02_conseil d’école du 17 03 2009

École Publique Alain Péglion

28 bis avenue Germaine 06300 Nice

Tél. 04 97 12 12 32

ecole.0060450G@ac-nice.fr

Nice, le d novembre yyyy

CONSEIL D’ECOLE du mardi 17 mars 2009 de 18h à 19h45

COMPTE RENDU

Présents :

Mme le Docteur Andrée Alziari-Nègre, Maire-Adjoint du territoire Est-Littoral, représentant la Ville de Nice ;

Mme. Binda et Mme. Grimaldi, parents représentants élus des parents des élèves ;

Mme. Bourrely, responsable de secteur de la Sodexo, Mme. Cervel, économe-cuisinière de la Sodexo à l’école Alain Péglion, M. Blanchet, Directeur de la Sodexo, société adjudicataire du marché de restauration scolaire dans les écoles de Nice ;

M. Boulle, enseignant de la classe de cycle 3 (secrétaire de séance).

Excusées :

Mme Grattarola, Inspectrice de l’Éducation Nationale chargée de la circonscription Nice 1,

Mme. Mannucci, Directrice de l’école et enseignante de la classe de cycle 2.

(Les points n’ont pas été tous traités dans l’ordre de l’O.D.J. envoyé avec l’invitation à ce conseil et non reproduit ici. Se référer aux titres des paragraphes des points effectivement traités, ci-dessous mentionnés.)

1 – Enoncé des effectifs de l’école, de la cantine et composition de l’équipe pédagogique.

2 – Travaux de mise en sécurité en cours.

3 – Aménagement d’une salle ou d’un espace polyvalent supplémentaire.

4 – Equipement informatique de l’école.

5 – Restauration scolaire

6 – Tickets de bus/tram offerts aux élèves niçois par la Ville de Nice, pour les sorties pédagogiques

7 – Lignes d’Azur.

8 – Fête de l’école, kermesse

9 – Questions diverses.

(Les débats ont été enregistrés pour permettre un compte-rendu aussi fidèle que possible, malgré quelques nécessaires résumés-synthèses.)

  1. Enoncé des effectifs de l’école, de la cantine et composition de l’équipe pédagogique.

Madame Alziari-Nègre a souhaité en début de séance avoir l’actualisation de ces informations : 38 élèves inscrits (36 annoncés oralement par erreur par M. Boulle), dont 22 dans la classe de cycle 3 et 16 dans la classe de cycle 2, l’ensemble des élèves étant demi-pensionnaires. L’équipe pédagogique de l’école est constituée cette année de deux professeurs des écoles, Mme. Mannucci et M. Boulle, et d’un professeur des écoles stagiaire P.E.2 intervenant les lundis dans la classe de cycle 3, M. Villeneuve.

  1. Travaux de mise en sécurité en cours.

Monsieur Boulle se réjouit pour les élèves de l’école, que la Ville de Nice se soit emparée de toutes les demandes formulées au dernier conseil d’école, avec nombre d’avancées sur la plupart des points soulevés. Des études ont été entreprises par le ferronnier de la Ville de Nice pour rehausser les appuis des fenêtres de la classe du premier étage : un ajout en ferronnerie ouvragée au dessus des grilles existantes mettra les garde-corps en conformité et en sécurité dans les prochaines semaines. De même la purge des éléments de façade qui menaçaient de tomber a été entièrement réalisée pendant les vacances scolaires d’hiver qui viennent de s’écouler (travaux financés dans l’exercice 2009 pour 10000 €).

(Par ailleurs, et bien que la mention orale en ait été oubliée pendant ce conseil, il est à noter qu’une clé de l’établissement a été donnée à l’économe-cuisinière, afin de résoudre les difficultés d’accès notées précédemment.)

En outre, dans un deuxième temps de ce conseil sur le même point d’ordre du jour, M. Boulle s’est réjoui de la réactivité de l’administration de la Ville de Nice sur plusieurs points évoqués au conseil d’école précédent, même si l’ensemble des points mis à la programmation budgétaire ne sont pas encore complètement réalisés à ce jour (garde-corps des fenêtres restent à réaliser). Il note encore, qu’à l’évocation des problèmes de restauration scolaire soulevés par les parents d’élèves de cette école, la direction de la société compétente, en la personne de M. Blanchet, se déplace avec ses collaboratrices, pour réfléchir à des améliorations du service

Sans que cela ait été à nouveau exposé lors de ce conseil du 17 03 09, il reste cependant du précédent conseil du premier trimestre, que M. Boulle avait exposé le danger représenté par la plaque inclinée du regard de la conduite d’eaux pluviales qui passe sous le plan lui-même incliné d’accès à la cour de l’école, juste sur le passage de tous les enfants le matin, lorsque celle-ci (impossible à verrouiller fermée) a pu être légèrement soulevée par d’abondantes précipitations (nocturnes par exemple), perdant son appui sur son socle, et risquant de pivoter sous le pied d’un enfant, engageant celui-ci brutalement dans le trou du regard, avec tous les risques de dommages qu’on imagine, tout en souhaitant, du fait de la vigilance de tous, que cela n’arrive pas… Il faudrait réaménager ce regard avec une plaque qui se verrouille par pivotement, par exemple, pour éviter un possible accident de ce type.

