06_conseil d’école du 02 04 2010

CONSEIL D’ECOLE du vendredi 2 avril 2010 de 18h15 à 19h45

COMPTE RENDU

Présents :

Mme le Docteur Andrée Alziari-Nègre, Maire-Adjoint du territoire Est-Littoral, représentant la Ville de Nice ;

Madame Vallée, Monsieur Leccia, représentants élus des parents des élèves ;

Madame Bouyssou, enseignante de la classe de GS-CP-CE1-CE2 ;

M. Boulle, directeur de l’école et enseignant de la classe de CE2-CM1-CM2 (secrétaire de séance).

Absents :

M. Cagnoli, Inspecteur de l’Éducation Nationale, chargé de la circonscription Nice 1.

(Les débats ont été enregistrés pour permettre un compte-rendu aussi fidèle que possible, malgré quelques nécessaires résumés-synthèses.)

0.- Monsieur Boulle souhaite ajouter deux points à l’ordre du jour des questions diverses qui sont traitées immédiatement :

Quels retours de tous les parents d’élèves, suite à l’affichage des coordonnées des parents d’élèves élus et de l’adresse du site de l’école où sont consultables les comptes-rendus des conseils d’école ? La réponse est donnée tout de suite, dans la mesure où aucun parent ne s’est manifesté auprès des parents élus.

Entorses au calendrier scolaire que s’autorisent les parents des élèves, aux abords des vacances scolaires, dans le cadre d’une semaine scolaire qui est déjà courte, pour des motifs tels que des départs en croisières, au ski, en réunions familiales… A la veille des vacances de Pâques, un tiers des élèves de la classe de GS-CP-CE1-CE2 ont anticipé leur départ en vacances d’un jour ou plus. Ce n’est pas acceptable. Cela dégrade la qualité des enseignements et altère les performances scolaires des élèves. Un document réglementaire et explicatif sera envoyé à toutes les familles pour réguler cela, dès la rentrée des vacances de Pâques.

1. – Le compte-rendu du dernier conseil d’école est entériné sans modification à l’unanimité. Monsieur Boulle se réjouit, pour le plus grand bien de cette école, que la délégation de représentation de la ville de Nice au conseil d’école de la ville de Nice ait été rendue à Madame Alziari-Nègre, puisque Mademoiselle Brenier n’avait jamais pris contact avec l’école depuis que sa mission de représentation de la ville de Nice lui avait été déléguée. C’est Monsieur Azinheirinha qui a fait cette proposition lors de la rencontre que Monsieur Boulle a eu avec lui le 8 février dernier, puis cela a été entériné au dernier conseil municipal. Monsieur Boulle remercie Madame Alziari-Nègre d’avoir accepté, elle-même affirmant qu’il est important que la ville accompagne l’école. Madame Vallée souligne qu’en effet l’école, même si elle a la chance d’être bien située, avec des professeurs qui s’investissent dans la charge supplémentaire de l’enseignement dans des classes à plusieurs niveaux, elle a l’impression parfois d’être un peu oubliée, comme dans les domaines de l’informatique et d’autres projets nécessaires au meilleur fonctionnement de l’école.

2. – Compte-rendu de la rencontre du 8 février dernier, avec Monsieur Lauriano Azinheirinha, Adjoint au maire de Nice, délégué à l’Éducation. (Recoupe d’autres point de l’O.D.J.)

