École Publique Alain Péglion 28 bis avenue Germaine 06300 Nice Tél. 04 97 12 12 30 ecole.0060450G@ac-nice.fr |
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Nice, le 30 12 2009 |
CONSEIL D’ECOLE du vendredi 4 décembre 2009 de 18h15 à 20h45
COMPTE RENDU
Présents :
Mesdames Delporte-Guintrand, Grimaldi, Vallée, Monsieur Leccia, représentants élus des parents des élèves ;
Mlle. Ancolio, enseignante de la classe de GS-CP-CE1-CE2 ;
M. Boulle, directeur de l’école et enseignant de la classe de CE2-CM1-CM2 (secrétaire de séance).
Invités :
Messieurs Basso, Président de l’association de sauvegarde du site du Mont Boron, et Royer, Vice-président ;
Messieurs Drouin Laurent et Pierre, architectes D.P.L.G. à Nice et anciens élèves de l’école Alain Péglion ;
Excusé :
M. Azinheirinha, Adjoint au Maire de Nice, Délégué à l’Éducation, à la Jeunesse, à l’Animation et aux Loisirs ;
Absents :
Mlle. Brenier, Conseillère Municipale ;
M. Cagnoli, Inspecteur de l’ Éducation Nationale, chargé de la circonscription Nice 1.
(Les débats ont été enregistrés pour permettre un compte-rendu aussi fidèle que possible, malgré quelques nécessaires résumés-synthèses.)
1. – Représentation de la Ville de Nice au conseil d’école de l’école Alain Péglion.
Monsieur Boulle porte à la connaissance du conseil d’école, le courrier électronique de Monsieur Lauriano Azinheirinha, Adjoint au Maire de Nice délégué à l’Education à la Jeunesse à l’Animation et aux Loisirs, reçu le jour même à 15h, en réponse au compte-rendu du conseil du 23 10 2009. Ce courrier en neuf points apporte un certain nombre de réponses éclairant certaines interrogations qui étaient demeurées après le courrier de Monsieur Dejeandile, en réponse au conseil d’école de juin 2009. Bon nombre de mentions positives dans ces réponses, honore le travail de ce conseil, pour tenter d’améliorer encore certains points du fonctionnement et de l’efficacité de l’école Alain Péglion. Il en sera fait état au fil de l’avancée des points de l’ordre du jour qui peuvent s’y référer.
Par ailleurs, Monsieur Boulle précise quelles ont été les modalités de communication avec Mademoiselle Marine Brenier, Conseillère Municipale affectée à la représentation de la Ville de Nice au conseil d’école de l’école Alain Péglion, depuis janvier 2009, avec la directrice et le directeur qui se sont succédés pendant cette période. Mademoiselle Marine Brenier a été destinataire, par courrier électronique, des invitations, ordres du jour et comptes-rendus des quatre conseils d’école ayant eu lieu depuis janvier 2009. L’école n’a jamais reçu aucune réponse, d’aucune nature à ces courriers, ni n’a eu l’occasion de recevoir Mademoiselle Marine Brenier. Monsieur Boulle a essayé en novembre 2009, d’informer Mademoiselle Marine Brenier par l’intermédiaire du Cabinet du Maire de Nice, tous les numéros de téléphone pour la joindre ayant été donnés à l’école par plusieurs sources s’étant avérés erronés, du souhait du conseil d’école d’avoir une réponse à ces différents courriers. L’interlocuteur téléphonique au Cabinet du Maire a pris note de l’objet de l’appel, a précisé qu’il transmettrait cette demande. Cette démarche aussi est restée sans réponse.
Madame Alziari-Nègre, Adjoint au Maire de Nice de territoire, avait participé à tous les conseils d’école de l’année scolaire 2008-2009, y compris après janvier 2009. Monsieur Boulle avait pensé, qu’après l’affectation de Mademoiselle Marine Brenier en janvier 2009, Madame Alziari-Nègre avait participé aux conseils d’école de mars et juin 2009, au titre de son mandat d’Adjoint au Maire de Nice de territoire, et qu’à ce titre elle souhaiterait continuer de faire profiter l’école de son action positive, au cours des conseils suivants, en plus de l’affectation de Mademoiselle Marine Brenier. Malheureusement, à réception du compte-rendu du conseil d’école du 23 10 dernier, Madame Alziari-Nègre a demandé à Monsieur Boulle de prendre acte de la fin de sa participation aux conseils d’école de l’école Alain Péglion, considérant qu’après la fin de l’année scolaire dernière elle doit y être remplacée par Mademoiselle Marine Brenier. Monsieur Boulle regrette la fin de cette coopération efficace.
2. – Approbation du compte-rendu du conseil d’école du 23 10 2009.
Le compte-rendu du conseil d’école du 23 10 2009 est approuvé à l’unanimité des membres du conseil présents.
3. – Demande de parents du quartier formulée au travers de l’association de Sauvegarde du site du Mont Boron.
Monsieur Basso porte à la connaissance du conseil d’école, la demande de parents du quartier faite aux membres du bureau de l’association de sauvegarde du site du Mont Boron, qui souhaiteraient voir rouvertes toutes les sections d’école maternelle. Monsieur Basso explique avec Madame Grimaldi que lorsque des parents ont fait commencer leur scolarité à leurs enfants dans d’autres écoles du quartier, en petite et moyenne section de maternelle, ils ne reviennent pas toujours à l’école Alain Péglion à partir de la grande section de maternelle, même s’ils habitent dans son secteur. Monsieur Basso précise encore qu’il souhaite à titre personnel « garder cette petite école, parce qu’elle est ravissante » et que si le conseil en est d’accord et si c’est possible, il fera une intervention dans ce sens auprès de Monsieur Eric Ciotti.