  1. Aménagement d’une salle ou d’un espace polyvalent supplémentaire.

Madame Alziari-Nègre annonce qu’il a été entendu par la Ville de Nice que la création d’une salle de motricité a été demandée par la communauté éducative de l’école Alain Péglion, « car il est en effet, en raison de sa configuration, difficile pour les enfants de faire des activités sportives en hiver dans cette école. »

M. Boulle précise qu’au-delà des considérations saisonnières évoquées dans le document de programmation budgétaire produit par la mairie, il est à noter qu’il est tout simplement impossible aux élèves de cette école, pendant les 6 années que peut y durer leur scolarité, de pratiquer des activités prévues dans les programmes de l’Education Nationale, telles que : « Il faut également que chaque élève puisse s’épanouir par une pratique sportive quotidienne… ramper… rouler… glisser… activités d’expression à visée artistique… jeux de lutte… danse… activités gymniques…  »,1 Il apporte quelques précisions « historiques » issues de ses recherches sur l’école aux archives municipales, qui démontrent que très rapidement, après qu’en 1907 la villa Flamand soit loué par la municipalité pour devenir une école primaire, les problèmes liés à l’exiguïté des locaux ont été attachés au fonctionnement de cette école, sans qu’une réponse satisfaisante n’y ait jamais été apportée. Par exemple en 1929, un projet de construction d’une école du Mont Boron à 4 classes, près de la route forestière, a été dessiné à la demande de la Ville de Nice, sans jamais voir le jour. En 1952 encore, un courrier de l’Inspecteur d’Académie au Maire de Nice, pointait « l’insuffisance des pièces de cette école ». Entre 1952 et 1978 enfin, toujours accompagnés chaque fois des recommandations de l’Inspecteur d’Académie, pas moins de quatre projets de construction d’école du Mont-Boron ont été dessinés en 26 ans par les architectes Thibaut (père puis fils !) à la demande la Ville de Nice, sur l’emplacement de l’ancienne propriété Médrano acquise par la ville (quelques expropriations aussi ont été en jeu, relativement à ces projets), à l’angle formé par le boulevard du Mont Boron et de l’Avenue Maeterlinck, sans qu’aucun ne voit le jour, et où finalement, un hypermarché a été construit ces dernières années.

Madame Alziari-Nègre précise, au titre des « travaux à financer – à réaliser sur les exercices suivants », qu’une étude de faisabilité de cette salle de motricité a été sollicitée auprès de la direction adjointe des Bâtiments Communaux, mais reste subordonnée à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France, l’établissement scolaire faisant partie du site classé du Mont Boron.

Au cours des échanges qui suivront à ce sujet, les différents interlocuteurs ont noté que cette construction pourrait être mise à profit pour inclure une restructuration partielle du bloc sanitaire existant dans la cour supérieure, afin de permettre qu’il soit chauffé en hiver, en l’absence de tout autre toilette au rez de chaussée de l’école (et seulement un toilette unique au premier étage).

En outre, dans un deuxième temps de ce conseil sur le même point d’ordre du jour, M. Boulle décrit comment les activités d’E.P.S. qui sont impossibles pour les élèves de l’école Péglion, sont au cœur de la construction par les élèves de compétences fondamentales, notamment des compétences relationnelles pour la vie en collectivité, qui devraient être à l’œuvre de façon transversale au cours de toutes les autres activités et qui leur font visiblement défaut. Il précise encore qu’à ce jour aucune étude n’a été portée à la connaissance de l’équipe éducative de l’école Péglion, pour cet aménagement indispensable, dont il comprend mal qu’il puisse faire défaut depuis tant d’années, à l’instar des garde-corps des fenêtres non-conformes, malgré le pointage du problème et le projet présenté par au moins un Directeur précédent de l’établissement, M. Battù, au début des années 2000.