– Lors de la visite de l’école par Monsieur Azinheirinha et Madame Hofliger pendant l’année scolaire 2008-2009, Monsieur Boulle qui expliquait quelles améliorations lui paraissaient nécessaires à l’école Alain Péglion, s’était entendu demandé s’il souhaitait que l’école soit fermée, à quoi il avait répondu qu’évidemment non. Alerté par cette question de Monsieur l’Adjoint au Maire de Nice, Monsieur Boulle a souhaité reposer la même question à Monsieur Azinheirinha, qui lui à dit qu’à ce jour la mairie n’envisageait pas de fermer cette école atypique à Nice, mais qu’elle n’était pas à l’abri des décisions qui pourraient être prises par l’Inspection Académique, sur les postes des enseignants. Monsieur Boulle a transmis à Monsieur Azinheirinha les vifs souhaits des parents d’élèves, des habitants du quartier, de l’association de sauvegarde du quartier du Mont Boron s’exprimant par la voix de ses Président et Vice-président Messieurs Basso et Royer, ainsi que de l’ensemble de l’équipe éducative élargie de l’établissement, de voir cette école rester ouverte, tant que comme actuellement elle fait le plein d’élèves, refusant même parfois du monde au profit des écoles du Col de Villefranche et de Terra Amata, lorsqu’il n’y a plus de place du fait de la petitesse des salles. Monsieur Boulle évoque son souhait actuel de rester à la direction de cette école plus durablement, après une dizaine d’années de turn-over très important au niveau de l’équipe pédagogique, et malgré la charge que représente la classe à cours triple sans décharge, les aides personnalisées aux élèves en difficulté dont il doit 85% des heures, les multiples taches liées à la direction d’école dont une grande part n’est pas compressible quelle que soit la taille de l’établissement et les études surveillées dont il a choisi d’assurer la gestion et le déroulement pédagogique suite au fonctionnement parfois chaotique observé lorsque ce service est assuré par des vacataires multiples. Madame Alziari-Nègre dit qu’il ne faut surtout pas que cette école ferme et parle d’une école « reconnue d’utilité fort publique » par tous les parents. Elle insiste en soulignant la vie que cette école représente dans ce quartier où il y a beaucoup de personnes âgées. Madame Vallée ajoute que d’anciennes familles niçoises toujours implantées dans le quartier, tiennent à cette école.

Monsieur Boulle explique encore que l’attrait visuel de premier abord est tel dans ce magnifique endroit, que pour toute personne qui n’y passe qu’un bref moment, les inconvénients non négligeables, les « dysfonctionnalités » ne peuvent devenir apparents que si le trait en est tracé avec insistance auprès de ceux qui doivent en prendre connaissance, voire y remédier, pour des enfants-élèves qui eux doivent y passer 6 années majeures de leur vie, avec toujours la même quarantaine camarades de tous âges mais environ 7 ou 8 du même âge qu’eux, sur deux fois 41 m2, avec un réfectoire de 25 m2, un préau pour tous les élèves de l’école de la même surface « barré » par quatre piliers, plus une cour d’environ 130 m2. Madame Bouyssou et Monsieur Boulle complètent cet exposé en portant la lumière sur de nombreux points de performance scolaire qui pâtissent, tant à la maternelle, au cycle 2 qu’au cycle 3, de l’absence d’espace de motricité-gymnastique qui permettrait la pratique des activités prévues à ces niveaux de la scolarité avec des répercutions favorables sur toutes les disciplines. Monsieur Boulle ajoute qu’il lui semble que la performance scolaire globale de l’établissement peut encore s’améliorer si la structure permettant l’activité physique d’intérieur est crée, et l’équipe pédagogique plus durablement installée. Il rappelle que depuis la suppression du logement de fonction et le départ de Monsieur Career en 1998 il y a eu dix enseignants titulaires sur les deux classes. Il ajoute encore que toutes ces raisons font qu’il a souhaité que son entretien avec Monsieur Azinheirinha s’engage sur un état des lieux insistant sur les difficultés de fonctionnement, en un lieu certes superbe, mais qui peut mieux faire. Il ajoute enfin que comme partout à Nice, le directeur n’est pas rémunéré pour la partie de ses taches qui ont un « caractère » municipal, contrairement aux municipalités de Cannes et Grasse, dont il croit savoir qu’elles engagent une rémunération approximative globale de 350€ mensuels pour confier aux directeurs d’école les tâches à « caractère municipal ».