Monsieur Boulle rappelle que, comme l’a également rappelé en mai 2009 par un courrier Madame l’Inspectrice de l’Education Nationale, après la demande formulée au printemps 2009 par Madame Mannucci l’ex-directrice, les locaux de cette école ne sont pas adaptés aux âges scolaires des petite et moyenne sections de maternelle. Depuis plusieurs années, les conditions matérielles possibles à l’école Alain Péglion, ont à juste titre conduit les enfants de 3, 4 et 5 ans à être orientés au moment de l’inscription vers d’autres écoles du quartier : Terra Amata et Col de Villefranche. Il est vrai, comme cela avait été évoqué au précédent conseil d’école, que cela pose un problème de recrutement de ces élèves à l’école Alain Péglion, certains n’y revenant pas à partir de la grande section, après avoir commencé leur scolarité ailleurs. Cependant l’école Alain Péglion, cette année encore, n’est pas en péril par le fait d’une baisse massive d’effectif, grâce notamment à des inscriptions en GS, CP, CE1 et autres, liés à des parents nouvellement résidant dans le quartier (20 élèves dans la classe de GS-CP-CE1-CE2, et 21 élèves dans la classe de CE2-CM1-CM2.). Les petits locaux de l’école font le plein et semblent devoir continuer à être très fréquentés dans les proches années futures, au vu de la répartition assez régulière des effectifs sur tous les niveaux. Madame Vallée rappelle qu’il y a plusieurs années, c’était le local servant actuellement de bureau à l’économat, de vestiaire aux agents municipaux et de BCD à la classe du bas, qui servait de dortoir aux élèves de petite et moyenne sections qui étaient accueillis à l’époque ; époque à laquelle d’ailleurs le réfectoire n’existait pas et où tous les élèves déjeunaient en restauration scolaire, dans leurs salles de classe, sur des plateaux. Monsieur Basso mentionne que « l’optique » dans ces années là était de faire disparaître l’école et que l’association qu’il préside avait réagi pour demander son maintien, après qu’un petit réfectoire eut été aménagé sans que le permis de construire accordé à l’époque, pour un projet finalement jugé trop coûteux, eut été utilisé. A la demande de Madame Grimaldi, Monsieur Boulle rappelle comment dès 1907 la Villa Dalbéra, maison construite à la fin du XIXe siècle, est louée par M. Dalbéra à la Ville de Nice pour devenir l’école du Mont Boron, le bâtiment étant par la suite acquis par la Municipalité dans les années 30. Madame Grimaldi pose au conseil d’école la question de la viabilité éventuelle de l’école Alain Péglion si elle était réorganisée sur trois niveaux, dans le cas où la mairie de Nice déciderait d’investir dans le réaménagement de l’étage de l’ancien appartement de fonction, pour permettre l’accueil d’élèves de petite et moyenne section de maternelle. Monsieur Boulle voit dans cette suggestion une restructuration de grande ampleur de l’établissement dont le temps des travaux considérables nécessaires dépasseraient probablement des vacances scolaires, sans peut-être qu’il reste possible de faire cohabiter dans ces petits locaux du temps scolaire et des travaux de cette importance. Monsieur Boulle refait lecture au conseil d’école du courrier de refus motivé de réouverture de moyenne section maternelle par l’inspectrice de l’Education Nationale de la circonscription Nice 1, en réponse à la demande de Madame Mannucci ex-directrice, en fin d’année scolaire dernière, fondée sur les demandes de parents du quartier déjà relayées jusqu’à l’école : « Madame la directrice, l’ouverture d’une moyenne section à l’école Alain Péglion n’est pas envisageable compte tenu de l’inadaptation des locaux scolaires aux besoins et aux normes de construction exigées pour l’accueil des élèves de cet âge. Les faibles effectifs prévisionnels d’élèves inscrits à ce jour dont vous me faites part ci-dessous ne justifient pas une demande d’ouverture de moyenne section. Il conviendra de modifier la composition des classes pour permettre une répartition équilibrée des effectifs… ». Les parents présents au conseil, s’interrogent sur ce que peuvent être les normes de construction dont il est question dans cette réponse. Les enseignants évoquent les espaces inexistants qu’il serait possible de dédier aux jeux, les espaces dévolus aux activités de motricité à cet âge de la scolarité et les espaces réservés à la sieste de ces élèves également impossibles à trouver dans les locaux de l’école Alain Péglion, sans être sûrs d’apporter une réponse complète à ce sujet. Monsieur Basso précise l’intention de son association d’être un relais pour les demandes écrites éventuelles des familles, pour les aider, sans que cela lui semble pouvoir être fait cette année, en intervenant le cas échéant auprès du député ou d’autres instances (CUER ?? mal audible sur l’enregistrement.). Monsieur Boulle ajoute que les parents d’élèves délégués élus à l’école Alain Péglion seraient dans leur rôle également, en relayant ces demandes. Madame Grimaldi prend les coordonnées électroniques de Monsieur Royer, afin de pouvoir être en contact sur ces questions.
4. – Travaux pour compléter la pratique de l’E.P.S. dans cette école (rappel), et que les toilettes de l’école soient chauffés l’hiver.
Monsieur Basso regrette que les problèmes personnels éprouvants qu’il a dû affronter cette année, ne lui aient pas permis de rechercher le dossier du permis de construire qui avait été accordé pour une extension du bâtiment de l’école, au moment de la construction du réfectoire, comme il en avait formulé le projet l’année scolaire dernière. Cette attribution de permis de construire daterait d’après lui d’il y a un peu moins d’une dizaine d’années.
