04_conseil d’école du 23 10 2009

 

École Publique Alain Péglion

28 bis avenue Germaine 06300 Nice

Tél. 04 97 12 12 30

ecole.0060450G@ac-nice.fr

Nice, le 03 11 2009

CONSEIL D’ECOLE du mardi 23 octobre 2009 de 18h15 à 20h25

COMPTE RENDU

Présents :

Mme. Grimaldi, M. Leccia, parents représentants élus des parents des élèves ;

Mme. Delporte-Guintrand, parente représentant suppléante élue des parents d’élèves, auditrice à ce conseil ;

Mme. Ancolio et Mme. Bouyssou, enseignantes de la classe de GS-CP-CE1-CE2 ;

M. Boulle, directeur de l’école et enseignant de la classe de CE2-CM1-CM2 (secrétaire de séance).

Excusé :

M. Azinheirinha, Adjoint au Maire de Nice, Délégué à l’Éducation, à la Jeunesse, à l’Animation et aux Loisirs ;

Absents :

Mme Alziari-Nègre, Maire-Adjoint du territoire Est-Littoral ;

Mlle. Brenier, Conseillère Municipale ;

M. Cagnoli, Inspecteur de l’ Éducation Nationale, chargée de la circonscription Nice 1.

(Les débats ont été enregistrés pour permettre un compte-rendu aussi fidèle que possible, malgré quelques nécessaires résumés-synthèses.)

En introduction, quatre points sont ajoutés à un ordre du jour déjà chargé et renvoyés aux questions diverses :

  • Demande d’inscription aux activités proposées par la Ville de Nice sur le temps périscolaire,

  • intervention d’une enseignante E du R.A.S.E.D., ½ journée par semaine,

  • renforcement de l’enseignement de l’anglais : recrutement d’une assistante 1,5 h par semaine,

  • étude du CHU de Nice sur le TDAH (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité).

M. Boulle remercie les parents de leur engagement aux côtés des enseignants pour que cette école à l’environnement extraordinaire, aux locaux atypiques et très plaisants à l’œil, puisse aussi devenir un établissement d’enseignement encore plus efficace, notamment dans quelques domaines qui laissent encore un peu à désirer.

1. – Présentation du Conseil d’École.

 

Les parents présents échangent leurs coordonnées. Les enseignantes et le directeur peuvent être joints aux coordonnées portées en en-tête de ce document.

 

Projet de calendrier des deux autres conseils : M. Boulle propose de déroger à la règle d’un conseil d’école par trimestre, au vu de l’ordre du jour très chargé de ce premier conseil qui risque de ne pas être couvert par cette séance de 2 heures et propose un 2e conseil dès le mois de décembre. Les membres présents en sont d’accord et la date du 2e conseil d’école est arrêtée au vendredi 4 décembre à 18h10.

 

M. Boulle évoque le problème des frais électoraux pour l’élection des délégués de parents d’élèves (enveloppes de deux types, impression des bulletins, photocopies…) et la façon dont la mairie a tenté cette année de doter les parents, dans les derniers jours avant le 16 10 09, d’une série d’enveloppes à aller chercher à la Direction de l’Éducation de la Ville de Nice. Selon des informations obtenues au téléphone, la mairie de Nice prévoirait de doter les parents candidats non constitués en association selon des modalités plus aisées l’an prochain.

 

Le compte-rendu du dernier conseil d’école est adopté à l’unanimité. M. Boulle propose que les comptes-rendus des conseils d’école remis aux parents délégués puissent être multipliés en direction des familles qui souhaitent cette information. Mme. Grimaldi suggère de les mettre sur le site de l’école. M. Boulle en est tout à fait d’accord, dès que la possibilité technique, c’est à dire la création de l’espace dédié à ce type de document aura été créé par l’administratrice du site, qui est la M.A.I. de circonscription. Il la sollicitera à ce sujet. Une affichette apposée dans la vitrine de l’école par les délégués de parents, pourra proposer aux parents qui n’auraient pas internet de leur demander une version papier.

 

Les parents délégués pourraient se présenter par écrit dès le début de leur mandat. La communication entre parents et délégués de parents pourrait être facilitée, si les parents délégués sont mieux identifiables par tous ; divers moyens sont envisagés pour cela : trombinoscope dans la vitrine, mot aux parents avec les coordonnées et la référence aux enfants qui sont ceux des parents délégués et à leur classe. Les mots pourront être distribués par les enseignants, à chaque élève.

 

2. – Le règlement intérieur mis à jour à la rentrée 2009 est adopté par les membres de ce conseil, à l’unanimité. 

3. – Effectifs et répartition pédagogique.

 

La répartition pédagogique de l’école ne suit pas cette année la tradition de répartition des élèves entre les deux classes, c’est-à-dire GS-cycle 2 dans la classe du bas et cycle 3 dans la classe du haut. L’inspectrice de l’Éducation Nationale a demandé en juin dernier que les effectifs des deux classes soient équilibrés. Au moment de la préparation des classes en juillet, les effectifs de l’année 2009-2010 étaient : 3 GS, 8 CP, 3 CE1, 8 CE2, 9 CM1, 9 CM2. La répartition traditionnelle aurait conduit à deux classes complètement disproportionnées (14 et 26) avec une impossibilité de fonctionnement, la salle de classe du haut ne pouvant pas accueillir 26 élèves. Les possibles étaient, soit GS-CP-CE1-CE2 avec 22 élèves et CM1-CM2 avec 18 élèves, soit GS-CP-CE1-CE2 avec 18 élèves dont 4 CE2 et CE2-CM1-CM2 avec 22 élèves dont 4 CE2. Malheureusement, une famille qui avait dans un premier temps explicitement (enregistré pendant le conseil d’école du mois de juin 2009) été extrêmement favorable à la situation particulière qui était faite à ses deux enfants, élèves de CE2, a soudainement changé d’avis et décidé d’enlever ces deux élèves au motif que cette répartition, sans alternative possible, lui paraissait désormais inacceptable. M. Boulle regrette, pour ces élèves, cette décision, et les effectifs au 01 09 2009, au moment de la constitution des classes ont donc été : 3 GS, 8 CP, 3 CE1, 6 CE2, 9 CM1, 9 CM2. Le choix de l’équipe s’est porté sur la formule qui permet de répartir les élèves de CE2 en fonction de critères pédagogiques multiples, dont certains liés aux individualités des élèves et à leur positions particulières dans chacune des deux classes pour laquelle ils ont été choisis, et d’autres liés à la situation de cette classe complexe de GS-CP-CE1-CE2, à quatre cours sur deux cycles, où les deux enseignantes exercent toutes les deux pour la première année. Ainsi, de nombreux éléments d’harmonisation pédagogique ont pu être convenus entre les enseignant(e)s de l’équipe, notamment en français, mathématiques, anglais, histoire et géographie, arts (chant), afin que les deux cours de CE2 s’articulent autour d’enseignements strictement équivalents.