– Une deuxième issue actuellement inexistante est obligatoire au 1er étage, pour la sécurité de toutes les personnes accueillies. Monsieur Boulle a décrit à Monsieur Azinheirinha, comment une solution qui lui semble simple, peut exister par une large fenêtre donnant à l’Est, dans la petite bibliothèque (8 m2) créée l’an dernier à l’étage. La demande a été faite de la visite d’une commission de sécurité. Monsieur Barani, policier municipal, actuellement animateur d’interventions au sujet des risques majeurs, mais ayant été longtemps compétent en matière de sécurité des bâtiments publics, est venu voir ce 1er étage et a conseillé également la construction d’une passerelle métallique au regard de la dite fenêtre, avec sortie directement dans la forêt, par-dessus le mur d’enceinte, ce qui devra nécessairement s’accompagner d’un supplément de sécurisation contre l’intrusion dans l’école par ce nouvel accès. La situation actuellement n’est pas conforme et les moyens palliatifs auxquels ont commencé de s’exercer les élèves de la classe de l’étage (confinement, serpillères mouillées sous la porte coupe-feu…) dans le cadre d’un exercice simulant un incendie dans la cage d’escalier, ne peuvent être complètement satisfaisants, ni permettre l’évacuation dans ce cas de figure. En l’attente de ces travaux indispensables, les matériaux inflammables présents avant dans la cage d’escalier et son placard (matériel E.P.S.), ont été stockés dans la sorte de cave basse qui est sous le perron de l’école. Madame Alziari-Nègre dit qu’elle appuiera la demande du passage d’une commission de sécurité. Monsieur Boulle précise que dans tous les documents dont il a pu disposer depuis son entrée en fonction en septembre 2009, il n’a rien trouvé concernant le passage d’une commission de sécurité postérieur à 1993. Madame Alziari-Nègre souhaite demander aux services responsables, depuis quand une commission de sécurité n’est plus passée dans cette école.

– Au sujet de l’aménagement si important d’un espace couvert avec un sol à revêtement synthétique, permettant l’activité physique de tous les élèves, Monsieur Azinheirinha à pris l’engagement le jour de cette entretien, de diligenter une étude de faisabilité. Monsieur Boulle a présenté dans le détail à Monsieur Azinheirinha ce qui pourrait être fait, sous forme de préau sans pilier intermédiaire qui segmenterait l’espace médian, sans créer de surface hors-œuvre supplémentaire interdite par les règles de protection du site classé et cela après étude gracieuse d’un cabinet d’architectes chevronnés, anciens élèves de l’école Alain Péglion (ex du Mont Boron). Madame Alziari-Nègre mentionne que la réponse écrite actuelle dont elle dispose fait état d’une « extension peu envisageable sur ce site classé ». Elle ajoute qu’il est proposé de favoriser l’activité sportive sur d’autres sites. L’assemblée de ce conseil s’accorde à penser que cela reste très difficile pour l’activité quotidienne due aux élèves de maternelle, pour l’activité des élèves du cycle 2 et que les élèves du cycle 3 y perdent chaque fois plus d’une heure pour le transport aller et retour, sur les demi-journées de trois heures qui y sont consacrées.

Chauffage des toilettes. Monsieur Azinheirinha s’était ému lors de sa visite dans l’école, qu’il n’existe qu’un seul toilette chauffé dans cette école, à l’étage, les quatre toilettes extérieurs n’étant ni couverts ni chauffés. Monsieur Boulle lui en a reparlé lors de cet entretien. Madame Alziari-Nègre précise que dans les réponses écrites dont elle dispose, le chauffage des toilettes n’est pas prévu au budget 2010. Monsieur Boulle imagine que la structure à mettre en place pour l’E.P.S., en forme de préau pourrait peut-être prévoir de couvrir aussi les toilettes, afin qu’ils soient moins exposés aux courants d’air, surtout pour les enfants les plus jeunes (GS).