Les quatre interlocuteurs encore présents évoquent des possibles architecturaux dans l’enceinte de l’établissement, quant à la réalisation de l’équipement nécessaire. Des principes de Haute Qualité Environnementale pourraient être retenus, en lien avec la proximité de la forêt et la coexistence de deux types architecturaux distants de plus d’un siècle. On y imagine l’utilisation de l’énergie solaire (ndr : pour canaliser l’énergie scolaire des élèves…). Il pourrait être fait, par la Ville de Nice, de la construction de cet équipement scolaire indispensable, une réalisation emblématique, tant sur le plan de la fonctionnalité pédagogique que sur celui de l’intégration esthétique et environnementale au site, avec peut-être des conseils à solliciter auprès d’architectes de renom travaillant à Nice comme par exemple Jean Nouvel, présent parfois à quelques centaines de mètres seulement de notre école.

Par ailleurs, Madame Alziari-Nègre fait mention d’une rénovation intérieure de l’établissement, prévue dans les travaux à financer – à réaliser sur les exercices suivants, chiffrée à 70000€. Les membres du conseil restent étonnés de ce chiffrage qui n’est pas clairement identifiable par rapport aux demandes de la communauté éducative, aucune rénovation intérieure n’ayant été demandée, autre que celle qui pourrait éventuellement accompagner l’aménagement d’une salle de motricité à la place de l’ancien appartement de fonction du deuxième étage, au lieu d’être aménagée dans la cour supérieure. M. Boulle s’interroge, sans qu’il puisse y être répondu à ce conseil, sur la possible correspondance de cette somme prévisionnelle, avec la création de toilettes chauffées au rez de chaussée de l’école, actuellement inexistants, évoquée lors de la visite de M. Azinheirinha, Adjoint à l’Education et à la Jeunesse de la mairie de Nice, dans notre école.

  1. Equipement informatique de l’école

– Mme. Alziari-Nègre souhaite avoir des éléments d’information sur l’équipement informatique de cette école.

M. Boulle indique que par rapport au nombre d’élèves de l’école les ordinateurs au nombre de 6, paraissent en nombre suffisant, bien que deux d’entre eux soient plus spécifiquement dédiés, l’un à la direction d’école et l’autre à la gestion de la communication avec les personnels municipaux.

Il semble à M. Boulle que l’implantation des postes informatiques dans la classe du bas, permet pour l’instant une intégration relativement fonctionnelle, du fait du moindre nombre d’élèves actuel dans cette salle et des petits espaces qui s’en trouvent libérés.

Par contre, leur implantation difficile dans les locaux exigus du premier étage, les rendent très difficilement utilisables par les élèves de la classe du haut et en tous cas ne permettant pas de réaliser les objectifs du Bii 1er degré, tels que les programmes de l’Education Nationale et la mise en œuvre du Socle Commun de Connaissance le prévoient. Ils sont là implantés dans une salle de 9 m2, adjacente à la classe mais néanmoins complètement séparée de celle-ci, sans que ni l’orientation, ni la situation ne permette d’en faire usage en conservant une cohérence suffisante du groupe classe, déjà partagé en trois cours. En outre cette petite pièce de 9 m2 contient également d’autres équipements comme le photocopieur, les équipements téléphoniques de l’école, l’ordinateur de filtrage de la connexion internet (allumé et soufflerie en permanence sans possibilité de l’éteindre), le minimum de tables nécessaires à permettre divers travaux des enseignants, et il n’est pas possible d’y faire travailler plus de quatre enfants à la fois. Cependant, dans la salle de classe de 41 m2, a fortiori l’an prochain lorsqu’elle va être fréquentée par 24 élèves ou plus (5 CM2 vont en 6e et 7 CE1 passent en CE2), il parait tout aussi difficile d’imaginer des solutions très satisfaisantes. M. Boulle pense malgré tout demander à M. Bovis, responsable de la maintenance informatique à la Ville de Nice, de venir étudier la possibilité d’intégrer un ordinateur à la salle de classe, en même temps qu’éventuellement venir pratiquer le déplacement de certains ordinateurs pour améliorer l’ergonomie en fonction des nouvelles affectations sur l’école (peut-être monter à l’étage le poste dédié à la direction…).