Après près de deux mois de fonctionnement, comme l’exprime Mme. Bouyssou, les enseignants de l’équipe sont convaincus que c’est la meilleure des formules qui a été adoptée pour le fonctionnement de l’école en 2009-2010.

Il est à noter que très probablement, en 2010-2011, la répartition traditionnelle GS-cycle 2 dans une classe et cycle 3 dans l’autre, pourra à nouveau être organisée à l’école Alain Péglion. Par contre, M. Boulle manifeste son inquiétude au sujet de l’éventuelle persistance d’un faible recrutement d’élèves en grande section (3 seulement cette année). Mme. Grimaldi et M. Leccia évoquent, en cas de mise en péril de l’école par une baisse importante d’effectif, de faire fonctionner le « bouche à oreille » pour récupérer les élèves du secteur qui auraient poursuivi leur scolarité dans les établissements où ils avaient fait leur PS et MS de maternelle, et éventuellement d’autres élèves hors secteurs dont les parents pourraient avoir de multiples raisons de demander une dérogation de secteur.

Répondant à une interrogation des parents, M. Boulle assure que rien de fondé dont il aurait eu connaissance ne permet de penser à ce jour que la mairie de Nice envisagerait de fermer l’école Alain Péglion.

4. – Projet d’école 2009-2012.

 

Un exemplaire papier du projet d’école 2009-2012 (tel qu’il a été reçu validé par l’IEN, dès le 24 10 09) a été donné pour chaque parent délégué élu.

 

M. Boulle présente ce qu’est un projet d’école, avec un petit rappel de l’évolution de cet instrument triennal de politique éducative depuis son invention en France, en 1995. (projet d’école 2009-2012 de l’école Alain Péglion en annexe à ce compte-rendu) Les orientations académiques, sous forme de 5 priorités pré-imprimées dans le document soumis aux écoles, déclinent désormais les objectifs majeurs de la politique éducative du Ministère de l’Éducation Nationale. L’équipe pédagogique de l’école Alain Péglion a donc, dans ce cadre, orienté ses actions et indicateurs de réussite à venir en regard de chacune des priorités, en fonction d’intention spécifiques qui se référent à des besoins propres à cette école, tels qu’ils ont pu être identifiés en faisant le bilan du projet d’école 2006-2009.

 

Dispositif prévisionnel

présentant les objectifs visés par l’école sur les trois années 2009-2012

Objectifs visés

Indicateurs de réussite

Priorité 1 : Organisation pédagogique pour répondre à la diversité des élèves en fonction des composantes suivantes :

*fonctionnement des conseils de cycle,

*différenciation pédagogique,

*mise en cohérence des différents dispositifs d’aide

La réussite de tous les élèves par l’utilisation de dispositifs formels de repérages précis des acquisitions/non acquisitions au cours des activités, et conception de remédiations ciblées.

– Evolution du % d’élèves au sein de l’aide personnalisée.

– % des compétences acquises en rapport avec les sept piliers du socle commun.

Priorité 2 : Les apprentissages fondamentaux (piliers 1 et 3 du socle)

Réduire le % d’élèves en difficulté sur le code de la langue écrite.

– Evolution des résultats aux évaluations CM2 et dans les livrets scolaires pour les compétences relatives à la production d’écrits.

Priorité 3 : Le respect des valeurs et des règles communes (piliers 6 et 7 du socle)

Améliorer le comportement, l’attitude et la mobilisation des élèves : devenir élève.

– Evolution du climat de camaraderie dans les périodes non-contraintes du temps scolaire (registres de langue, hauteur des émissions sonores).

– Evolution mesurée de la capacité à être attentif de manière continue.

Priorité 4 : Volet culturel

Organisation pédagogique retenue pour programmer le parcours culturel des élèves.

Ouvrir notre petite école vers les richesses patrimoniales, culturelles, artistiques et environnementales locales.

Présence, ré investissement de cet outillage culturel dans les productions orales et écrites des élèves.

Priorité 5 : Volet numérique

Organisation pédagogique retenue.

Faire acquérir les compétences à travers l’enrichissement du site internet de l’école.

% de réussite au Bii.

Les objectifs du précédent projet d’école ont été atteints pour la plupart de ses axes. Il reste que dans le domaine du « respect des valeurs et des règles communes », qui en était un des axes, des marges de progrès sont encore possibles pour une part importante des élèves. Au terme du précédent projet il a été noté par l’équipe que les disputes entre enfants, fondées souvent sur un manque notable de présence à l’autre des enfants entre eux, une persistance égocentrique un peu immature, étaient encore beaucoup trop fréquentes. A ce titre il est probable que l’impossibilité de pratiquer dans cette petite école une partie importante des activités prévues dans les programmes en É.P.S., du fait de l’absence de salle permettant de les mettre en œuvre, en plus de l’exiguïté des locaux, empêchent qu’au travers d’elles, soient facilement atteints un certains nombre d’objectifs qu’elles réalisent habituellement dans les écoles plus grandes. Le projet d’école 2009-2012 engage donc, pour améliorer cela, un nouveau travail de réflexion et d’écriture sur ce que sont les droits et les devoirs des écoliers, à partir de l’analyse différée des situations réelles vécues à l’école et la discussion collective multipliant les points de vue et respectant chacun. Ce travail vise à induire une évolution positive et sensible des conditions de la camaraderie et de la coopération à l’école Alain Péglion, en postulant que la régularité de mise en œuvre de ce type de réflexion collective, permettra de faire apparaître comment la coexistence des droits de chacun génère des devoirs positivement assumés. La mesure de cette évolution sera prise pendant la classe mais également pendant les temps non contraints des temps scolaire et périscolaire. Il sera formalisé par un document intitulé « Charte des droits et des devoirs des écoliers de l’école Alain Péglion », qui pourrait être mis en ligne par les élèves sur le site de l’école. Un travail de ce fait plus vivant, sera mené conjointement sur la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dont on fête cette année le vingtième anniversaire de son écriture et de ses signature et ratification par la France, ainsi que sur l’information selon laquelle les fonctions de Défenseure des Enfants, tenues depuis 2006 par Madame Versini, seraient désormais supprimées en France.

 

En regard de la priorité « Volet culturel » une des actions de l’école, inscrite au projet d’école 2009-2012, consistera à continuer au travers de la chorale d’école, de transmettre un patrimoine commun de chansons françaises à textes de valeur. Au travers de cette activité est également visé l’accès dans le plaisir à une rigueur mentale (« musique et mathématiques ») qu’induit de chanter ensemble, juste et en rythme pendant des durées qui s’allongent progressivement au cours de l’année. « L’empan attentionnel » des enfants s’y accroît et cela nous parait fondamental à une époque où le zapping est malheureusement promu par l’environnement médiatique des enfants et où le trouble de l’attention devient une maladie qui se répand de façon inquiétante (Cf. 19. questions diverses). En répétition et préparation du récital de fin d’année, ces durées finissent par atteindre plus d’une heure de concentration collective pour les élèves de cycle 3, parsemée de plaisir et d’émotion. Ces capacités « attentionnelles » nous paraissent tout à fait bénéfiques lorsqu’elles sont réinvesties dans les stratégies d’apprentissage, dans toutes les matières.

