcières en colère

Se battaient pour un balai.

C’est le mien, dit la première,

Je le reconnais !

Pas du tout, répondit l’autre,

Ce balai n’est pas le vôtre,

C’est mon balai préféré.

Il est en poils de sanglier,

Et je tiens à le garder !

Le balai en eut assez,

Alors soudain il s’envola,

Et les deux sorcières

Restèrent

Plantées là !

Corinne Albaut

Pour devenir une sorcière

A l’école des sorcières

On apprend les mauvaises manières

D’abord ne jamais dire pardon

Être méchant et polisson

S’amuser de la peur des gens

Puis détester tous les enfants

A l’école des sorcières

On joue dehors dans les cimetières

D’abord à saute-crapaud

Ou bien au jeu des gros mots

Puis on s’habille de noir

Et l’on ne sort que le soir

A l’école des sorcières

On retient des formules entières

D’abord des mots très rigolos

Comme « chilbernique » et « carlingot »

Puis de vraies formules magiques

Et là il faut que l’on s’applique.

Jacqueline Moreau

Pour devenir une sorcière

A l’école des sorcières

On apprend les mauvaises manières

D’abord ne jamais dire pardon

Être méchant et polisson

S’amuser de la peur des gens

Puis détester tous les enfants

A l’école des sorcières

On joue dehors dans les cimetières

D’abord à saute-crapaud

Ou bien au jeu des gros mots

Puis on s’habille de noir

Et l’on ne sort que le soir

A l’école des sorcières

On retient des formules entières

D’abord des mots très rigolos

Comme « chilbernique » et « carlingot »

Puis de vraies formules magiques

Et là il faut que l’on s’applique.

Jacqueline Moreau

Novembre

Trois feuilles mortes

Ce matin devant ma porte,

J’ai trouvé trois feuilles mortes.

La première aux tons de sang

M’a dit bonjour en passant

Puis au vent s’en est allée.

La seconde dans l’allée,

Au creux d’une flaque d’eau

A sombré comme un bateau.

J’ai conservé dans ma chambre

La troisième couleur d’ambre.

Quand l’hiver sera venu,

Quand les arbres seront nus,

Cette feuille desséchée,

Contre le mur accrochée

Me parlera des beaux jours

Dont j’attends le gai retour..

Raymond Richard

Trois feuilles mortes

Ce matin devant ma porte,

J’ai trouvé trois feuilles mortes.

La première aux tons de sang

M’a dit bonjour en passant

Puis au vent s’en est allée.

La seconde dans l’allée,

Au creux d’une flaque d’eau

A sombré comme un bateau.

J’ai conservé dans ma chambre

La troisième couleur d’ambre.

Quand l’hiver sera venu,

Quand les arbres seront nus,

Cette feuille desséchée,

Contre le mur accrochée

Me parlera des beaux jours

Dont j’attends le gai retour..

Raymond Richard

Trois feuilles mortes

Ce matin devant ma porte,

J’ai trouvé trois feuilles mortes.

La première aux tons de sang

M’a dit bonjour en passant

Puis au vent s’en est allée.

La seconde dans l’allée,

Au creux d’une flaque d’eau

A sombré comme un bateau.

J’ai conservé dans ma chambre

La troisième couleur d’ambre.

Quand l’hiver sera venu,

Quand les arbres seront nus,

Cette feuille desséchée,

Contre le mur accrochée

Me parlera des beaux jours

Dont j’attends le gai retour..

Raymond Richard

Dans la hotte du Père Noël

Dans la hotte du père Noël

Il y a un ourson à bretelles

Pour Annabelle,

Deux châteaux forts

Pour Victor

Trois marionnettes à fils

Pour Cécile

Et quatre masques de dragons futés

Pour Timothée

Et puis, dans la hotte du Père Noël

Il y a cinq boîtes de caramels.

Pour qui donc, je me le demande ?

Pour la Mère Noël, cette gourmande !

Mymi Doinet

En attendant Noël

Il fallait s’en douter, des mois de l’année,

Décembre est le préféré des enfants.

Dès le premier jour, dans le calendrier

Ils découvrent leur surprise de l’Avent.

Petit à petit on décore les maisons,

On prépare sa liste de cadeaux,

On sort les guirlandes des cartons

Afin que le sapin soit le plus beau !