  1. Restauration scolaire

Mmes Grimaldi et Binda indiquent, en forme de rappel de ce qui avait été dit à notre précédent conseil d’école, que depuis que la Sodexo a pris en main le contrat de restauration scolaire de la Ville de Nice, des enfants n’ont pas été satisfaits du changement de régime, certains ne mangeant plus et « revenant à la maison affamés le soir », certains autres mangeant sans plaisir, ceci étant perçu comme « un avis partagé par tous ». Des remarques sont faites au sujet des plats « trop » en sauce, des viandes grasses, des poissons sans goût, du manque occasionnel de sel. Mme. Cervel détaille alors son action, dans certaines de ces situations culinaires, pour optimiser la mise en valeur à la fois visuelle et gustative de ce qui est proposé aux convives par la cuisine centrale. Mme. Grimaldi, qui a pu visiter en février dernier la cuisine centrale de la Sodexo, dit son agréable surprise d’avoir pu goûter des plats à la saveur plaisante. Elle s’était alors demandée, si les enfants n’étaient pas trop difficiles, ce qui semble être en partie l’avis de Mme. Cervel. Par contre, Mme. Grimaldi reste très étonnée, compte tenu des contraintes hebdomadaires variables pesant sur les service de la Sodexo, des délais qui peuvent exister entre le jour de la préparation d’un plat (du poisson – peut-être congelé – préparé ce mercredi là) et celui où il sera servi aux enfants, cette fois là 5 jours plus tard (le lundi suivant). Elle précise que sa surprise ne porte pas sur une inquiétude du point de vue bactériologique, pour quoi elle dit faire toute confiance à la Sodexo, mais plutôt sur la dégradation possible de la valeur gustative des plats préparés, conservés pendant ces durées si longues.

Mme. Cervel évoquant sa connaissance de longue date des enfants de cette école, décrit les effets de camaraderie « mimétique » inclus à la dynamique de chacun des deux petits groupes de convives, des effets « boules de neige » qui tendent à démontrer que les enfants ne déterminent pas leur satisfaction et leur engagement à s’alimenter, sur des perceptions gustatives, mais sur des éléments d’humeur et d’adhésion collective à ceux là. Elle décrit comment le même plat a pu parfois être perçu de façon tout à fait différente par les mêmes convives.

Mme. Alziari-Nègre interroge la Sodexo sur la possibilité qui est donnée à l’économe-cuisinière d’agrémenter localement, les plats reçus de la cuisine centrale, avec des épices ou autres. Mme. Cervel évoque des assaisonnements qui peuvent être complétés avec du sel ou de l’huile d’olive. Mme. Grimaldi souhaite que des citrons soient disponibles en cuisines pour compléter ces assaisonnements. Mme. Cervel évoque une difficulté à vraiment agrémenter ces plats, au-delà de la simple remise en chauffe prévue dans les écoles.

M. Blanchet précise que le cahier des charges du marché passé avec la Ville de Nice pour les 22000 repas servis quotidiennement dans les écoles, fait que la majorité des poissons sont cuisinés frais (le lieu, le saumon). Pour des raisons d’organisation, la production de ces 22000 repas est parfois décalée, en respectant des directives normalisées en fonction d’études de vieillissement à J+1, J+2 et jusqu’à J+7 rarement, selon les produits engagés dans les plats préparés. Les enquêtes faites par la Sodexo sur la qualité perçue (deux par an), voient passer les taux de satisfaction de 76% à 78% pour les enfants, et de 66% à 76% pour les adultes, ce qui selon M. Blanchet, parait plutôt constituer globalement un bon résultat pour de la restauration scolaire. A la demande de Mme. Binda, les résultats locaux à ces enquêtes, sur l’école, sont recherchés en séance, afin d’avoir une vision peut-être plus objective concernant l’école Péglion. Pendant ce temps, M. Boulle, n’étant ni usager, ni impliqué professionnellement avec la restauration scolaire, exprime son sentiment selon lequel, a l’instar de ce que Mme. Cervel a évoqué, il lui parait probable que dans ces groupes d’enfants, les phénomènes de dynamique de groupe soient considérables quant à l’expression de la qualité perçue pour les repas. Mme. Bourrely évoque les prises d’indices écrites quotidiennes de Mme. Verger, gérante de la cantine de l’école, sur la satisfaction des enfants, au sujet desquelles elle a pu échanger le jour même. Mme. Verger lui a indiqué qu’il y a parfois des difficultés à faire goûter un plat par certains enfants, qui très rapidement vident leurs assiettes dans la barquette « poubelle de table » avant même d’y avoir touché. Mme. Bourrely y voit une influence déterminante pour les effets d’entraînement décrits ci-avant. Sur les 22 restaurants scolaires dont s’occupe Mme. Bourrely, l’indice de satisfaction de 59% à l’école Péglion, est le plus faible de tous. Mme Binda et M. Blanchet y voient donc une réalité cohérente d’une appréciation défectueuse sur cet établissement, en décalage cependant avec la satisfaction perçus sur l’ensemble des autres établissements où les mêmes plats sont servis.

M. Blanchet, tout en rappelant les dégâts sur la santé publique de l’excès de sel et de sucre dans l’alimentation, précise la responsabilité qu’assume l’économe-cuisinière de goûter les plats et d’ajuster éventuellement la proportion de leur apport.