 

Une troisième fiche action, en rapport avec le « Volet numérique – priorité 5 » aurait pu être établie par l’équipe, pour l’utilisation de l’enrichissement du site de l’école ainsi que d’autres activités utilisant les technologies de l’information et de la communication, visant à faire solidement acquérir les compétences du Bii (brevet informatique et internet) à nos élèves. Cette fiche-action sera probablement inscrite au projet d’école pour l’année 2010-2011, avec l’espoir de voir aboutir notre demande de matériel informatique supplémentaire cette année (développée au point 13. de ce C.R.). Madame Grimaldi note dans les priorités de la trame académique des projets d’écoles des Alpes-Maritimes une volonté de promouvoir l’acquisition par les élèves des compétences associées aux T.I.C. Monsieur Boulle précise qu’au-delà d’une volonté de promotion, il s’agit d’une injonction du Recteur bien compréhensible faite aux écoles, de parvenir enfin à 100% de réussite au Bii, les écoles devant être équipées pour cela, a fortiori lorsqu’un considérable effort d’auto-formation et d’équipement personnel a été, et est encore fait, par tous les enseignants du premier degré, pour mener à bien ces missions et atteindre ces objectifs, enjeux majeurs de notre temps.

 

Les parents délégués présents évoquent toute une série de ressources documentaires numériques dont ils disposent à titre personnel et qu’ils seraient prêts à prêter à l’école au fil des projets pédagogiques qui pourraient les faire utiliser aux élèves de l’école. (C’est pas sorcier, Il était une fois la vie…) Des listes répertoires peuvent être transmises aux enseignants par Madame Grimaldi.

 

5. – Lutte contre la pandémie grippale.

 

De ce point de vue, tout va bien à l’école Alain Péglion après cette première période, qui n’a connu aucun cas de suspicion de grippe, mais seulement quelques rhumes. L’hygiène déjà de bonne qualité à l’école Alain Péglion, a encore été renforcée pour s’adapter aux conditions particulière de lutte contre la pandémie grippale. La mairie de Nice a équipé l’établissement de deux distributeurs de solution hydro-alcoolique pour les endroits où l’usage de l’eau et du savon est le moins aisé (entrée de l’école et réfectoire), d’un distributeur de papier d’essuyage supplémentaire accompagné d’une dotation supplémentaire de papier, de savon liquide supplémentaire, de 4 poubelles fermées accompagnées de nombreux sacs adaptés pour contenir les mouchoirs usagés. Des produits d’entretien spécifiques pour la désinfection des surfaces ainsi que des masques respiratoires à usage unique ont été également fournis à l’école par la Mairie de Nice, pour les épisodes de suspicion de cas de maladie à l’intérieur de l’établissement. Les élèves se conforment très positivement à toutes les préconisations qui leur ont été faites pour lutter efficacement contre la contagion : ils les ont comprises et les appliquent, notamment en matière de lavage fréquent des mains, de séchage le plus favorable possible selon les conditions atmosphériques à une hygiène optimale, de protection des autres lors d’éternuements ou de toux sans interposer les mains qui diffuseraient ensuite les virus mais en dirigeant ceux-ci vers l’intérieur du coude. Plusieurs affichages spécifiques permanents sont désormais apparents et lus sur les murs de l’école Alain Péglion.

 

6. – Sécurité dans l’établissement.

 

M. Boulle souhaite dire que la commission de sécurité n’est pas passée dans cette école depuis plusieurs années, d’après ce qu’il a pu en voir comme trace dans les différents registres de sécurité, ce qui peut se comprendre du fait de l’absence de travaux importants ayant pu modifier la structure et l’usage des locaux. Après qu’il se soit interrogé à ce sujet, M. Boulle a bien trouvé des conclusions de précédentes commissions de sécurité qui établissent que la classe du haut n’a pas besoin de deux issues et que la largeur du dégagement existant pour sa sortie unique par les escaliers, est conforme à la réglementation en vigueur. Il précise également que les traces depuis 2004 et avant sa prise de fonction le 01 09 2009 dans les registres existants et sur lesquels il a pu se pencher, ne lui ont apporté qu’un éclairage limité sur le panorama des éléments de sécurité à mettre en œuvre dans cette école. Le DUER (document unique d’évaluation des risques), inexistant à ce jour dans cette école (existait dans 5% des écoles au début 2008 et dans 15% d’entre elles en fin d’année scolaire 2008-2009), dont l’administration a signalé aux écoles de la circonscription en juin dernier qu’il était obligatoire depuis 2002 sera établi, rédigé et transmis bientôt. L’ensemble des registres de sécurité requis dans une école seront établis dans les meilleurs délais possibles. M. Boulle ajoute encore que le PPMS établi par une directrice précédente, en 2006, sera mis à jour et validé par un exercice avec les nouveaux personnels de l’équipe entièrement renouvelée. Un exercice d’évacuation à eu lieu au début du mois d’octobre qui a donné lieu avec les élèves de la classe du haut à une réflexion approfondie sur le risque que pourrait représenter un début d’incendie dans l’entrée de l’école, au bas de la cage d’escaliers, obstruant la seule sortie du bâtiment possible pour la classe du haut. Un prochain exercice en validera les préconisations nombreuses et précises qui s’appliquent à cette situation virtuellement explorée ensemble. A ce jour, entre autres préconisations prévues de mise en sécurité et calfeutrages, de tentative d’extinction par les adultes avec les moyens d’extinction présents sur place, il semblerait qu’il pourrait être prudent qu’une échelle en aluminium d’environ 4 m soit entreposée à demeure sur le toit de la cuisine, pour permettre en cas d’urgence et de feu bloquant l’entrée/sortie de l’école, une évacuation des élèves de la classe du haut (CE2-CM1-CM2) avant l’arrivée des secours, par la fenêtre de la petite bibliothèque, en passant par groupe de deux ou trois sur le toit de la cuisine qui est quasiment au niveau de cette fenêtre et en descendant par cette échelle devant la porte de cette même cuisine. L’ensemble des membres de ce conseil d’école souhaiterait également, à ce titre, savoir dans quelles conditions les véhicules de secours, éventuellement munis d’échelles, peuvent accéder à l’école avec les contraintes liées à l’extrême étroitesse des virages de l’avenue Germaine où même des voitures particulières de moyenne importance sont amenées à manœuvrer pour passer. Enfin M. Boulle souhaiterait trouver le temps d’établir dans l’année scolaire, en coopération avec les services de secours et la police, un PPMS en cas de feu de forêt dont il considère le risque comme non-négligeable du fait de la situation de l’école en lisière de la forêt du Mont Boron et de fréquents épisode de sécheresse.