Puis on écrit sa lettre au Père Noël

En espérant avoir été bien sage.

Cette année encore, la fête sera belle

Et le traineau magique fera son voyage.

Enfin, après une belle nuit de réveillon,

Y aura-t-il des cadeaux sous le sapin ?

On se précipite, on fait des bonds,

Super ! Des jouets, il y en a plein !

Karine Persillet

En attendant Noël

Il fallait s’en douter, des mois de l’année,

Décembre est le préféré des enfants.

Dès le premier jour, dans le calendrier

Ils découvrent leur surprise de l’Avent.

Petit à petit on décore les maisons,

On prépare sa liste de cadeaux,

On sort les guirlandes des cartons

Afin que le sapin soit le plus beau !

Puis on écrit sa lettre au Père Noël

En espérant avoir été bien sage.

Cette année encore, la fête sera belle

Et le traineau magique fera son voyage.

Enfin, après une belle nuit de réveillon,

Y aura-t-il des cadeaux sous le sapin ?

On se précipite, on fait des bonds,

Super ! Des jouets, il y en a plein !

Karine Persillet

Décembre

Janvier

Bonne année !

Nouvelle année, que nous apporteras-tu ?

Du bonheur pour réchauffer nos cœurs ?

De la joie pour être heureux chaque mois ?

De la gaieté pour jouer et chanter ?

De la réussite pour travailler vite ?

Nouvelle année, que nous apporteras-tu ?

Dès l’instant où tu choisis d’être joyeux,

Appelle tes amis et joue avec eux.

Ouvre-leur ton cœur et toute l’année

Je te promets que vous serez heureux.

Fabienne Berthomier

Vive la galette !

Toute ronde et toute dorée,

Elle est la star du mois de janvier.

En Provence, c’est une brioche sucrée

De fruits confits bien décorée.

Mais, le plus souvent, on la connaît

Dans sa belle robe de pâte feuilletée.

Chaude lorsqu’elle sort du four

Avec délices on la savoure !

Mais cette demoiselle a deux secrets

Que tous les gourmands espèrent dévoiler.

Dans la délicieuse crème très appréciée

Se cachent une fève et un petit sujet.

Lorsqu’on découvre l’un des deux

Cette galette fait des heureux !

Une couronne vient alors parer

Les rois et reines de la journée !

Karine Persillet

Le matin des étrennes

Ah ! Quel beau matin, que ce matin des étrennes !

Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes.

Dans quelque songe étrange où l’on voyais joujoux,

Bonbons habillés d’or, étincelant bijoux

Tourbillonner, danser une danse sonore,

Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore.

On s’éveillait matin, on se levait joyeux

La lèvre affriandée, en se frottant les yeux…

On allait, les cheveux emmêlés sur la tête

Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête

Et les petits pieds nus effleurant le plancher,

Au portes des parents, tout doucement toucher…

On entrait !… Puis, alors, les souhaits … en chemise,

Les baisers répétés, et la gaieté permise ;

Arthur Rimbaud

Février

L’hiver est là !

L’automne a laissé sa place à l’hiver,

Partout plus une trace de vert.

Les feuilles ont complètement disparu,

Laissant les branches entièrement nues.

Les montagnes se parent de blanc.

Les flocons de neige tombent doucement.

La nature semble s’être endormie,

L’écho résonne au moindre bruit.

Le froid s’étend dans la vallée,

Le soleil brille sur les sommets.

Echarpes, gants, bonnets sont de sortie

Mais quel plaisir de rester au lit !

Karine Persillet

Chanson pour les enfants l’hiver

Dans la nuit de l’hiver

Galope un grand homme blanc.

C’est un bonhomme de neige

Avec une pipe en bois,

Un grand bonhomme de neige

Poursuivi par le froid.

Il arrive au village.

Voyant de la lumière

Le voilà rassuré.

Dans une petite maison

Il entre sans frapper,

Et pour se réchauffer,

S’assoit sur le poêle rouge,

Et d’un coup disparaît

Ne laissant que sa pipe

Au milieu d’une flaque d’eau,

Ne laissant que sa pipe

Et puis son vieux chapeau.

Jacques Prévert

Chanson pour les enfants l’hiver

Dans la nuit de l’hiver

Galope un grand homme blanc.