Monsieur Drouin précise qu’après sa recherche récente parmi les documents qui régissent l’urbanisme local, il n’est pas très optimiste quant aux extensions possibles à l’école Alain Péglion. Messieurs Basso et Drouin s’accordent pour dire que le règlement d’urbanisme est très strict dans le secteur de l’école. Monsieur Basso rappelle qu’à l’époque de l’instruction du permis de construire qui avait été accordé pour le local à destination de restauration scolaire, il avait fallu « jouer sur quelques centimètres » pour des travaux qui ayant été estimés à 550 000 francs avaient finalement été considérés comme trop onéreux, avant qu’une solution différente soit choisie et mise en œuvre. Monsieur Drouin ajoute qu’il est envisageable de faire des travaux dans un bâtiment existant sans augmenter les surfaces ; par contre rajouter des choses à l’extérieur, c’est vraiment problématique. D’après Monsieur Drouin, le règlement fait qu’il pourrait éventuellement être rajouté quelque chose le long de la rue, a condition que le terrain où est implantée l’école mesure au moins 500 m2, ce qui reste incertain sans mesures précises.
Monsieur Boulle précise que l’idée poursuivie au moment où Monsieur Drouin a proposé sa généreuse coopération, a été que les améliorations nécessaires au fonctionnement de l’école Alain Péglion, suite à la réponse faite par Monsieur Dejeandile en juillet dernier, puissent être réalisées sans permis de construire, mais avec une simple déclaration de travaux pour changement d’affectation de locaux existants, s’agissant de concevoir des aménagements fonctionnels a minima, préservant le site et les conditions du règlement d’urbanisme. Monsieur Drouin ajoute qu’une déclaration de travaux est comme un permis de construire. Madame Grimaldi interroge sur les formalités requises pour des installations démontables. Monsieur Drouin rapporte l’absence de définition précise de cette notion, recueillies auprès d’instructeurs des permis de construire à la mairie de Nice, qui ne savent pas très bien comment préciser les choses a priori. Monsieur Drouin ajoute qu’en considérant les deux projets conjoints d’extension du préau avec possibilité éventuelle de fermeture et d’aménagement des toilettes existants pour qu’ils puissent être chauffés, sachant qu’on n’aura pas le droit de créer de surface supplémentaire, il convient de distinguer les surfaces qui vont être prises en compte ou non. Si on fait un préau qui est totalement ouvert, ce ne sera pas une surface qui entrera en ligne de compte. Pour les sanitaires il serait peut-être possible d’aménager avec des parois plastiques « style démontables ». Mais l’ensemble reste très flou, sans que Monsieur Drouin ne soit parvenu à obtenir des certitudes, « parce dès que l’on veut construire ici, ça devient très compliqué ». Pour tout projet, Monsieur Drouin dit qu’il faudrait voir avec Madame Garreau, directrice des permis de construire, pour savoir ce qui pourrait avoir gain de cause. Monsieur Basso, rappelant qu’il a travaillé dix-sept ans aux permis de construire de la Ville de Nice, pense que les toilettes ne devraient en principe pas entrer en surface « hors œuvre ». Monsieur Drouin pense avoir lu qu’à partir du moment où ils deviendraient local fermé, ils deviendraient « surface hors œuvre nette » et si on lit les textes, on n’a droit à rien. L’incertitude demeure sur la classification qui serait faite d’une fermeture démontable, restant à discuter avec les services compétents, en lisant entre les lignes, en poussant des investigations techniques plus approfondies. Les toilettes existants ouverts, n’existent administrativement nulle part en tant que surface construite et l‘ancien bâtiment qui était accolé à l’école, toujours mentionné au cadastre, mais ayant été démoli, ne peut être pris en compte dans une nouvelle instruction de permis de construire ou de déclaration de travaux, qui devrait reposer sur des photos récentes, prouvant l’existence réelle des surface construites prises en compte. Des investigations plus approfondies s’imposent pour améliorer l’aménagement sans créer de nouvelles surfaces construites. Monsieur Drouin ré-évoque la possibilité d’aménager l’espace le long de l’impasse, dans la cour du bas, mais cette suggestion est écartée d’emblée par des membres du conseil qui n’y voient que des inconvénients du point de vue du fonctionnement de l’école. Monsieur Boulle précise que l’amélioration du petit préau existant résiderait moins dans sa fermeture que dans son extension en surface et en l’utilisation de portants qui sur cette largeur de moins de 15 mètres permettrait un espace sans pilier de soutènement comme ceux qui font obstacle actuellement à l’activité physique, sans compter le changement de revêtement du sol devant également devenir plus propice aux activités gymniques, d’expression et autres activités d’E.P.S. actuellement impossibles à l’école Alain Péglion. Monsieur Drouin, après ses recherches et ces conseils très documentés, ainsi que Monsieur Basso sur la base de sa grande expérience de ce service, s’accordent pour dire qu’il convient maintenant de faire des propositions plus avancées aux services concernés, proposer des descriptifs d’aménagements à réaliser, pour voir ce qu’ils seraient en mesure d’accepter.
Monsieur Boulle donne lecture au conseil de la réponse écrite de Monsieur Azinheirinha à ce point de l’ordre du jour : « Je mesure tout à fait la difficulté pour les élèves qui ont la chance de fréquenter l’école Alain Péglion, située dans un cadre unique, de pratiquer les activités sportives. Je m’engage à mandater la Direction Adjointe de l’Education pour une recherche de solution palliative, terrain ou site de proximité pouvant permettre la pratique d’une activité sans perte de temps excessive. » Madame Grimaldi interroge sur l’éventuel espace qui pourrait exister pour cela sur la plateau du Mont Boron. Monsieur Basso évoque une activité de pose de nichoirs, conduite semble-t-il avec les élèves il y a plusieurs années. Monsieur Boulle rappelle quelles sont les activités qui sont dans les programmes de l’Education Nationale et qui ne peuvent être pratiquées pendant les six années que peut durer la scolarité d’un(e) élève à l’école Alain Péglion : « activités physiques d’expression, danse, gymnastique, lutte, certains jeux d’opposition qui nécessitent un sol adapté… ». Monsieur Boulle précise encore que tout déplacement des classes de l’école Alain Péglion vers d’autres installations que celles disponibles à l’école, s’assortit inévitablement d’un temps minimal de transport de plus d’une heure (souvent beaucoup plus), incluant déjà les vingt minutes nécessaires à l’aller et retour à pied, à travers la forêt, pour être pris en charge à l’endroit le plus proche où un bus peut accéder, en plus du temps mis par l’autocar occasionnellement pris dans les difficultés de circulation. M. Basso ajoute que c’est ce qui lui a été répondu et qu’il trouve ça absurde.