– Pour l’utilisation des TICE à l’école Alain Péglion, en particulier au cycle 3, Monsieur Boulle a exposé à Monsieur Azinheirinha l’impossibilité physique qu’il a, à faire utiliser de façon aussi féconde que nécessaire les deux ordinateurs pour les élèves fournis par la mairie, qui du fait de la configuration et de l’exiguïté des locaux à l’étage, se trouvent l’un dans la salle de classe et l’autre dans le bureau de direction-salle des enseignants-salle informatique-salle du photocopieur de 9 m2. S’ajoute à cela l’organisation pédagogique à trois cours, CE2, CM1 et CM2 dans trois lieu distincts de la petite salle de 41 m2 où le travail est en permanence organisé par des dispositifs sophistiqués d’alternance des activités différentes et de présence de l’enseignant. S’ajoute encore les contraintes d’autonomie dans le travail et de préservation de l’espace sonore pour permettre la concentration de tous qui sont hors du commun (et fécondes !) par rapport à une classe à un seul cours installée dans une salle ordinaire de 60 m2. Les TICE n’ont pu être utilisées de façon féconde (création et enrichissement du site internet de l’école, éducation aux recherches documentaires sur la toile, création de DVD…) et pourtant obligatoire dans cette classe, validation du B2i oblige, que lorsque l’Inspection Académique, lors de classes TICE, a prêté des ordinateurs portables en nombre (10 avec routeur wifi et scanner) qui ont permis d’organiser des séances où, soit tous les élèves étaient engagés dans des activités TICE en même temps en groupe hétérogènes, voire multi-niveaux intégrant du tutorat, soit en petit(s) groupe(s) de projet(s) pouvant s’isoler sur un groupe de tables de la petite classe sans déranger les activités des autres élèves. Monsieur Boulle, pensant qu’a minima trois ordinateurs portables, soit un par cours, permettrait d’un peu mieux travailler les TICE, en fait la demande à la mairie de Nice, rappel fait des 6700 écoles rurales ayant des configurations parentes avec celle de l’école Alain Péglion qui ont été dotées depuis l’an dernier en France d’armoires mobiles d’au moins 10 ordinateurs portables, tandis que les écoles plus vastes ont des salles informatiques qui permettent de faire acquérir aux élèves les compétences du B2i. Le rapport Fourgous fait au Président de la République à sa demande en février 2010, sur l’état de l’utilisation des TICE dans l’enseignement en France est éloquent sur les retards pris par la France dans ce domaine pour l’équipement des écoles et sur ce qu’il y a lieu de faire, a fortiori à l’école Alain Péglion dont la dotation pour les élèves n’est pas adaptée. Monsieur Boulle s’inquiète de ce que les élèves de l’école Alain Péglion vont pouvoir disposer comme compétences relatives aux TICE en passant au collège, par rapport à leurs camarades venant d’autres écoles à l’équipement plus adapté, notamment pour les compétences relatives à la charte d’utilisation de l’internet. Monsieur Azinheirinha a demandé à Monsieur Boulle de lui faire parvenir un projet écrit relatif à cette demande, pour que lui-même puisse se mettre en quête d’un financement. Monsieur Boulle pensait d’abord pouvoir répondre rapidement, sous quelques jours, à cette demande, mais s’en est trouvé dans l’impossibilité depuis. Dès lors que toutes les taches afférentes à ses missions multiples au sein de l’école Alain Péglion l’ont conduit dans un emploi du temps explosant toutes les durées de travail préconisées, de plus de 60 heures par semaine, dont 24 d’enseignement sur 3 cours et 3 d’enseignement spécialisé, il n’a pas réussi à faire remonter au rang au des priorités plus urgentes que d’autres, la demande de Monsieur Azinheirinha de disposer d’un projet écrit (actuellement en cours d’écriture en collaboration avec la MAI de circonscription de Nice 1) pour se mettre en quête d’un éventuel financement. Par contre, en attendant, Monsieur Boulle a obtenu de l’Inspection Académique le prêt de 10 ordinateurs portables, du 25 05 2010 au 10 06 2010. Le projet écrit demandé par Monsieur Azinheirinha, sera écrit et lui sera adressé dès que possible, si au-delà des arguments plusieurs fois développés dans de multiples comptes-rendus des conseils d’école, depuis 2008, où il a été question de ce problème, il demeure indispensable à la recherche d’un hypothétique financement. Madame Vallée fait remarquer que les 6700 écoles qui ont été dotées, n’ont probablement pas eu d’autre projet à produire que leur demande de l’être, tant les besoins sont connus et reconnus par tous les acteurs et observateurs dans ce domaine. Monsieur Boulle suggère que la demande-projet demandée par Monsieur Azinheirinha à l’école Alain Péglion soit identifiée dans les comptes-rendus des conseils d’école qui font référence à ce problème, par les services de la mairie de Nice qui pourraient se mobiliser pour la recherche de l’éventuel financement. Il est encore précisé par Monsieur Boulle, que la proposition qui avait été faite et rapportée au dernier conseil d’école, de poser candidature pour deux écoles niçoises à être dotées d’ordinateurs portables en partenariat avec l’Inspection Académique, s’est avérée ne pas être réalisable, parce que déjà « ficelée » et hors délais au moment de sa proposition. Madame Vallée exprime ses regrets que les parents d’élèves élus et Monsieur Boulle aient dû se mobiliser pour faire une action sur une proposition déjà périmée.