Mme. Grimaldi demande à M. Blanchet ce qui selon lui explique l’amélioration des résultats de la Sodexo depuis trois ans. M. Blanchet précise que le chef de production a été changé et qu’il a été tenu compte des remarques qui ont été faites par toutes les personnes impliquées. Mme. Bourrely décrit brièvement les protocoles, réunions, de démarche qualité de la Sodexo, auxquels elle participe, qui peuvent laisser attendre de nouvelles améliorations. M. Blanchet pense que l’amélioration sur cette école ne sera pas obtenue seulement par les moyens de ces démarches qualité là. Il envisage un travail spécifique à faire sur l’établissement, toutes les étapes étant importantes en restauration scolaire, mais notamment au moment du service et de l’accompagnement de l’enfant au moment du temps de repas. M. Boulle ajoute brièvement qu’il lui semble que ce point est crucial, pour ce qui occupe ce conseil. M. Blanchet continue en orientant un possible travail à faire sur les enfants qui ne goutent pas. Mme. Binda pense qu’il est typique de l’enfance de ne pas vouloir gouter et qu’il faudrait permettre aux enfants de dépasser ces attitudes a priori. M. Boulle, à la demande de Mme. Alziari-Nègre, précise comment s’organise l’organigramme des professionnels de l’école attachés à la restauration scolaire, Mme Verger étant gérante et surveillante, Mlle. Mahdi une autre surveillante prenant son service en plus de ses horaires d’agent d’entretien de la Ville de Nice, et Mme. Bouysson la troisième surveillante assurant son service de 2 heures entre 11h30 et 13h30. Mme. Cervel, à la suite des propos de Mme. Binda, évoque la possibilité de raconter aux enfants que les légumes servis sont ceux qu’elle aurait ramassés au jardin le matin même.

A la demande de Mme. Alziari-Nègre, le repas du jour est évoqué, où il a été servi des concombres en bâtonnets accompagnés de fromage blanc à la ciboulette, recueillant une satisfaction « plus ou moins » affirmée. Mme. Alziari-Nègre évoque l’origine selon elle grecque de ce plat, qualifié de spécial par Mme. Cervel. Elle note que les enfants n’ont pas le choix entre, éventuellement, au moins deux plats, à part dans les restaurants scolaires « self » où certains « choix orientés » sont parfois proposés. Mme. Bourrely évoque la volonté d’éducation au goût et aux saveurs qui ne leur sont pas à tous habituelles, animant la Sodexo lorsqu’elle met en place les repas des enfants des écoles. Mme. Cervel ajoute que le menu du jour semble avoir permis à tous les enfants de manger suffisamment.

Mme. Alziari-Nègre évoque les repas pris à l’improviste par les élus dans les écoles de leurs secteurs et ce que leurs remarques peuvent avoir d’éclairant pour la Sodexo. M. Blanchet précise que les remontées concernant la qualité perçue des repas sont déjà très nombreuses tant en provenance des enfants que des adultes, et qu’il en est tenu compte de façon approfondie pour améliorer la satisfaction. En parallèle, il constate que les indices de satisfaction, y compris aliment par aliment, sont très systématiquement inférieur dans cette école, à ce qu’ils sont globalement sur l’ensemble des autres écoles, alors que les procédures sont les mêmes dans toutes les écoles. M. Blanchet indique le travail qui est fait pour perfectionner encore les repas, y compris sur des aliments a priori mal aimés par les enfants. Il pense qu’à l’école Péglion il y a un axe spécifique d’amélioration à travailler. Mme. Bourrely porte à la connaissance du conseil des données ou figurent entre autres un indice de satisfaction relatif aux légumes de seulement 41% des enfants, mais un indice de 91% « plébiscitant » les personnes qui encadrent le repas avec toujours beaucoup de dévouement. M. Boulle pointe la relative et problématique absence des légumes dans la culture alimentaire première des enfants et M. Blanchet évoque les difficulté inhérentes aux prochaines recommandations à venir, consécutives aux politiques de santé publique en matière d’alimentation, qui préconisent l’accroissement de la consommation des fruits et légumes. Mme. Alziari-Nègre questionne la présentation visuelle des mets, avec de l’avis général une nécessaire prise en compte de la couleurs des aliments. Du point de vue de la variété des aliments proposés, M. Blanchet précise encore que contrairement à ce qui est possible « à la maison », tout n’est pas possible en restauration collective, en fonction des plans alimentaires et de la conformité avec la réglementation en la matière. Répondant à Mme. Grimaldi, M. Blanchet précise qu’actuellement il y a 9 repas « Bio » par an, avec une probable augmentation vers les recommandations du Grenelle de l’environnement jusqu’à 20% de repas « Bio » en restauration collective, à mettre en œuvre de façon « intelligente ».