Monsieur Boulle rappelle que lorsque pour la première fois il avait fait mention des difficultés rencontrées par cette école pour la pratique de l’E.P.S. (conseils d’école de novembre 2008), la demande avait été de suggérer la mise à disposition ou la création d’une salle municipale polyvalente de quartier ouverte à tous (≈ 70 m2), distante d’au plus 5 à 10 minutes à pied de l’école et réservant une petite partie de ses horaires de disponibilité à l’école Alain Péglion (≈ 7h hebdomadaires). Les frais engagés par la Ville de Nice seraient ainsi mieux rentabilisés, cet équipement faisant actuellement je crois, complètement défaut dans le quartier proche. Madame Vallée et d’autres Membres du conseil s’interrogent, sans trouver de réponse certaine, sur les solutions qui sont mises en œuvre dans ce domaine à l’école du Col de Villefranche, cet établissement semblant, selon Madame Delporte-Guintrand, disposer d’espaces polyvalents fermés qui permettent toutes les activités. Monsieur Royer fait mention du « projet pour un euro » actuellement en cours de réalisation au fort du Mont Boron qui permettrait peut-être de faire une belle salle. Monsieur Boulle décrit les travaux considérables qui y sont réalisés en ce moment et que ses élèves et lui ont eu l’occasion d’observer lors de la dernière séance d’éducation physique qui les a conduits à passer par l’espace ouvert au public à proximité du fort. Monsieur Royer évoquant l’idée de collectif, au bénéfice du quartier, qui prévaut sur la création d’un espace polyvalent dans le secteur, met en relation cela avec le réaménagement du fort et la partie du projet qui prévoit une ouverture au public. Il s’interroge sur la possibilité d’obtenir quelque chose pour le quartier et pour l’éducation des enfants, dans cet espace existant. Madame Grimaldi émet l’hypothèse de pouvoir dédier quelques mètres carrés aux besoins évoqués au cours de ce conseil. Madame Vallée imagine comment un espace pourrait y être mis à disposition quelques heures, pour l’école. Monsieur Boulle pense qu’il ne s’agit à ce jour que des aménagements liés à l’espace d’une fondation pour l’architecture contemporaine, imaginée et pilotée par Monsieur Jean Nouvel, mais ajoute que ce serait une solution formidable pour les élèves de cycle 3 de l’école, dès que 60 m2 avec un sol adapté seraient disponibles deux fois une heure trente par semaine, d’octobre à avril. M. Basso propose de suggérer à la municipalité d’entrer en contact avec Monsieur Nouvel afin de lui demander s’il serait d’accord pour céder une possibilité d’accès temporaire à une salle. Mademoiselle Ancolio précise que cette solution reste relativement difficile à mettre en œuvre avec les élèves de l’école de moins de sept ans, du fait de l’éloignement relatif du fort (45 minutes pour l’aller et retour à pied avec ces jeunes élèves, en plus du temps de la séance.). Monsieur Boulle invite toute la communauté éducative à se mettre en quête de l’espace proche qui pourrait le mieux répondre aux besoins et précise que l’espace naturel de la forêt du Mont Boron est déjà bien exploité pour y pratiquer toutes les activités physiques de pleine nature inscrites aux programmes de l’Education Nationale. Monsieur Basso apportera le soutien de son association à toute solution trouvée qui satisfera les besoins évoqués. Madame Vallée ajoute qu’une solution trouvée avec un espace existant, le serait à moindre frais pour la Ville de Nice. Les rapides échanges entre tous les membres du conseil font ressortir que personne ne connaît d’espace approprié, tant du côté du boulevard du Mont Boron que du côté du plateau et de la route Forestière. Monsieur Drouin et Monsieur Boulle reviennent sur la suggestion de consolidation de l’existant à l’école, malgré l’arrivée prochaine d’un P.L.U. encore plus restrictif, qui serait le remplacement de la structure préau ouvert existante par une autre structure sans piliers intermédiaires, d’une emprise légèrement augmentée mais toujours ouvert, avec peut être un toit agrémenté de végétaux, un remplacement des 70 à 80 m2 de sol qui serait ainsi abrité par tout revêtement adapté pour des activités physiques, la température du lieu restant un problème moins crucial dès lors que les élèves y seraient en activité aux meilleures heures de la journée, même en hiver, sauf pour les toilettes qu’il faudrait tout de même pouvoir chauffer. Monsieur Drouin suggère que des propositions soient faites aux services compétents de la Ville de Nice, telles qu’elles n’ajoutent pas de surface bâtie. Monsieur Basso suggère encore de redemander les éléments du dossier qui avaient permis l’attribution du permis de construire pour le local de restauration scolaire. Monsieur Drouin fait remarquer qu’il avait peut-être été instruit avec des contraintes de P.O.S. moins restrictives. Monsieur Basso ajoute que cela « avait été très juste, mais qu’ils avaient trouvé la solution ». Madame Grimaldi évoque des solutions de fermeture pendant les quelques mois les plus froids avec des plastiques souples épais et translucides suspendus, comme ceux qui ferment parfois certains barnums et installations provisoires. Monsieur Drouin répond à nouveau qu’il faut maintenant définir des propositions précises pour que les services compétents puissent se prononcer. Monsieur Basso ajoute que toute structure ouverte ne devrait pas être comptée comme surface bâtie.
Messieurs Drouin Laurent et Pierre, Basso et Royer se libèrent de cette réunion à 18h50, les autres points de l’ordre du jour ne les concernant pas.
5. – Sécurité dans l’établissement : commission de sécurité, registres de sécurité, PPMS, DUER et validation par des exercices : avancement des procédures, et présentation du programme de prévention 2009-2010 inclus au DUER.