C’est un bonhomme de neige

Avec une pipe en bois,

Un grand bonhomme de neige

Poursuivi par le froid.

Il arrive au village.

Voyant de la lumière

Le voilà rassuré.

Dans une petite maison

Il entre sans frapper,

Et pour se réchauffer,

S’assoit sur le poêle rouge,

Et d’un coup disparaît

Ne laissant que sa pipe

Au milieu d’une flaque d’eau,

Ne laissant que sa pipe

Et puis son vieux chapeau.

Jacques Prévert

Mars

Giboulées

La pluie éparpille un bouquet

De perles tièdes et légères.

On entend chanter les bergères

Et les oiseaux dans les bosquets.

Le soleil joue à cache-cache

Avec les gros nuages gris.

Les moutons blancs, les veaux, les

vaches,

Dans les prés semblent tout surpris.

Et voici que parmi l’ondée,

Comme au fond d’un vrai pastel,

On voit monter, arche irisée,

Le pont joyeux de l’arc en ciel.

Raymond Richard

Giboulées

La pluie éparpille un bouquet

De perles tièdes et légères.

On entend chanter les bergères

Et les oiseaux dans les bosquets.

Le soleil joue à cache-cache

Avec les gros nuages gris.

Les moutons blancs, les veaux, les

vaches,

Dans les prés semblent tout surpris.

Et voici que parmi l’ondée,

Comme au fond d’un vrai pastel,

On voit monter, arche irisée,

Le pont joyeux de l’arc en ciel.

Raymond Richard

Giboulées

La pluie éparpille un bouquet

De perles tièdes et légères.

On entend chanter les bergères

Et les oiseaux dans les bosquets.

Le soleil joue à cache-cache

Avec les gros nuages gris.

Les moutons blancs, les veaux, les

vaches,

Dans les prés semblent tout surpris.

Et voici que parmi l’ondée,

Comme au fond d’un vrai pastel,

On voit monter, arche irisée,

Le pont joyeux de l’arc en ciel.

Raymond Richard

Avril

Odile

Odile rêve au bord de l’île,

Lorsqu’un crocodile surgit;

Odile a peur du crocodile

Et lui évitant un « ci-gît »,

Le crocodile croque Odile.

Caï raconte ce roman,

Mais sans doute Caï l’invente,

Odile alors serait vivante

Et, dans ce cas, Caï ment.

Un autre ami d’Odile, Alligue,

Pour faire croire à cette mort,

Se démène, paye et intrigue,

D’aucuns disent qu’Alligue a tort.

.

Jean Cocteau

Odile

Odile rêve au bord de l’île,

Lorsqu’un crocodile surgit;

Odile a peur du crocodile

Et lui évitant un « ci-gît »,

Le crocodile croque Odile.

Caï raconte ce roman,

Mais sans doute Caï l’invente,

Odile alors serait vivante

Et, dans ce cas, Caï ment.

Un autre ami d’Odile, Alligue,

Pour faire croire à cette mort,

Se démène, paye et intrigue,

D’aucuns disent qu’Alligue a tort.

.

Jean Cocteau

Le chat

De sa fourrure blonde et brune

Sort un parfum si doux, qu’un soir

J’en fus embaumé pour l’avoir

Caressé une fois, rien qu’une.

C’est l’esprit familier du lieu ;

Il juge, il préside, il inspire

Toutes choses dans son empire ;

Peut-être est-il fée, est-il Dieu ?

Quand mes yeux, vers ce chat que j’aime

Tirés comme par un aimant,

Se retournent docilement

Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement

Le feu de ses prunelles pâles,

Clairs fanaux, vivantes opales,

Qui me contemplent fixement.

Charles Beaudelaire

Mai

L’air en conserve

Dans une boîte, je rapporte

Un peu de l’air de mes vacances

Que j’ai enfermé par prudence.

Je l’ouvre ! Fermez bien la porte !

Respirez à fond ! Quelle force !

La campagne en ma boîte enclose

Nous redonne l’odeur des roses,

Le parfum puissant des écorces,

Les arômes de la forêt…

Mais couvrez-vous bien, je vous prie,

Car la boîte est presque finie :

C’est que le fond de l’air est frais..

Jacques Charpentreau

L’air en conserve

Dans une boîte, je rapporte

Un peu de l’air de mes vacances

Que j’ai enfermé par prudence.