M. Boulle fait le parallèle entre le très fort indice de satisfaction (91%) attaché aux personnels en charge de la restauration scolaire dans cette école, dont il témoigne encore, si besoin en était, du dévouement « corps et âme » à cette tâche, et le problème d’accompagnement des enfants dans le domaine pédagogique de leur culture alimentaire pour ce qui concerne les légumes, voire des éléments mimétiques à réguler d’une dynamique de groupe défavorable. Il suggère un type d’accompagnement par quelques actions ponctuelles, où des stratégies de « mises en scène » de repas viseraient à déposséder les enfants de ce réflexe de conformité aux attitudes les moins réfléchies de certains, viseraient encore à faire muter la façon que les enfants auraient d’appréhender un repas, allant d’une attitude de conformité sociale vers des positionnements féconds dans l’acte de s’alimenter avec plaisir et convivialité.

Mme. Binda souhaite, après que le problème ait été mis en évidence, qu’il soit tenté de le résoudre. M. Blanchet préconise que les solutions soient trouvées au plus près de cette école. Il lui semble que la comparaison qui est faite avec l’ancien adjudicataire Azur Restauration, même si elle est normale et compréhensible, n’est pas nécessairement fondée, notamment du fait de l’évolution des recommandations réglementaires qui ont évolué et d’un cahier des charges établi par la Sodexo qui s’est voulu très précurseur en matière de rapport entre meilleure santé et alimentation. Il précise que ces recommandations ne vont d’ailleurs pas nécessairement dans le sens du goût établi des enfants.

M. Boulle suggère encore que l’accompagnement axe son action sur l’évocation des produits cultivés ou naturels utilisés pour devenir des aliments, sous leur forme initiale, avant qu’ils aient été transformés par le travail en cuisine, voire évoquer les étapes et les acteurs de la transformation. Cette reconnaissance de ce qui est mangé pourrait induire une satisfaction nouvelle. M. Blanchet évoque les possibles actions existantes telles que « Fêtavi » ou « L’école des petits chefs ». Mme. Bourrely décrit brièvement ces activités qui existent dans les centres aérés de la Ville de Nice. M. Blanchet évoque la possibilité de monter un club « Fêtavi » à l’école Péglion, Mme. Alziari-Nègre l’encourageant à la faire.

Mme. Grimaldi, faisant remarquer avec plaisir la qualité labélisée des viandes servies par la Sodexo, interroge M. Blanchet sur la possibilité de servir des œufs et des produits laitiers dans la même gamme de qualité.

M. Blanchet propose de réfléchir à une action bien ciblée sur l’école. Mme. Alziari-Nègre rappelle qu’il conviendra d’en mesurer les effets dès que possible. M. Blanchet propose encore de se revoir dès le prochain conseil d’école. M. Boulle estime ce délai un peu court pour obtenir une évaluation fiable de l’installation d’une éventuelle amélioration de satisfaction dans cette école et propose de faire le point dans un an, à quoi M. Blanchet acquiesce et quitte ce conseil avec Mmes Bourrely et Cervel.

  1. Tickets de bus/tram offerts aux élèves niçois par la Ville de Nice, pour les sorties pédagogiques.

M. Boulle indique que la circulaire envoyée dans les écoles le 6 mars par les services de la Direction de l’Education de la Ville de Nice, indiquant que les tickets de bus seraient désormais offerts dans la limite d’un ticket par enfant et par an, avait été suivie, la veille de ce conseil, d’un second courrier indiquant que, comme c’était le cas auparavant, des demandes pourraient être renouvelées plusieurs fois par an, par les écoles ayant plusieurs projets nécessitant ce type de transport. M. Boulle pointe là un point tout à fait positif de maintien des possibilités existantes d’accompagner les élèves niçois vers la connaissance de leur patrimoine. Il saisit cette occasion pour décrire dans le détail la sortie pédagogique qui doit avoir lieu le vendredi 10 avril, pour les deux classes de l’école, en direction du Vieux-Nice et des vestiges de la colline du Château, pour lesquels il mettra à la disposition des élèves un document-guide, écrit par d’autres élèves d’une de ses précédentes classes à l’école du Château.

  1. Lignes d’Azur.

M. Boulle indique que les renseignements précis susceptibles de préparer de façon fiable le transport des élèves à partir de notre école, ainsi que pour y revenir, restent très difficiles à obtenir auprès des services des Lignes d’Azur. Les indications relatives à la taille des véhicules de transport en commun mis en service sur la ligne 14, sont restées contradictoires, après plusieurs appels à plusieurs sources sur le même « objet », et les n° de téléphone obtenus pour joindre les gestionnaires qui seraient responsables du transport des groupes par les Lignes d’Azur, ne répondent pas après de nombreuses tentatives. Du fait de la position très excentrée de l’école Alain Péglion, les enseignants envisagent d’utiliser relativement fréquemment les lignes 14 ou 30, qui disposent malheureusement d’une fréquence de circulation relativement faible, mal compatible avec les impératifs d’optimisation horaire d’une journée scolaire.