Monsieur Boulle donne lecture au conseil d’école, du programme de prévention annuel issu du Document Unique d’Evaluation des Risques professionnels dans les école, écrit depuis le 27 11 2009.
Quelques points en ont été un peu commentés lors de ce conseil d’école, sans que la plupart des commentaires soient déterminants ni n’induisent de modifications du programme ; ils ne seront donc pas tous reproduits ici. Nombre de commentaires ont été des explicitations plus claires et développées en contexte des dangers inscrits, des mesures prises et du niveau d’urgence. Madame Vallée se charge d’envoyer un mèl au service de l’éclairage public, au sujet d’un des dangers évoqués. Monsieur Boulle s’aperçoit d’une erreur d’orientation concernant le projet d’une demande de travaux sur le mur Est de l’école et non Ouest comme écrit par erreur dans cette version du DUER. Monsieur Boulle envisage aussi d’être attentif lui-même, chaque matin de rentrée des vacances de la Toussaint, de façon à ce qu’il soit remédié au danger de l’accumulation pendant ces vacances des noyaux d’olives sur le plan incliné d’accès à la cour de l’école, avant l’entrée des élèves, l’agent d’entretien n’arrivant qu’à 10 heures. Madame Delporte-Guintrand signale des morceaux de fil de fer accrochés à la clôture Ouest de la cour d’école, qui peuvent blesser des enfants et pour lesquels Monsieur Boulle signale qu’il ne les avait pas vus et qu’ils seront enlevés dès le 05 12 2009, lendemain de ce conseil.
Monsieur Boulle donne également lecture du point du courrier de Monsieur Azinheirinha qui se rapporte à la sécurité aux abords de l’établissement : « Les dangers que vous signalez dans le compte-rendu du conseil ont retenu toute mon attention. Ils ne m’avaient pas été notifiés lors de ma visite de l’établissement. Je ne manquerai pas de solliciter les services voirie et circulation afin que toutes les améliorations possibles soient apportées, notamment en termes de signalisation. »
Des demandes de compléments et modification de signalisation sur la chaussée, aux abords de l’école ont été faites. Elles figurent déjà dans des comptes-rendus manuscrits de conseils d’école de l’année 2007-2008, archivés à l’école, dont Monsieur Boulle ignore s’ils ont été transmis à l’époque. Monsieur Dalbéra, le « papy trafic », en contact avec les services compétents, a dit plusieurs fois à monsieur Boulle ces dernières semaines que les demandes sont en bonne voie d’être traitées.
6. – Lutte contre la pandémie grippale. Descriptif de l’équipement très complet en matériel d’hygiène, fourni par la Ville de Nice.
A la demande des parents d’élèves, monsieur Boulle porte à leur connaissance que les nombreuses absences d’élèves de ces dernières semaines n’ont, pour aucune d’entre elles, été liées à la mention par les certificats médicaux produits, de grippe A ou de syndromes grippaux. Il a été question, selon les médecins ou les parents, de « rhino-pharyngites, angines, rhumes, état de santé incompatible avec la scolarité… », pour des absences comprises entre 1 et 4 jours de classe, le plus fréquemment deux jours. Mademoiselle Ancolio précise que dans sa classe des enfants ont eu de la fièvre, mais sans toux. Madame Grimaldi ajoute que chacun réagissant à la grippe différemment, si c’est elle, elle a pu être moins virulente qu’annoncée, pour certains élèves qui l’ont peut-être eu. Enfin monsieur Boulle indique qu’il n’a eu donc aucune remontée à produire pour l’instant auprès des services académiques ou préfectoraux.
Monsieur Boulle mentionne que la mairie de Nice a équipé l’école Alain Péglion de façon extrêmement complète, dans les meilleurs délais, afin que l’hygiène des personnes et des locaux soit optimale, dans le cadre de la prévention et de la mise en place des « gestes barrière » aux virus (papier d’essuyage, savon, solution hydro-alcoolique en quantité, masques, désinfectant de surface, distributeurs de papier et de solution hydro-alcoolique, poubelles fermées…). Cet équipement et les attitudes très responsabilisées de tous les élèves ont certainement évité au maximum la contagion à l’école. Monsieur Boulle ajoute qu’à l’école Alain Péglion, il avait déjà trouvé les meilleures conditions qui puissent être faites à une bonne hygiène des mains et des dents pour les élèves, notamment grâce à l’engagement des agents municipaux pendant les récréations et le temps de restauration scolaire, dans une politique éducative active permanente qui avait déjà porté ses fruits auprès de tous les élèves. Il est évident que si les matériels ajoutés cette année sont réassortis au cours d’années scolaires moins concernées par toute épidémie, les maladies courantes devraient voir leur propagation à l’école réduite au minimum.
7. – Évaluation nationale des élèves de CE1 et de CM2. Conditions particulières de passation des épreuves pour les élèves de CM2 de l’école Alain Péglion en janvier 2010.