– Monsieur Boulle a exprimé auprès de Monsieur Azinheirinha, qu’il serait extrêmement dommage d’engager 70000 € qui semblaient être prévus au budget, sur une feuille de réponses écrites au conseil d’école dont disposait Madame Alziari-Nègre en juin 2009, pour une rénovation intérieure de l’établissement en matière de peinture murales semble-t-il, alors que le besoin ne s’en fait aucunement sentir, que la demande n’en émane pas de l’école et de sa communauté éducative élargie, que toutes les peintures sont dans un état encore tout à fait convenable partout dans l’école et alors même que des équipements – peut-être – moins onéreux évoqués précédemment sont indispensables à l’école et ne sont pas budgétisés. Monsieur Azinheirinha avait répondu qu’il avait entendu cette réserve, de la part de Monsieur Boulle.

– Monsieur Boulle a décrit à Monsieur Azinheirinha les éléments susceptibles d’améliorer la sécurité aux abords de l’école. Depuis, Monsieur Meynard, responsable à la CNCA à pris contact avec Monsieur Boulle qui lui a décrit à nouveau les éléments de signalisation susceptible d’améliorer la prévention sur la voie publique : le déplacement pour l’avancer de quelques mètres d’un signal existant qui est actuellement placé et masqué derrière un pylône en bois support de lignes électriques, des bandeaux « danger école » complétant les quatre signaux existants, quatre nouveaux signaux de position dans la gamme des panneaux carrés blancs et bleus (sens montant et descendant) aux deux passages protégés placés au droit des débouchés d’escaliers dont les murs masquent la visibilité aux véhicules, et enfin des signaux « Attention école » peints sur la chaussée.

– Monsieur Boulle a évoqué avec Monsieur Azinheirinha le classement sans suite de la plainte qui avait été déposée après l’intrusion et les dégradations volontaires dans l’école Alain Péglion en août 2009. Malgré des démarches réitérées auprès de la police du commissariat de Villefranche, après que des informations malheureusement nécessairement anonymes soient parvenues aux oreilles de Monsieur Boulle, selon lesquelles il se racontait au collège Port Lympia pas mal de choses au sujet de cette intrusion entre des anciens élèves de l’école Alain Péglion, l’enquête n’a pas vraiment été ouverte. Monsieur Boulle a suggéré que la ville de Nice, à l’avenir, dépose plainte également dans de pareilles circonstances, afin que la plainte ait plus de poids que celle d’un directeur d’école et qu’il soit suggéré à la police municipale de mieux accompagner d’éventuels incidents de ce type lorsqu’ils leur sont signalés. Monsieur Boulle fait remarquer que l’intrusion n’a eu lieu que dans la partie de l’école qui n’est pas protégée par l’alarme, ce qui n’est probablement su que par des familiers des lieux. Beaucoup de vaisselle de la Sodexo a en plus été brisée dans la forêt par les auteurs de ces dégradations.