 

7. – Réponses faites par courrier de la Ville de Nice, Monsieur Dejeandile Conseiller Municipal Subdélégué pour le Maire et pour l’Adjoint empêché, en date du 23 07 2009, à notre compte-rendu de conseil d’école du 09 06 2009.

 

M. Boulle a souhaité attirer l’attention des membres de ce conseil, sur la difficulté qu’il y a, à entendre comme réponses suffisantes à certaines problématiques évoquées au conseil d’école du 09 06 2009, certaines de celles qui ont été apportées par écrit par la Mairie de Nice, sous la plume de M. Dejeandile, lecteur attentif du compte-rendu de ce troisième conseil d’école de l’année scolaire dernière auquel Madame Alziari-Nègre était présente, mais probablement insuffisamment sensibilisé par ce compte-rendu écrit de conseil d’école qui était nécessairement distancié des problématiques elles-mêmes.

Notamment en ce qui concerne la sécurité et à la conformité électrique des branchements des appareils électriques de l’école : la fourniture de plusieurs multiprises largement calibrées, par les ateliers de la Mairie de Nice, et placées dans l’été 2009 par M. Boulle, alors futur directeur de l’école, qui va consacrer plusieurs heures, pendant deux jours du mois de juillet, à réduire les invraisemblables paquets de fils emmêlés et branchés sur de nombreuses multiprises plus faiblement calibrées tels qu’ils existaient pendant toute l’année scolaire 2008-2009 et probablement depuis l’installation de ces ordinateurs dans les deux salles des classes, peut difficilement conduire à la satisfaction dont M. Dejeandile fait état : « J’ai pris bonne note que la mise en conformité des branchements électriques des ordinateurs est en voie de réalisation durant l’été par les services techniques spécialisés de la direction des Bâtiments Communaux. » Certes, M. Boulle est parvenu à mettre l’installation, et les élèves, en sécurité en éliminant tout risque de point de chauffe localisé, en utilisant les neuf multiprises largement calibrées fournies dès la demande faite, par les ateliers scolaires de la Ville de Nice, mais il n’en demeure pas moins que l’installation n’est, à la connaissance de M. Boulle, toujours pas conforme, ni en passe de le devenir à ce jour, où l’été est loin derrière nous. Sauf erreur de sa part, il pense que les appareils électriques, dans les bâtiments recevant du public, doivent tous être branchés à des prises murales fixes. La demande a été faite l’année scolaire dernière, selon la procédure en vigueur, de prises murales fixes pour tous les appareils électriques de l’école. Elle a été prise en compte et programmée sur le document renseigné par la Ville de Nice et renvoyé à l’école, sous la forme « DEMANDE à TRANS. aux Bât. Com. Le : ». Peut-être s’agira-t-il d’une des réalisations envisagée à moyen terme ? (Cf. Réponse Mairie de Nice du 23 07 2009) « Je précise de façon générale, que les opérations qui n’ont pas été retenues en 2009 feront l’objet d’une programmation sur le schéma directeur des bâtiments scolaires et seront réalisées à moyen terme…)

Sur d’autres points encore traités plus avant dans ce conseil, quelques difficultés seront encore mentionnées par M. Boulle pour entendre des réponses suffisantes dans les éléments que tente d’apporter ce courrier de la Ville de Nice.

 

8. – Sécurité aux abords de l’école.

 

M. Boulle s’est occupé, depuis la rentrée 2009, de remettre la signalisation existante en position de meilleure visibilité. Il a retourné vers la chaussée certains panneaux qui avaient été retournés à l’envers (montrant leur dos) probablement par des camions les ayant accrochés. Il a demandé à un voisin, qui s’est montré immédiatement extrêmement coopératif et sympathique, de tailler la végétation surabondante en provenance de son jardin qui masquait les signaux et pouvait masquer également les débouchés sur la chaussée des escaliers piétonniers traversant d’un niveau de la route à l’autre. A ce jour cette signalisation est désormais bien visible. Cependant, Monsieur Dalbéra, le papy traffic de l’école, dont toute la communauté éducative se félicite de la présence quotidienne, en liaison avec les services de la police municipale avec qui il a été en contact pour des réunions concernant la sécurité aux abords des écoles, a formulé une demande de complément de signalisation, par l’adjonction aux trois doubles signaux existants, de petits bandeaux mentionnant le mot « école ». Madame Grimaldi évoque la possibilité de déplacer les signaux existants ou de les renforcer par une autre signalétique sur la chaussée, afin de les rendre mieux visibles et plus efficaces sur la régulation nécessaire de la vitesse de certains conducteurs aux débouchés descendants des escaliers piétonniers peu visibles, qui constituent de singuliers dangers pour les piétons et notamment les enfants de l’école. Les parents souhaiteraient que des accidents comme celui qui à lieu au mois de septembre devant l’école Pierre Merle, alors qu’il semblerait que des demandes avaient été formulées depuis plusieurs années par les usagers de l’école, ne puissent plus arriver. Il est également rappelé par M. Boulle, comment un conducteur, l’année scolaire dernière, un jour à l’heure de sortie d’élèves peu nombreux de la garderie de fin de journée, avec une puissante voiture de rallye (immatriculation dans le 83), a pris le virage en épingle de l’avenue Germaine juste avant l’école, moteur hurlant, en dérapage, et après son contre-braquage a foncé volontairement sur des élèves et l’ATSEM de l’école qui se trouvaient sur la chaussée (« N’ont rien à faire au milieu de la route » dixit le dit-conducteur), faute de présence de tout trottoir avenue Germaine, qui n’ont eu que le temps de se jeter entre deux voitures en stationnement pour ne pas être percutés par le véhicule. Le dit-conducteur, qui s’était avéré être un artisan venant travailler sur l’alarme de sécurité de la villa d’en face de l’école, avait ensuite cru nécessaire de menacer du geste et de la parole M. Boulle qui s’était approché pour lui signaler la présence d’une école à toute proximité de ses agissements de chauffard dangereux. Les parents délégués souhaitent se mobiliser auprès des services de la voirie de la Ville de Nice, pour que de meilleures conditions de sécurité soient faites à leurs enfants, aux abords de l’école Alain Péglion.  

 

9. – Intrusion et dégradations volontaires dans l’école en août 2009.