Monsieur Boulle indique que les évaluations nationales CE1 et CM2 ont été réorganisées cette année, aux mêmes périodes que l’an dernier par le ministère de l’Education Nationale. L’évaluation CM2 aura lieu en janvier. Il indique encore qu’il a vu avec inquiétude la période obligatoire de passation et de correction des épreuves coïncider avec le stage de formation continue obligatoire qu’il doit effectuer en tant que directeur nouvellement nommé. Monsieur Boulle précise qu’il a signalé cette situation à l’inspection de circonscription et à l’institut universitaire de formation des maîtres, en tentant de faire environner la jeune stagiaire qui débutera là en responsabilité dans une classe d’école élémentaire de toute forme d’aide possible. Celle-ci, dans cette classe de CE2-CM1-CM2 et en situation d’évaluation nationale, aura à gérer le protocole d’évaluation qui mobilise quasiment à plein temps l’enseignant auprès du groupe de CM2 et les enseignements aux deux autres groupes de CE2 et CM1, pendant les six séances d’environ une heure, sur une semaine. Monsieur Boulle indique encore que l’an dernier, lui-même ressentant la situation pédagogique comme difficile, avait apprécié l’aide qui lui avait été apportée auprès de divers groupes d’élèves, par le conseiller pédagogique de circonscription le premier jour et par un candidat au concours de recrutement de professeurs des écoles qui était en stage d’observation dans sa classe à la même époque au cours d’autres séances. Le conseiller pédagogique de circonscription, Monsieur Petitjean, a écrit à Monsieur Boulle qu’il passerait peut-être aider la stagiaire ponctuellement. C’est la seule réponse qu’il ait reçu à ces demandes d’aide à la stagiaire, pour cette situation particulière, qui selon l’IUFM, se reproduit dans de nombreuses classes élémentaires pour ce premier stage groupé en responsabilité des professeurs stagiaires de cette année. La stagiaire devra faire comme elle pourra dans cette situation imposée. Monsieur Boulle a demandé à la stagiaire de participer à la correction des épreuves. Il la rencontrera pendant trois demi-journées avant le stage, sur son temps personnel, pour l’aider à coordonner le projet de son stage aux enseignements de la classe, en plus de l’après-midi d’observation que celle-ci pourra passer pendant les cours, mi décembre. Il faudra aussi lire ici une correction du planning de ces évaluations, par rapport à ce qui a été dit le soir du conseil d’école : la passation des épreuves doit avoir lieu pendant la deuxième semaine du stage et la correction pendant la troisième semaine. Après le stage commenceront la transmission des données au ministère et les rencontres avec les familles.
8. – Stage de Mademoiselle Ancolio en février ou mars, remplacée en responsabilité par un étudiant PE1.
Mademoiselle Ancolio indique qu’un stage obligatoire d’une semaine pour elle, en complément de sa formation initiale, est prévu fin février ou début mars. Monsieur Boulle a souhaité mettre ce point ce point à l’ordre du jour de ce conseil d’école afin que les parents soit informés des modalités nouvelles selon lesquelles Mademoiselle Ancolio va être remplacée en classe lors de ce stage. Monsieur Boulle indique que lorsqu’il était formateur il y a trois ans, et cela depuis toujours, l’ensemble de l’institution Education Nationale, tant du côté des inspections académiques que des IUFM, s’accordait à interdire que des non professionnels se trouvent en position d’avoir la responsabilité d’une classe d’élèves des écoles. Il fait remarquer qu’à partir de cette année, ce pourra être des étudiants de l’université qui pourront être sollicités pour remplacer des professeurs des écoles appelés en stages, en étant rémunérés de façon ponctuelle et forfaitaire pour ces remplacements. Ceux-ci n’ont aucune qualification professionnelle autre que d’être en master dans une filière universitaire qui pourrait les destiner au métier de professeur des écoles s’ils en réussissaient le concours, ce qui pour bon nombre d’entre eux n’arrivera jamais. Cela concernera l’école Alain Péglion pendant deux jours, un troisième jour l’école de Beaulieu et un quatrième jour l’école de Villefranche où Mademoiselle Ancolio exerce également, pendant qu’un étudiant en première année d’IUFM à Nice viendra la remplacer. Ceci intervient dans le cadre de ce qui est appelé la mastérisation de la formation des enseignants, où les professeurs qui étaient stagiaires rémunérés pendant une année de formation professionnelle après avoir réussi le concours théorique (dont des stages en remplacement de professeurs titulaires), vont être supprimés, supprimant ainsi nationalement les 17000 postes rémunérés alloués à ces professeurs stagiaires. Monsieur Boulle ajoute qu’il s’interroge fortement sur le cadre de responsabilité juridique qui est appliqué à cette prise en charge de classes entières de jeunes élèves par des personnes non-professionnelles. Ce défaut de statut et de professionnalisme pour des situations à l’école qui sont complexes et mettent en jeu souvent la sécurité des enfants, au quotidien, laissent Monsieur Boulle vivement inquiet au sujet de ces nouvelles dispositions, notamment pendant les jours où l’école Alain Péglion va être assujettie à ce fonctionnement, mais aussi au-delà pour toutes les situations, dans toutes sortes d’école, où tout professionnel de l’éducation expérimenté peut voir du danger, à l’absence totale de professionnalisme à la tête d’une classe de jeunes élèves.
9. – Équipement informatique de l’école : quantité et implantation tenant compte de l’exiguïté des locaux.
Monsieur Boulle porte à la connaissance du conseil d’école, la réponse de Monsieur Azinheirinha, qu’il trouve particulièrement attentive et positive, susceptible de créer les conditions d’un bon apprentissage des technologies de l’information et de la communication à l’école Alain Péglion, si la dotation décrite pouvait lui être attribuée, même partiellement : « Votre demande de matériel plus adapté à la spécificité des locaux de cette école a retenu mon attention. Je signale à cet effet que la Ville s’est inscrite dans le projet de classe mobile et a prévu en 2010 de doter deux écoles de Nice d’ordinateurs portables avec armoire mobile. Ce projet est conduit en partenariat avec l’inspection académique, laquelle désigne à la Ville les écoles à retenir.». Monsieur Boulle précise que le plan « Ecole Rurales Numériques » du ministère de l’Education Nationale, mais non-accessible à l’école Alain Péglion, a été abondé très récemment de nouveaux moyens pour 1700 classes rurales supplémentaires en France, en plus des 5000 déjà dotées, ce qui lui laissait, avant ces perspectives évoquées par Monsieur Azinheirinha, encore voir l’écart se creuser entre les moyens qui sont donnés à ces écoles rurales et ceux dont ses élèves disposent. Il signalera dans les meilleurs délais, par la voie hiérarchique, le besoin de l’école Alain Péglion à l’inspection de l’Education Nationale et invite les parents d’élèves à agir pour essayer de convaincre l’Inspecteur d’Académie du besoin d’une partie de ces matériels à l’école Alain Péglion. Les parents d’élèves envisagent d’écrire une lettre à l’Inspecteur d’Académie.