– Monsieur Azinheirinha, malgré sa position d’élu qui pourrait le conduire à déléguer cela, a également eu la courtoisie et la curiosité d’encore écouter Monsieur Boulle au sujet de tous les divers travaux non encore évoqués ici et susceptibles d’améliorer la qualité de l’accueil à l’école Alain Péglion : supplément d’éclairage dans la cage d’escaliers, marches d’escaliers cassées, prises électriques murales, chauffage du cabinet médical, vitrage aux normes ou sécurisation par filmage anti effraction, détecteurs de fumée là où ce serait nécessaire, plaques en panneaux de tôle pleins soudées sur les portillons du perron…

Monsieur Boulle souligne à quel point il a rencontré une écoute attentive de la part de Monsieur Azinheirinha, qui a manifesté sur tous les points une évidente volonté de faire tout ce qui sera possible pour agir positivement dans le sens de l’intérêt des élèves de l’école Alain Péglion.

3. – Sécurité dans l’établissement :

– Le passage d’une commission de sécurité est demandé (Cf. Ci-avant, point 2, 2e tiret)

– Les différents registres de sécurité ont été mis à jour et rendus accessibles aux personnes autorisées,

– Les différents PPMS correspondant aux 4 risques majeurs identifiés dans l’établissement ont été mis au point en équipe éducative, les documents nécessaires en cas d’alerte ont été produits, les matériels et affichages mis en place et un exercice a eu lieu pour valider le PPMS séisme, dont l’analyse a permis un compte-rendu précis et des améliorations produites sur le dispositif.

– Le DUER a été produit et mis a jour plusieurs fois au fil des précisions qui sont apparues nécessaires. Les travaux en rapport avec ses éléments ont été demandés et seront encore demandés : amélioration de la clôture Est par laquelle a eu lieu l’intrusion de l’été dernier, « filmage » (anti effraction) pour sécuriser les vitres trop fines plutôt que leur remplacement. Plusieurs des travaux demandés restent en attente de réalisation par le service des bâtiments communaux qui n’ont pas avancé de réponse aux demandes.

– L’école est toujours en attente de la visite de services techniques compétents, pour la création de la deuxième issue obligatoire (de secours) au premier étage de l’école.

 

4. – Sécurité aux abords de l’école : demande de complément de signalisation (Cf. ci-avant, point 2, 7e tiret). En attente, à ce jour, de projet précis et de réalisation.

 

 

  1. 5. – Travaux pour permettre la pratique de la gymnastique, lutte, activités d’expression, certains jeux d’opposition dans cette école : en attente, à ce jour, de projet précis et de réalisation (Cf. ci-avant, point 2, 3e tiret).

6. – Travaux pour que les toilettes de l’école soient chauffés l’hiver : en attente, à ce jour, de projet précis et de réalisation (Cf. ci-avant, point 2, 4e tiret).