 

Au début du mois d’août 2009, en escaladant le mur d’enceinte de l’école côté forêt du Mont-Boron, des personnes se sont introduites dans la cour de l’école, dans le réfectoire et la cuisine (qui ne sont pas sous protection de l’alarme de l’école) et ont provoqué des dégradations volontaires, en brisant de la vaisselle dans tout les espaces ainsi ouverts de l’école et aussi en forêt proche, en produisant à la craie, sur les murs et portes du bloc sanitaire, des inscriptions obscènes mentionnant des noms d’élèves actuels et anciens de l’école ainsi que le nom de M. Boulle, en renversant des tables qui avaient visiblement constitué des abris pour une bataille de pistolet à billes, de très nombreuses billes de ces pistolets jonchant le sol des cours de l’école. Une plainte et un complément de plainte ont été déposés au commissariat de police de Villefranche, dont dépend l’école et un constat des faits a été fait sur place par la brigade de police, dès la découverte des faits. Un parent d’élève a plus tard rapporté que certains anciens élèves de l’école Alain Péglion, scolarisés actuellement au collège Port Lympia, s’étaient « vantés » auprès d’autres anciens élèves de l’école Alain Péglion, eux mêmes aussi scolarisés actuellement au collège Port Lympia, d’avoir été les auteurs de ces agissements. Personne ne veut cependant témoigner, la fréquentation mutuelle quotidienne de toutes ces personnes laissant craindre ceux qui auraient entendu certains récits, en plus de menaces qui auraient été proférées à l’encontre de ceux qui se risqueraient à dénoncer. Il est à noter également, que les deux enseignantes nouvellement nommées dans l’école, Mesdames Bouyssou et Ancolio, lorsqu’elles ont dû se rencontrer à l’école dans le courant du mois d’août 2009 pour préparer leur classe, y sont venues quelques jours avant ces événements et ont eu la surprise de trouver dans la cour de l’école dont le portail était fermé, quatre jeunes adolescents dont un d’entre eux s’est présenté à elles comme ancien élève de l’école, en train de « jouer » à se battre avec des pistolets à billes. Elles leur ont demandé de quitter les lieux, ce qu’ils ont fait à retardement après avoir tiré quelques billes de leur pistolets sur la porte d’entrée de l’école.

De petits travaux complémentaires seront bientôt demandés à la Ville de Nice, selon la procédure en vigueur, par M. Boulle, pour rendre plus difficile l’ouverture illicite du volet du réfectoire, en y ajoutant des crochets scellés dans le mur. De même, à la suite du vol de certaines clés un remplacement de serrure sera demandé.

Tout le monde s’accorde à souhaiter qu’ils ne récidivent pas. L’Inspecteur enquêteur de la police nationale a dit à M. Boulle que sans dénonciation précise, il ne serait pas en mesure de diligenter une enquête très approfondie, du fait du faible préjudice global dans cette affaire.

 

10. – Travaux pour permettre l’E.P.S. dans cette école (rappel).

 

Déjà à l’ordre du jour des trois précédents conseils de cette école, ce point fondamental sur lequel l’école Alain Péglion doit progresser, ne se voit apporter aucune réponse satisfaisante. (Cf. Réponse Mairie de Nice du 23 07 2009) «  … malgré l’exigüité des locaux, je vous rappelle que l’école faisant partie du site classé du Mont-Boron, aucune dérogation n’est accordée par l’architecte des bâtiments de France pour un permis de construire concernant toute extension des locaux. Je comprends votre désappointement et votre désir de trouver une solution mais il n’est pas possible de s’affranchir d’un permis de construire pour ce type de travaux. Seul l’aménagement d’un local déjà existant, sans modification de sa structure, peut donner lieu à une simple déclaration de changement d’affectation. ».

Monsieur le Président de l’association du Mont-Boron, retraité du service de l’urbanisme de la Ville de Nice, invité en juin dernier à la fête de fin d’année de l’école Alain Péglion, avait à cette occasion dit à M. Boulle, qu’un permis de construire avait été accordé il y a quelques années, malgré l’existence du site classé, pour une extension de restaurant scolaire, qui n’avait finalement pas été utilisé, d’autres choix architecturaux ayant alors été retenus. Cet accord de permis de construire pourrait peut-être être mesuré à l’impact visuel de la construction à réaliser ?… Des solutions architecturales existent peut-être ?…

Ayant déjà donné lieu à de nombreux développements dans les trois conseils d’école précédents et leurs comptes-rendus, il conviendra de s’y référer pour une analyse complète de cette problématique. Il est toujours urgent que les enfants puissent pratiquer les activités prévues dans les programmes de l’Education Nationale dans un espace aménagé (dans l’école ou suffisamment proche de celle-ci), afin de les rendre possibles, ce qui n’est pas le cas encore aujourd’hui. Pour des enfants qui passent six années de leur enfance dans cet établissement, cela est tout à fait dommageable à tous les niveaux de leur fréquentation de cet établissement, malgré les efforts du conseiller pédagogique de circonscription pour attribuer des créneaux d’utilisation d’installations sportives lointaines par les élèves de l’école Alain Péglion, aussi souvent qu’il le peut. Nous rappelons ici, que la première demande qui avait été formulée au premier conseil d’école de l’année scolaire dernière, suggérait de faire utiliser par les élèves de l’école Alain Péglion un espace existant ou à aménager appartenant à la Mairie de Nice, compatible avec les activités impossibles à pratiquer dans l’école dans son état actuel (Cf. C.R. du conseil de mars dernier, au point 3 et en annexe de celui-ci, ainsi qu’aux points 3 des C.R. des conseils de novembre 2008 et juin 2009.), cet espace pouvant être à proximité de l’école afin de ne pas perdre trop de temps (ratio temps d’activité/ temps de déplacement lorsque les élèves vont au stade Vauban pour dix séances annuelles : 1 pour 2). 

11. – Travaux pour que les toilettes de l’école soient chauffés l’hiver.

Rappel : l’école Alain Péglion dispose d’un seul toilette intérieur chauffé, au premier étage, dans la salle de classe du haut, pour toute l’école.(Cf. Réponse Mairie de Nice du 23 07 2009) « Je précise de façon générale, que les opérations qui n’ont pas été retenues en 2009 feront l’objet d’une programmation sur le schéma directeur des bâtiments scolaires et seront réalisées à moyen terme… La demande de chauffage des sanitaires extérieurs est prise en compte par la direction des Bâtiments Communaux. » Nous rappelons que parmi les plus jeunes élèves, de 5 à 7 ans, certains se retiennent d’utiliser les toilettes lorsqu’il fait froid ou mauvais temps…  

12. – Demande de remplacement du photocopieur par un appareil qui réponde au besoin d’une école.