10. – Connexion internet de l’école.
Monsieur Boulle lit la réponse de Monsieur Azinheirinha à ce sujet : « Concernant les difficultés d’utilisation que vous rencontrez au quotidien je ne peux cependant que confirmer les termes de la lettre signée par Monsieur Dejeandile, conseiller municipal subdélégué à l’éducation. Le fournisseur d’accès internet retenu par la Ville après appel d’offres est la société Stella et la Ville est engagée avec cette société. Je crois utile de préciser cependant que nos services agissent au quotidien, auprès de cette société, afin que le service rendu soit de qualité. ». Madame Grimaldi rappelle que pour l’école Alain Péglion, la fragilité et le débit médiocre de la connexion reste sans solution avec cet opérateur, ayant été établi que l’éloignement de 4,9 km d’avec le serveur à Delfino en est la cause, en limite de possibilité technique, indépendamment de tout ce que peuvent utilement faire les services de le Ville de Nice. Monsieur Boulle précise que lorsqu’il se limite à en faire un usage administratif, avec quelques débranchements et re-branchements quotidiens de la « box » qui font malheureusement perdre pas mal de temps voire différer des envois, il arrive à peu près à en avoir l’usage nécessaire pour la direction d’école. Par contre dès qu’il a eu envisagé, avec son vidéoprojecteur personnel de montrer la moindre vidéo pédagogique sur site autorisé aux élèves (La main à la pâte, Tara Océans, Louis Vuitton Trophy, par exemples…), il s’est heurté à l’insuffisance du débit qui rend rédhibitoire tout visionnement. Il trouve qu’il est dommage que les élèves soient privés de ces ressources pédagogiques par le faible débit structurel de la connexion fournie. Il rappelle qu’avec les dix ordinateurs portables prêtés l’an dernier, pendant la classe TICE organisée avec le concours de l’inspection de l’Education Nationale, les déconnexions intempestives ont été fréquentes et dommageables pour le travail des élèves, lorsque tous les ordinateurs étaient connectés par l’intermédiaire d’un routeur wifi. Monsieur Boulle ajoute enfin qu’il est vraiment dommage que, sous la responsabilité de l’enseignant et seulement lorsque c’est lui qui manipule l’ordinateur, le filtrage internet paramétré par la Ville de Nice et l’inspection académique ne puisse pas être momentanément déconnecté, lorsque des ressources pédagogiques identifiées par celui-ci et pertinentes pour les élèves, sont disponibles sur des sites ou blog dont l’accès est rendu impossible.
11. – Demande de remplacement du photocopieur par un appareil qui réponde au besoin d’une école : bonnes nouvelles !…
Le photocopieur le plus ancien de l’école sera remplacé par un appareil qui répondra aux besoins de l’école en termes techniques, fin février ou début mars 2010. En outre, un technicien du service de maintenance des photocopieurs missionné par la Ville de Nice a enfin trouvé une solution pour éviter les bourrages sur l’appareil le plus récent, en bricolant de petits guides en mylar découpé et ajusté, afin que les feuilles ne tapent plus sur une bavure d’origine des caches et capots en plastique de l’appareil, ce qui provoquait le défaut récurrent. L’équipe pédagogique accueille avec plaisir et soulagement ces bonnes nouvelles, après 169 bourrages comptabilisés par l’appareil depuis septembre 2009, malgré l’intervention d’un technicien la veille de la rentrée scolaire. Elle prendra également la précaution de tenir les réserves de papier à photocopier au chaud, l’humidité de la cage d’escalier où se trouve le photocopieur semblant favoriser également les bourrages occasionnels.
12. – Report des cours de l’ascension : avis du conseil d’école.
Après exposé du courrier, discussion approfondie aux échanges nourris, et rappels des constats fait l’an dernier par les enseignants au dernier conseil d’école de l’année scolaire, au sujet de la même situation, le conseil d’école se prononce pour le maintien des cours le vendredi 14 mai 2010 à l’école Alain Péglion, sans report.
13. – Problème de place dans nos locaux pour l’enseignement de l’anglais avec la nouvelle assistante.
Après l’affectation par l’inspection académique d’une assistante en anglais, pendant deux fois quarante cinq minutes hebdomadaires, pour enseigner à un groupe d’élèves de CE1-CE2, des problèmes de partage de la salle de classe du rez de chaussée sur ces horaires se sont posés, avec l’acuité habituelle, du fait de l’absence de tout local supplémentaire où les élèves peuvent recevoir des enseignements. L’organisation mise en place initialement à ces occasions par les enseignantes de la classe et l’assistante en anglais, entre E.P.S. à l’extérieur et langue vivante en classe, se heurte aux aléas des conditions atmosphériques qui permettent ou non d’utiliser la cour de l’école, se heurte également à des problèmes de pratique de l’E.P.S. des élèves ayant eu cours d’anglais avec l’assistante, se heurte enfin à des problèmes pointés par le conseiller pédagogique de circonscription en E.P.S. en visite qui pense que les temps d’E.P.S. peuvent mieux être mis à profit pour fédérer cette classe à quatre cours. Madame Delporte-Guintrand suggère que les CP et GS de maternelle participent également au cours d’anglais, ce qui pourrait également être de nature à créer de la cohésion dans la classe. Monsieur Boulle répond qu’il lui semble que dans la mesure où la continuité de l’enseignement des langues ne peut pas être garantie l’an prochain, il ne doit pas être commencé pour les GS et CP. Cette année scolaire 2009-2010, aucune des deux enseignantes de la classe de GS-CP-CE1-CE2 ne sont habilitées pour l’enseignement de l’anglais. Les enseignantes de cette classe vont s’organiser au mieux pour ces temps avec l’assistante d’anglais. L’emploi du temps de ces interventions est également contraint par l’interférence des horaires d’utilisation des installations sportives de la Ville de Nice à l’extérieur de l’école, qui se modifient par périodes plusieurs fois dans l’année, tandis que l’assistante doit coordonner son emploi du temps sur plusieurs école…
14. – Utilisation de transport en commun, Lignes d’Azur n°14 et 30 : demande de modification de l’horaire de l’alternance de la taille des bus en 2010, après la réouverture de la route Forestière.