7. – Autres demandes de travaux en cours : inventaire et état d’avancement. Nouvelles demandes à formuler : étanchéité de la terrasse Ouest, film à vitrage anti effraction pour le renforcer, barrière anti intrusion sur la clôture Est. Ces demandes seront formulées par la voie des documents ad’ hoc, à la fin du mois d’avril. Travaux demandés et non encore réalisés : pose de prises électriques murales pour tous les branchements où la conformité l’impose, restauration de la fresque du poème d’Alain Péglion sur la façade Sud, soudage de panneaux de tôle pleins sur les portillons d’accès sous le perron, remplacement du regard de réseau d’eau pluviale situé dans la rampe d’accès à la cour de l’école par un modèle qui se verrouille et ne risque pas de se soulever en cas d’intempérie, installation de détecteurs de fumées là où ils seraient nécessaires, installation d’un luminaire supplémentaire dans la cage d’escalier, entre le rez de chaussée et le premier étage, installation d’un moyen de chauffage occasionnel du cabinet médical, réaménagement du sol du cabinet médical, remplacement ou sécurisation des nez de marches ou marches dans la cage d’escalier.

8. – Équipement informatique complémentaire, pour l’école Alain Péglion : suggestion par Monsieur l’Adjoint au maire de Nice délégué à l’Education, de l’écriture à destination de la mairie de Nice d’un projet d’utilisation dans les classes de trois ordinateurs portables et d’un routeur wifi, pour étude de possibilité de financement. En attente, à ce jour, de finalisation d’écriture d’un projet précis et de réalisation (Cf. ci-avant, point 2, tiret 5).

9. – Demande de dérogation à la mairie, pour utiliser un bus pour accéder à une salle ou à un gymnase, ceux-ci étant semble-t-il, selon le conseiller pédagogique E.P.S. de l’Inspection de l’Education Nationale de Nice 1, habituellement réservés au transport des élèves vers les stades, piscines et patinoires. La mairie a répondu favorablement, par téléphone, à cette demande, en amont de ce conseil d’école. Il s’agira de se rendre en 2010-2011, si possible, dans la salle Bailet (orth ?…) située aux alentours de l’école Bischoffsheim, ce qui est le plus près de l’école Alain Péglion, bien qu’à environ 1 heure de transport aller et retour en bus…)

 

10. – Lettre de Monsieur le maire de Nice. Monsieur Boulle fait lecture de la lettre du Maire adressée le 4 mars 2010 aux directrices et directeurs d’école. En réponse à des questions posées en conseil d’école de l’école Alain Péglion, on peut noter qu’au sujet des augmentations des crédits pédagogiques, après 10 années sans augmentation les crédits seront portés à 31€ pour chaque élève de maternelle (contre 28,50€ auparavant) et à 38€ pour chaque élève d’école élémentaire (contre 35,10€ auparavant). Monsieur Boulle ajoute qu’à ce jour il semblerait que les traditionnels crédits annuels pour l’achat et le renouvellement du matériel E.P.S. des écoles de Nice, aient été supprimés ou repoussés à plus tard que l’échéance habituelle, pour l’exercice 2010. Les crédits alloués aux transports passent de 61€ par classe et par an, à 459€ par an pour l’école Alain Péglion, ce qui est tout à fait remarquable comme Monsieur Boulle le fait remarquer. des travaux financés dans les écoles Remarques sur la qualité de l’engagement des services de la Direction de l’Education de la ville de Nice auprès des écoles.

11. – Activité d’escrime organisée par la Ville de Nice sur le temps périscolaire. Monsieur Boulle se réjouit de la qualité d’organisation de cette intervention régulière, de la qualité de l’intervenant Maître d’Armes, tout cela étant très bénéfique pour la quasi-totalité des élèves de l’école en âge d’y participer et qui le font en 3 groupes. La nature de la contrainte physique et de concentration collective est perçue de façon tout à fait féconde dans le déroulement des mardis où l’intervention a lieu. L’activité durera jusqu’en décembre 2010 et donc une partie de l’année scolaire prochaine. Monsieur Boulle applaudit cette proposition et réalisation de la mairie de Nice.

 

12. – Actions pédagogiques de l’année 2009-2010 restant à présenter. Suivi du projet d’école 2009-2012 (2 fiches actions 2009-2010).