 

(Cf. Réponse Mairie de Nice du 23 07 2009) « Concernant la demande de photocopieur, je vous enjoins à traiter directement ce type de problème avec votre référent au service comptable de la direction adjointe de l’Éducation afin de formuler votre besoin selon la procédure en vigueur. Je peux toutefois rappeler les critères généraux d’attribution des photocopieurs dans les écoles. Les modèles ont été sélectionnés pour chacune des écoles en fonction du nombre de copies annuelles qu’elles effectuent… »

 

M. Boulle rappelle que le remplacement du photocopieur était programmé pour juin 2010 depuis notre première demande datant de l’année scolaire dernière. Ceci nous avait été dit au conseil d’école de juin dernier, suite à notre demande formulée en mai, à ceci près que nous ne souhaitions pas un remplacement à l’identique, car en plus d’être défaillant ce photocopieur n’est pas assez performant pour une école. Ce photocopieur neuf a été placé à l’école Alain Péglion en juin 2008 (SHARP AR-M160, n° inventaire 08 00000068). Les enseignants de l’équipe rappellent qu’il s’agit d’un modèle de base, aux performances modestes, très lent, sans possibilité de faire de recto-verso, ni introducteur de documents multiples, ni tri. Il est de plus très, très sujet aux bourrages de papier avec les papiers photocopie « premier prix » du marché adjudicataire de cette année chez Charlemagne France. Après plusieurs interventions de techniciens l’année scolaire dernière, une intervention supplémentaire le 30 08 2009 a visé à corriger ce défaut par le remplacement de ressorts et de molettes d’entraînement préconisé par le constructeur, mais les résultats ne sont pas probants. Chaque enseignant passe un temps considérable chaque jour au photocopieur, pour y faire des photocopies avec un appareil singulièrement lent, mais aussi pour le « débourrer » plusieurs fois à chaque série, en manipulant soigneusement tous les ouvrants de l’appareil pour accéder aux recoins fragiles et peu accessibles où restent coincées les feuilles, avec des risques de détérioration des petits ressorts de l’appareil, à chaque manipulation. Ces dernières semaines environ 10 % du papier utilisé est parti à la poubelle pour s’être coincé dans l’appareil. La fréquence des pannes est variable selon les périodes. Le dernier technicien a fini par incriminer le papier… L’essentiel du papier utilisé, acheté chez le fournisseur adjudicataire de la mairie de Nice, Charlemagne France, est conforme, d’après les mentions portées au catalogue et sur les emballages à ce qui doit être utilisé dans un photocopieur. Nous avons également tenté d’utiliser quelques ramettes de papier Clairefontaine, de meilleure qualité, fournies par les parents, sans parvenir à un résultat complètement satisfaisant avec cet appareil, selon les périodes.

    Les deux classes de notre école fonctionnent en multi-cours : GS-CP-CE1-CE2 et CE2-CM1-CM2. Cette organisation pédagogique obligée conduit les trois enseignants de l’école (deux sur la classe GS-CP-CE1-CE2, la titulaire à mi-temps, et son complément de service, sur l’autre mi-temps dont le temps est compté, en plus de ses deux autres classes les autres jours à Beaulieu et Villefranche) à avoir besoin d’un photocopieur qui permette de produire des documents très variés en plusieurs séries multiples, à une vitesse qui permette de ne pas y perdre trop de temps du fait de la lenteur de la machine et des bourrages papier trop fréquents. Il parait peu pertinent que les critères généraux d’attribution des photocopieurs aux écoles par la Ville de Nice, condamnent les petites écoles niçoises à des matériels mal adaptés aux nécessités du service.

«  Enjoins » par Monsieur Dejeandile, nous avons renouvelé notre demande le 30 09 09, à notre référent au service comptable de la direction adjointe de L’Éducation en formalisant notre besoin. Nous souhaiterions donc le remplacement du photocopieur par un modèle techniquement compatible avec les besoins de notre école. Il faudrait un appareil un tout petit peu plus performant, qui atteigne au moins la vitesse de 20 copies/min (12 copies/min actuellement), avec fonction recto-verso pour permettre d’économiser le papier, avec introducteur de documents multiples sur le capot et tri simple par décalage des paquets copiés. Le remplacement prévu en juin 2010, s’il doit renouveler le même matériel médiocre ne saurait être satisfaisant pour notre école.

Ayant demandé le 19 10 dernier où en était notre demande du 30 09 dernier, la dernière réponse que M. Boulle a obtenue des services pour cet équipement, le 23 10 2009 à 11h50, de Mme. Valérie Tonna, service comptabilité (e-mail : valerie.tonna@ville-nice.fr) : « Monsieur, J’ai bien pris note des problèmes que vous rencontrez avec votre photocopieur. Votre demande est en cours d’étude dans le cadre du budget 2010. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant dès qu’une décision aura été prise à ce sujet. Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Cordialement. ».

13. – Equipement informatique de l’école : quantité et implantation tenant compte de l’exiguïté des locaux.

 

Les trois ordinateurs implantés dans la classe du haut, dont deux dans un petit bureau de 8 m2 (1 ordi de direction et 1 ordi élèves) qui contient également d’autres éléments de mobilier indispensables à l’école, sont très difficilement utilisables par les élèves, hors de la vue, de l’aide et de la surveillance de l’enseignant, occupé avec les autres élèves dans la salle de classe. Le troisième ordinateur, placé dans la salle de classe depuis l’an dernier par Monsieur Boulle est régulièrement utilisé sous une forme collective, avec le vidéoprojecteur et l’écran personnels de l’enseignant, ou par des binômes d’élèves, mais il reste que les compétences du Bii ne peuvent être suffisamment exercées dans cette classe pour arriver à les construire solidement et à les valider. Il est pourtant désormais indispensable – une priorité nationale – de faire acquérir ces compétences aux élèves de cycle 3. L’année scolaire dernière, 5 élèves sur 6 du CM2, ont pu aller en 6e après avoir validé leur Bii, exclusivement grâce à l’usage qui a été fait des dix ordinateurs portables, du scanner et du routeur Wifi prêtés par l’Inspection Académique pendant la semaine de classe TICE organisée en mai, puis prêtés encore pendant tout le mois de juin 2009. A cette occasion, le site de l’école Alain Péglion a été créé et enrichi de nombreux articles par les élèves des cours de CE2, CM1 et CM2 (http://www.ac-nice.fr/iennice1/peglion/ecole). Ce type d’opération ponctuelle des Inspections de l’Education Nationale, ne peut être renouvelé avant plusieurs années pour la même école. Dans cette école, où les deux salles de classe de seulement 40 m2 chacune contraignent l’accessibilité aux ordinateurs au point de les rendre très difficilement utilisables, afin que les élèves puissent exercer suffisamment les compétences du Bii pour les acquérir, il serait indispensable qu’une dotation de trois ordinateurs portables et d’un routeur wifi équipe les élèves de cycle 3. Nous demandons donc à la mairie d’étudier cette demande avec toute l’attention que requiert l’importance des enjeux pédagogiques qui y sont associés. 9 élèves de CM2 devront pouvoir cette année finir de construire leurs compétences à hauteur de la validation du Bii.