  1. Fête de l’école, kermesse.

Mmes. Binda et Grimaldi évoquent les fêtes et kermesses des années passées, pour souligner qu’elles avaient été appréciées par tous, même si l’an dernier des problèmes avaient conduit à une organisation a minima de cette manifestation.

M. Boulle expose le projet des classes consistant à présenter aux familles un petit spectacle de théâtre et un récital de chant choral (6 chansons). Il en appelle aux parents d’élèves pour l’organisation et la mise en œuvre des moments plus festifs et conviviaux qui pourraient suivre cette présentation du travail artistique des élèves. Les interlocuteurs présents s’accordent sur la date du samedi 27 juin 2009, hors temps scolaire, les enfants étant donc sous la responsabilité des parents et la Directrice devant procéder à une demande écrite d’utilisation exceptionnelle des locaux. Une réunion de préparation sera organisée par les parents d’élèves après les vacances de Pâques. M. Boulle demande que soit étudiés les aspects financiers de cette kermesse, afin de déterminer si elle doit représenter une ressource pour la coopérative de l’école. Mme. Grimaldi rappelle une tradition de vendre les programmes du spectacle, faits par les enfants, à prix libre. Elle rappelle également de précédentes organisations de Tombola, qui ont rapporté de l’argent à la coopérative de l’école. Les interlocuteurs s’accordent sur la nécessité de faire cette tombola au moins deux semaines avant la kermesse, et commence à en évoquer les aspects matériels de mise en œuvre. Mme. Alziari-Nègre et M. Boulle évoquent des pratiques existant dans d’autres écoles, où les parents font des gâteaux et des pâtisseries salées revendues le jour de la kermesse avec des boissons.

M. Boulle profite de l’occasion pour évoquer la générosité des parents de cette école qui ont presque tous fait un don à la coopérative, cette année. Il informe également ce conseil, des dons faits à la coopérative de l’école par l’association du quartier du Mont-Boron et son Président M. Basso (pour acheter des livres), ainsi que par une de ses membres à titre personnel. Qu’ils s’en trouvent ici remerciés à nouveau.

  1. Questions diverses.

Remplacement du verrou du bas de la porte d’entrée. (pas abordé-oubli)

– Problème de téléphone sans fil (résolu depuis).

Mme. Alziari-Nègre propose que les informations qui sont de la compétence de la Ville de Nice, lui soient transmises suffisamment en amont de ces réunions de conseil d’école, pour qu’elle ait le temps de préparer des éléments de réponse à y apporter. Elle annonce 130 millions d’euros, sur les années à venir, pour la rénovation des bâtiments scolaires, quelquefois en mauvais état à ce jour.

Les participants se séparent le 17 03 2009, vers 19h45, après 1h45 de conseil d’école.

Annexe

Programmes d’enseignement de l’école primaire

  1. du 9-6-2008. JO du 17-6-2008 (NOR : MENE0813240A) (extraits)

ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE cycle 2

L’éducation physique vise le développement des capacités nécessaires aux conduites motrices et offre une première initiation aux activités physiques, sportives et artistiques. Tout en répondant au besoin et au plaisir de bouger, elle permet de développer le sens de l’effort et de la persévérance. Les élèves apprennent à mieux se connaître, à mieux connaître les autres ; ils apprennent aussi à veiller à leur santé.

La pratique des activités est organisée sur les deux années du cycle en exploitant les ressources locales.

Réaliser une performance

– Activités athlétiques : courir vite, longtemps, en franchissant des obstacles, sauter loin et haut, lancer loin.

– Natation : se déplacer sur une quinzaine de mètres.

Adapter ses déplacements à différents types d’environnement

– Activités d’escalade : grimper jusqu’à 3 m et redescendre (mur équipé).

– Activités aquatiques et nautiques : s’immerger, se déplacer sous l’eau, se laisser flotter.

– Activités de roule et glisse : réaliser un parcours simple en roller ou en vélo.

– Activités d’orientation : retrouver quelques balises dans un milieu connu.

Coopérer et s’opposer individuellement et collectivement

– Jeux de lutte : agir sur son adversaire pour l’immobiliser.

– Jeux de raquettes : faire quelques échanges.

– Jeux traditionnels et jeux collectifs avec ou sans ballon : coopérer avec ses partenaires pour affronter collectivement des adversaires,en respectant des règles, en assurant des rôles différents (attaquant, défenseur, arbitre).