– La Charte des droits et des devoirs des écoliers de l’école Alain Péglion se construit progressivement collectivement au brouillon, sous la forme d’une mini discussion parlementaire, en attendant que des moyens informatiques adaptés permettent de la saisir et de la mettre en ligne.

– La chorale d’école prévoit un répertoire d’une dizaine de chansons pour la classe de CE2-CM1-CM2 avec déjà trois chants en commun avec la classe de GS-CP-CP-CE1. Les répétitions vont bientôt reprendre pour préparer le récital de fin d’année.

L’axe du projet d’école qui restait problématique après le précédent projet d’école 2006-2009 et qui est encore travaillé au travers de ces actions, concerne les difficultés dans le domaine de la citoyenneté et de la camaraderie, qui laissent encore à désirer.

13. – Fête de l’école le samedi 26 juin 2010. Monsieur Boulle a demandé le conventionnement des locaux et la mairie de Nice a répondu favorablement très rapidement. La demande de chaises pour le spectacle a été faite et enregistrée par les services compétents. Des lots (10 tee-shirts et 10 casquettes promotionnels pour la ville de Nice) ont été offert à l’école pour aider l’organisation éventuelle par les parents des élèves d’une tombola et Monsieur Boulle est allé les chercher en mairie centrale au service du protocole. Il appartient aux parents d’élèves de prendre les décisions organisatrices concrètes pour que la kermesse puisse avoir lieu au-delà du spectacle de chant choral du matin (10h : accueil des parents, pour un spectacle de 10h30 à 11h30 + scène ouverte après) préparé par les enseignants et les élèves : tombola (prévoir des carnets à souches de tickets numérotés par paquets de 5, la récupération des lots et/ou l’achat d’un gros lot motivant…), buffet (prévoir un panneau d’écriture quelques jours avant où les parents pourraient inscrire ce qu’ils apporteront), stands de jeux de la kermesse (6 ou 7 dont l’inventaire est à faire et le matériel à identifier ou à se procurer). Des parents très actifs l’an dernier mais qui ne sont plus à l’école cette année devront être remplacés pour cette organisation. Il conviendrait d’organiser une réunion rapidement pour laquelle Monsieur Boulle propose les locaux de l’école et où il propose de venir. Madame Alziari-Nègre suggère que les parents d’élèves élus mettent une affiche devant l’école pour annoncer la réunion et faire appel aux bonnes volontés pour organiser et réaliser. Madame Vallée propose d’éditer un papier à distribuer aux élèves, proposant la participation à la réunion, avec un coupon à retourner, sur lequel les parents pourraient se positionner pour un rôle à tenir, une aide à effectuer, le jour de la kermesse. Madame Vallée propose et l’assemblée en est d’accord, que la réunion se tienne vendredi 30 avril 2010 à 18h10, à l’école. Elle s’apprête également à contacter Madame Grimaldi qui connaît peut-être mieux qu’elle les détails de cette organisation. Madame Alziari-Nègre suggère un atelier de maquillage. Les boissons seront achetées par la coopérative et les denrées consommables fournies par les parents. Les modalités de participation financière des parents à la kermesse restent à déterminer afin de procurer un bénéfice à la coopérative d’école.

14. – Questions diverses.

      1. Réponse de Madame Lartigau au sujet de l’utilisation du bus n° 14 pour le transport des classes d’élèves. Les dispositions les plus favorables au service et aux élèves de l’école Alain Péglion ont été convenues. Monsieur Boulle dispose désormais des contacts avec plusieurs personnes responsables chez Lignes d’Azur, qui peuvent, prévenues environ deux semaines avant, garantir sur des horaires précisément convenus, la présence de bus de capacité suffisante pour transporter les élèves des classes qui seraient en sortie ces jours là. Ces dispositions ont été prises le 2 avril pour une sortie au musée Masséna et tout a très bien fonctionné à l’aller comme au retour, avec des bus de grande taille.

Les participants se séparent le 02 04 2010, vers 19h 45, après 1h30 de conseil d’école.