Je l’ouvre ! Fermez bien la porte !

Respirez à fond ! Quelle force !

La campagne en ma boîte enclose

Nous redonne l’odeur des roses,

Le parfum puissant des écorces,

Les arômes de la forêt…

Mais couvrez-vous bien, je vous prie,

Car la boîte est presque finie :

C’est que le fond de l’air est frais..

Jacques Charpentreau

L’air en conserve

Dans une boîte, je rapporte

Un peu de l’air de mes vacances

Que j’ai enfermé par prudence.

Je l’ouvre ! Fermez bien la porte !

Respirez à fond ! Quelle force !

La campagne en ma boîte enclose

Nous redonne l’odeur des roses,

Le parfum puissant des écorces,

Les arômes de la forêt…

Mais couvrez-vous bien, je vous prie,

Car la boîte est presque finie :

C’est que le fond de l’air est frais..

Jacques Charpentreau

Juin

La fourmi et la cigale

La Fourmi, ayant stocké

Tout l’hiver

Se trouva fort encombrée

Quand le soleil fut venu :

Qui lui prendrait ces morceaux

De mouches ou de vermisseaux ?

Elle tenta de démarcher

Chez la Cigale sa voisine,

La poussant à s’acheter

Quelque grain pour subsister

Jusqu’à la saison prochaine.

 » Vous me paierez, lui dit-elle,

Après l’oût, foi d’animal,

Intérêt et principal. « 

La Cigale n’est pas gourmande :

C’est là son moindre défaut.

 » Que faisiez-vous au temps froid ?

Dit-elle à cette amasseuse.

-Nuit et jour à tout venant

Je stockais, ne vous déplaise.

-Vous stockiez ? j’en suis fort aise ;

Eh bien ! soldez maintenant. »

Françoise Sagan

La fourmi et la cigale

La Fourmi, ayant stocké

Tout l’hiver

Se trouva fort encombrée

Quand le soleil fut venu :

Qui lui prendrait ces morceaux

De mouches ou de vermisseaux ?

Elle tenta de démarcher

Chez la Cigale sa voisine,

La poussant à s’acheter

Quelque grain pour subsister

Jusqu’à la saison prochaine.

 » Vous me paierez, lui dit-elle,

Après l’oût, foi d’animal,

Intérêt et principal. « 

La Cigale n’est pas gourmande :

C’est là son moindre défaut.

 » Que faisiez-vous au temps froid ?

Dit-elle à cette amasseuse.

-Nuit et jour à tout venant

Je stockais, ne vous déplaise.

-Vous stockiez ? j’en suis fort aise ;

Eh bien ! soldez maintenant. »

Françoise Sagan

La fourmi et la cigale

La Fourmi, ayant stocké

Tout l’hiver

Se trouva fort encombrée

Quand le soleil fut venu :

Qui lui prendrait ces morceaux

De mouches ou de vermisseaux ?

Elle tenta de démarcher

Chez la Cigale sa voisine,

La poussant à s’acheter

Quelque grain pour subsister

Jusqu’à la saison prochaine.

 » Vous me paierez, lui dit-elle,

Après l’oût, foi d’animal,

Intérêt et principal. « 

La Cigale n’est pas gourmande :

C’est là son moindre défaut.

 » Que faisiez-vous au temps froid ?

Dit-elle à cette amasseuse.

-Nuit et jour à tout venant

Je stockais, ne vous déplaise.

-Vous stockiez ? j’en suis fort aise ;

Eh bien ! soldez maintenant. »

Françoise Sagan

Devoirs

Lundi 14 octobre

– signer cahiers et fichier de maths

– copier le texte de la dictée évaluation sur la fiche d’histoire de l’art

– CM : éva gram 1 et 2

Mardi 15 octobre

– relire le texte de fluence (1° fois)

– évaluation de sciences

Jeudi 17 octobre

– recopier les mots pour la dictée sur le répertoire et les apprendre

– relire le texte de fluence (2° fois)

– revoir sérieusement conj 1 et 2

– apprendre la leçon de géographie

Vendredi 18 octobre

– dictée de mots invariables n°3

– relire le texte de fluence (3° fois)

– poésie en entier

– activités rituelles semaine n°5