La lettre à Madame Lartigau, dont elle avait positivement accusé réception en fin d’année scolaire dernière, n’a toujours pas reçu de réponse plus avancée. Le problème demeure tel que décrit aux précédents conseils d’école. Monsieur Boulle envisage de rappeler Madame Lartigau, pour lui rappeler la problématique de l’école, en termes de transport des élèves classes. Il semblerait, après discussion avec les parents habitués du quartier, qu’une demande plus adaptée au fonctionnement de cette ligne très fréquentée à 8h30 par les usagers qui se rendent à l’établissement scolaire Les Palmiers, serait de demander seulement que le bus 19 places qui quitte le plateau du Mont Boron à 9h, soit remplacé à la demande (deux semaines à l’avance par exemple) par un bus à 41 places, pour favoriser l’amplitude horaire des sorties pédagogiques occasionnelles des classes de l’école Alain Péglion, en étudiant éventuellement aussi les conditions de retour de ces sorties.
15. – Calendrier d’utilisation et montant des crédits pédagogiques alloués aux écoles par la Ville de Nice.
Monsieur Boulle porte à la connaissance du conseil la réponse de Monsieur Azinheirinha à ce sujet : « Les observations notées au compte rendu portent sur deux points : la faiblesse des crédits et la période d’utilisation. Sur le premier point, je vous indique qu’une augmentation de ces crédits doit également être soumise au conseil lors du vote du budget 2010. Sur le deuxième point, je précise que l’année 2009 fut particulièrement délicate au plan des délais de commande dans la mesure où les marchés de fournitures n’ont pu être notifiés que tardivement. En 2010, dès notification des crédits alloués à l’école, vous pourrez faire commande avant fin juin pour une livraison à compter de septembre et jusqu’au 15 octobre. ». Monsieur Boulle retrouve pour ce dernier point la même phrase que dans la réponse qui avait été écrite par Monsieur Dejeandile. Il ajoute que ça pose de réelles difficultés pour les enseignants de ne pouvoir acheter de fournitures que dans le dernier ou le premier mois de l’année scolaire, notamment lorsque les enseignants mutés découvrent leurs classes à la rentrée, ou encore lorsque tout enseignant découvre que tout projet pédagogique initié après le mois d’octobre de l’année courante nécessite des fournitures qui ne pourront être achetées que pour l’année scolaire suivante. Monsieur Boulle précise que d’autres communes proches procèdent autrement pour favoriser l’équipement adapté des classes, avec des montants de crédits pédagogiques substantiellement plus élevés.
Madame Grimaldi suggère que la coopérative de l’école soit utilisée lorsque des matériels doivent être achetés pour les élèves. Monsieur Boulle rappelle la définition de la coopération à l’école qui n’a pas vocation à pallier aux difficultés d’équipement faites aux classes par le calendrier budgétaire de la Ville de Nice. Les membres du conseil s’accordent à dire que c’est bien la mairie de Nice qui se doit d’équiper les classes à hauteur des besoins pédagogiques. Un des parents d’élèves délégué s’interroge sur l’éventuelle intention de la Ville de Nice de limiter les dépenses pour les élèves en contraignant le calendrier à ce point, en plus sur des périodes où les enseignants sont très occupés.
16. – Activités culturelles organisées par la Ville de Nice sur le temps périscolaire.
L’école Alain Péglion s’est portée candidate dans les délais pour des animations en arts du cirque et en escrime, comme indiqué lors du précédent conseil d’école. A ce jour il n’y a eu aucune réponse à cette candidature, pour laquelle Monsieur Boulle reste cependant optimiste, dans la mesure où cela avait été une proposition de la Ville de Nice.
17. – Nouveau problème juridique en mairie de Nice, relatif à la possibilité pour les A.T.S.E.M. d’accompagner les classes à la piscine…
Le problème qui avait été posé par Mesdames Ardino et Caroti, lors d’une demande par téléphone d’autorisation de sortie de l’ATSEM avec la classe, a été résolu depuis. Il s’agissait, au niveau des services juridiques de la Ville de Nice, d’être attentif aux sorties de l’école des A.T.T. et non des ATSEM qui accompagnent normalement les classes sur les installations sportives extérieures à l’école. L’ATSEM Patricia Verger est donc autorisée à accompagner la classe à la piscine en janvier 2010, comme cela est mentionné dans la définition de ses missions.
18. – Actions pédagogiques de l’année 2009-2010 restant à présenter :
19. – Questions diverses :
– Date de la kermesse de fin d’année : samedi 26 juin 2010.
– Date du prochain conseil d’école : vendredi 2 avril 2010 à 18h10.
– Précisions données à la demande de Madame Delporte-Guintrand sur les modalités d’évaluation des élèves, en l’absence de notation chiffrée. Description des avantages et inconvénients des deux systèmes sur le fond et réponse à la question de l’harmonisation avec le collège et les études supérieures en général.
– Inscription de deux nouveaux élèves en GS maternelle, à partir de janvier 2010.
– Une affichette sera apposée par les parents d’élèves délégués dans la vitrine d’affichage de l’école, rappelant l’adresse du site internet de l’école où sont disponibles en ligne les comptes-rendus des conseils d’école, qui témoignent du travail des délégués et permettraient aux autres parents d’éventuellement alimenter l’ordre du jour des prochains en fonction de ce qu’ils y liront, notamment la date des conseils suivants.
Les participants se séparent le 04 12 2009, vers 20h 45, après 2h30 de conseil d’école.