 

Après que dans les écoles rurales, le plan « Ecoles numériques rurales » ait permis à 5000 écoles françaises ayant une configuration comparable à celle de l’école Alain Péglion à Nice (Probablement à peu près 50 écoles dans notre département, dans des communes de moins de 2000 habitants.), d’être dotées d’une armoire mobile contenant dix ordinateurs portables, un vidéoprojecteur et pour certaines un tableau blanc interactif, il parait important que l’équité territoriale permettent aux élèves de l’école Alain Péglion qui accèdent au collège de ne pas être pointés particulièrement défaillants sur les compétences du Bii, faute d’avoir pu fréquenter des équipements suffisants, tels qu’ils existent ailleurs soit parce que l’école est plus grande, soit parce que la dotation est adaptée.

14. – Connexion internet de l’école.

A ce titre, la connexion internet de l’école étant très régulièrement défaillante, (notamment quasiment tous les jours à partir de midi, lorsque le directeur chargé à plein temps de sa classe à trois niveaux aurait un peu de temps à consacrer à ses charges de direction d’école, à des heures ouvrables où les partenaires de l’école sont joignables, et avant de s’y remettre après 18h jusqu’à…) la réponse qui est faite par la mairie de Nice ne peut être suffisante (Cf. Réponses écrites à notre compte rendu de conseil d’école du 9 juin 2009, par la Mairie de Nice en date du 23 07 2009) : « Enfin, vos observations sur la connexion Internet ont été communiquées à notre spécialiste informatique pour avis. Il confirme que l’installation électrique est insuffisante. Toutefois, nous sommes soumis aux lois du marché public et actuellement la société attributaire du marché est Stella Télécom et non Numéricâble. » M. Boulle tient à rappeler que la distance au serveur de notre école étant quasiment le maximum admissible (4,9 km du serveur de Delfino), la connexion de « faible haut débit » (3Mo seulement dans les meilleures minutes de son fonctionnement, c’est peu pour Nice) reste extrêmement instable et sujette à de nombreuses déconnexions intempestives et d’autant plus qu’elle est plus sollicitée. Cela a été particulièrement dommageable lors de la classe TICE en mai 2009, 4 jours dédiés à la construction du site de l’école, où de nombreux travaux d’élèves ont été régulièrement partiellement perdus, du fait des déconnexions intempestives en cours de travail sur des pages html, en ligne. Si la société Numéricâble – qui équipe tout le quartier dans des conditions de connexions qui semblent acceptables selon ce qu’en disent des riverains de l’avenue Germaine – ne peut être sollicitée pour l’école Alain Péglion, une solution doit cependant être trouvée. Les parents délégués se demandent si quelque chose serait possible peut-être avec France Télécom ?… Nous voyons mal comment la Mairie de Nice pourrait se satisfaire d’un attributaire de marché adjudicataire partiellement défaillant au détriment des élèves de l’école Alain Péglion. L’usage d’une connexion Internet fiable ayant un débit suffisant, est désormais pour une école et ses élèves une première nécessité.

 

15. – Crédits de transport annuels alloués aux 2 classes de l’école.

 

Les 61€ par classe, pour les sorties annuelles des deux classes de l’école, à utiliser trois semaines avant le 9 octobre, de surcroît dans une école où l’équipe s’est largement renouvelée à la rentrée scolaire, sont strictement impossibles à utiliser. La location d’un autocar pouvant transporter les deux classes, pour une journée, avoisine les 500 €. M. Boulle ne sait que penser des 122 € annuels octroyés à l’école Alain Péglion, en comparaison des moyens qui sont donnés dans d’autres communes pour les sorties pédagogiques des élèves des écoles. Ces moyens financiers qui auraient dû être complétés par d’autres financements d’un montant triple de la dotation municipale pour payer une facture de transporteur à la journée, n’ont pas pu être utilisés.

 

16. – Utilisation de transport en commun, Lignes d’Azur n°14 et 30.

 

Après le conseil d’école de juin dernier, Madame Mannucci, alors Directrice de l’école Alain Péglion, avait été en contact courriel et téléphonique avec Madame Lartiguau, responsable des transports à la C.N.C.A. (Communauté urbaine Nice Côte d’Azur). Madame Lartiguau devait étudier une demande de l’école d’inversion de l’horaire de l’alternance de la taille des bus de 19 et surtout 41 places sur la ligne 14 des Lignes d’Azur, que les classes utilisent principalement pour les sorties scolaires pédagogiques. Madame Lartigau qui devait revenir vers nous, selon son dernier message du mois de juin dernier, n’a pas apporté depuis de précision supplémentaire quant à cette demande. Actuellement les transports des classes lors des sorties scolaires pédagogiques sont rendus plus complexes encore par la fermeture pendant plusieurs mois de la route forestière, le plateau du Mont-Boron et terminus de la ligne 14 étant inaccessibles à tous les autocars, alors que c’est le lieu habituel d’embarquement des élèves des classes de l’école Alain Péglion. Les classes utilisent la ligne 30 et son arrêt « Belle Rive », distant d’environ 12 minutes à pied, de l’école Alain Péglion. Malheureusement cet arrêt, sur la chaussée sans trottoir ni abri est plutôt malcommode pour faire monter un groupe d’élèves dans l’autocar. Mais cependant c’est le moins dangereux des deux les moins lointains de notre école (« Belle-Rive » et « Avenue Germaine »). C’est peut-être pour cette raison que Madame Lartigau n’a pas encore jugé utile de traiter le problème de l’alternance des véhicules 19 et 41 places sur la ligne 14, afin d’optimiser l’amplitude horaire sur laquelle les classes peuvent sortir à la journée en utilisant cette ligne.

17. Calendrier d’utilisation et montant des crédits pédagogiques alloués aux écoles par la Ville de Nice, notamment pour les équipes pédagogiques et les programmes qui se renouvellent.

(Cf. Réponse Mairie de Nice du 23 07 2009) « Pour répondre à vos doléances sur les crédits pédagogiques des écoles et sur la procédure de commande qui est liée, je rappellerai au préalable que la commune fonctionne sur le principe de l’année civile et que le budget est voté au plus tard en mars de chaque année. Cette année, les commandes ont été effectuées tardivement car les marchés de fournitures n’ont été notifiés qu’en mai. Pour le prochain exercice budgétaire, les enseignants pourront commander dès la notification des crédits octroyés aux écoles. »

M. Boulle rappelle que les crédits alloués aux élèves niçois des écoles publiques par la Ville de Nice restent faibles par leur montant, par rapport à d’autres communes environnantes : 35,10 € par an et par élève. Ils doivent être gérés par les écoles niçoises de façon très contrainte, a fortiori en période de changement brutal des programmes scolaires pour tous les niveaux de l’école à la fois, qui impliquerait un renouvellement complet des manuels scolaires (prix d’un manuel scolaire de cycle 3 = environ 15€). A l’école Alain Péglion, depuis son arrivée en 09 2008, M. Boulle indique qu’il a dû sélectionner ce qui pouvait être acheté de ce qui aurait été nécessaire pour ses élèves mais ne pouvait être acheté, avec des hiérarchies de priorités très difficiles à établir. Sur ce point mentionné dans notre précédent compte-rendu de conseil d’école, aucune réponse n’est apportée par le courrier de réponses de la Ville de Nice.

Le compte-rendu auquel répond la lettre de la Ville de Nice du 23 07 2009, mentionnait que les crédits pédagogiques alloués aux écoles fonctionnent sur l’exercice budgétaire de l’année civile. En ce qui concerne les délais, M. Boulle comprend toujours mal quelle contrainte exceptionnelle qui disparaîtrait en 2010, a pu influer sur l’exercice budgétaire de l’année civile 2009, au point d’avoir obligé les écoles à disposer des crédits qui leur étaient alloués du 12 mai à fin juin, puis du 1er septembre au 9 octobre (Les classes qui changent d’enseignants du fait du mouvement du personnel peuvent difficilement être équipées pendant les vacances scolaires…), soit en tout à peine plus de deux mois et demi sur douze ? Il note que la réponse qui est faite par la Ville de Nice, nullement étalonnée dans le temps pour 2010, laisse malheureusement augurer de la possibilité des mêmes difficultés.

18. – Projets sportifs, artistiques et culturels de l’année 2009-2010.

 

Les enseignants présentent quelques uns de leurs projets pédagogiques et répondent aux questions des parents délégués à leur sujet. Certains d’entre eux ne concernent qu’une des deux classes de l’école.

 

– Projets natation, athlétisme, voile.

– Arts visuels et Grande Lessive (2 dates annuelles), commémoration des 20 ans de la signature de la C.I.D.E., enrichissement du site internet de l’école (http://www.ac-nice.fr/iennice1/peglion/ecole), participation à la fête de la science, F.A.P.E. (Festival d’Arts Plastiques des Écoles : exposition à Tourrette-Levens en avril, sur le thème « Zone bleue »), Jardin des sciences en fin d’année au centre IUFM de Stéphen Liégeard, concert à l’Opéra de Nice…

 

19. – Questions diverses.

 

– Une enseignante assistante d’anglais a été missionnée par l’inspection académique des Alpes-Maritimes, sur l’école Alain Péglion pour renforcer l’enseignement de l’anglais et notamment permettre qu’il ait lieu dès le CE1, en plus des autres cours déjà couverts depuis le début de l’année scolaire. Madame Sarah Lycett est venue à l’école pour que les enseignants organisent et coordonnent leurs enseignements. L’utilisation des deux seuls locaux disponibles que sont les deux salles de classe a également dû être sérieusement réfléchie, puisque lors de la venue de Madame Lycett, trois groupes d’enseignement très sensiblement différents, avec beaucoup d’oral, devront fonctionner dans ces deux salles. Tous les cours d’anglais auront désormais lieu les mardis et jeudis de 13h30 à 14h15, en même temps qu’une séance d’É.P.S. pour les GS et CP, à l’école Alain Péglion, à partir du 05 11 2009 (une semaine ouvrable après la date initialement prévue). M. Boulle a présenté rapidement le cadre européen de l’enseignement des langues vivantes au sein duquel les élèves de CM2 visent le niveau A1.

– La Ville de Nice a fait une proposition d’organisation d’activités pour les élèves/enfants, sur le temps périscolaire, entre 11h30 et 13h30. L’équipe a répondu favorablement à cette proposition en sollicitant l’organisation de séances d’escrime et d’arts du cirque. Nous sommes en attente de réponse à ce sujet. Madame Grimaldi souligne l’importance de conserver au temps périscolaire un caractère essentiellement non contraint dont les enfants ont besoin pour se détendre. Pour l’équipe pédagogique, il est entendu que les enfants devront être volontaires pour participer à ces activités et que le caractère non-contraint de ce temps de détente nécessaire entre les deux parties de la journée scolaire, sera souligné par M. Boulle auprès des animateurs des activités qui seront proposées aux enfants. A l’inverse, Madame Bouyssou a entendu certains enfants dire qu’ils s’ennuieraient pendant ce temps périscolaire : ceux-ci verront sans doute avec joie ces activités s’organiser à l’école Alain Péglion, cette année.

– M. Boulle évoque l’intervention à l’école Alain Péglion d’une enseignante spécialisée « E » du R.A.S.E.D. (Réseau d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté, spécialité « E » = chargée des aides à dominante pédagogique), Madame Rainguez, ½ journée par semaine, les lundis après-midi, pendant cette année scolaire. Malheureusement ses interventions ont dû momentanément s’interrompre après la première qui a eu lieu à la mi octobre, Madame Rainguez souffrant d’une fracture du genou. Elle sera à nouveau la bienvenue à l’école Alain Péglion, ainsi que son action bénéfique pour certains élèves qui auraient des difficultés, dès son rétablissement que nous lui souhaitons le plus prompt possible.

– Madame Bouyssou présente l’étude du CHU de Nice sur le TDAH (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité) à laquelle l’école va participer, par son intermédiaire et après qu’une convention du CHU de Nice avec le rectorat ait conduit à ce que notre école soit tirée au sort pour faire partie de l’échantillon d’étude. Cette étude épidémiologique sur la ville de Nice, financée par le ministère de la santé, est conduite par un pédopsychiatre du CHU de Nice : le professeur Caci. Cette étude s’intéresse à environ 4000 enfants entre 5 et 18 ans, dans 150 établissements scolaires qui ont été tirés au sort. Ces enfants seront tirés au sort à leur tour dans les écoles, à partir d’une lettre initiale de nom donnée, et des questionnaires seront remplis à leur sujet par les enseignants et les parents de ces enfants s’ils ont moins de 13 ans, tout cela restant évidemment entièrement anonyme. Le but de l’étude est de construire une échelle de normes concernant cette maladie qui est mal connue, mal dépistée et mal traitée, surtout en ce qui concerne les adultes. Ce trouble concernerait 4 à 5% de la population adulte et n’est actuellement pas pris en charge en France, contrairement à ce qui a déjà été fait dans d’autres pays. Des étudiants en psychologie viendront à l’école pour être partie prenante dans le protocole expérimental sous plusieurs de ses aspects. Les questionnaires seront renseignés et saisis sur Internet entre janvier et mars 2010 et après les données seront envoyées à Lyon pour être analysées avant la parution d’articles s’y référant. Il faudra trois ou quatre élèves pour chaque classe qui participe.

Les participants se séparent le 23 10 2009, vers 20h 25, après 2h15 de conseil d’école.