Concevoir et réaliser des actions à visées expressive, artistique, esthétique

– Danse : exprimer corporellement des personnages, des images, des sentiments pour communiquer des émotions en réalisant une petite

chorégraphie (3 à 5 éléments), sur des supports sonores divers.

– Activités gymniques : réaliser un enchaînement de 2 ou 3 actions “acrobatiques” sur des engins variés (barres, plinths, poutres, gros tapis).

ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE cycle 3

L’éducation physique et sportive vise le développement des capacités motrices et la pratique d’activités physiques, sportives et artistiques.

Elle contribue à l’éducation à la santé en permettant aux élèves de mieux connaître leur corps, et à l’éducation à la sécurité, par des prises de risques contrôlées. Elle éduque à la responsabilité et à l’autonomie, en faisant accéder les élèves à des valeurs morales et sociales (respect de règles, respect de soi-même et d’autrui).

La pratique des activités est organisée sur les trois années du cycle en exploitant les ressources locales.

Réaliser une performance mesurée (en distance, en temps)

– Activités athlétiques : courir vite, courir longtemps, courir en franchissant des obstacles, courir en relais, sauter loin, sauter haut,

lancer loin.

– Natation : se déplacer sur une trentaine de mètres.

Adapter ses déplacements à différents types d’environnement

– Activités d’escalade : grimper et redescendre sur un trajet annoncé (mur équipé).

– Activités aquatiques et nautiques : plonger, s’immerger, se déplacer.

– Activités de roule et glisse : réaliser un parcours d’actions diverses en roller, en vélo, en ski.

– Activités d’orientation : retrouver plusieurs balises dans un espace semi-naturel en s’aidant d’une carte.

Coopérer ou s’opposer individuellement et collectivement

– Jeux de lutte : amener son adversaire au sol pour l’immobiliser.

– Jeux de raquettes : marquer des points dans un match à deux.

– Jeux sportifs collectifs (type handball, basket-ball, football, rugby, volley-ball…) : coopérer avec ses partenaires pour affronter collectivement des adversaires, en respectant des règles, en assurant des rôles différents (attaquant, défenseur, arbitre).

Concevoir et réaliser des actions à visées expressive, artistique, esthétique

– Danse : construire à plusieurs une phrase dansée (chorégraphie de 5 éléments au moins) pour exprimer corporellement des personnages,

des images, des sentiments et pour communiquer des émotions, sur des supports sonores divers.

– Activités gymniques : construire et réaliser un enchaînement de 4 ou 5 éléments “acrobatiques” sur divers engins (barres, moutons,

poutres, tapis).

1 Programmes d’enseignement de l’école primaire

  1. du 9-6-2008. JO du 17-6-2008 (NOR : MENE0813240A)

AGIR ET S’EXPRIMER AVEC SON CORPS

L’activité physique et les expériences corporelles contribuent au développement moteur, sensoriel, affectif et intellectuel de l’enfant. Elles sont l’occasion d’explorer, de s’exprimer, d’agir dans des environnements familiers, puis, progressivement, plus inhabituels. Elles permettent de se situer dans l’espace. L’enfant découvre les possibilités de son corps ; il apprend à agir en toute sécurité tout en acceptant de prendre des risques mesurés, et à fournir des efforts tout en modulant son énergie. Il exprime ce qu’il ressent, nomme les activités et les objets manipulés ou utilisés, dit ce qu’il a envie de faire. Les enseignants veillent à proposer des situations et des activités renouvelées d’année en année, de complexité progressive ; ils s’attachent à ce que les enfants aient assez de pratique pour progresser et leur font prendre conscience des nouvelles possibilités acquises. Par la pratique d’activités physiques libres ou guidées dans des milieux variés, les enfants développent leurs capacités motrices dans des déplacements (courir, ramper, sauter, rouler, glisser, grimper, nager…), des équilibres, des manipulations (agiter, tirer, pousser) ou des projections et réceptions d’objets (lancer, recevoir). Des jeux de balle, des jeux d’opposition, des jeux d’adresse viennent compléter ces activités. Les enfants coordonnent des actions et les enchaînent. Ils adaptent leur conduite motrice en vue de l’efficacité et de la précision du geste. Par la pratique d’activités qui comportent des règles, ils développent leurs capacités d’adaptation et de coopération, ils comprennent et acceptent l’intérêt et les contraintes des situations collectives. Les activités d’expression à visée artistique que sont les rondes, les jeux dansés, le mime, la danse permettent tout à la fois l’expression par un geste maîtrisé et le développement de l’imagination. Grâce aux diverses activités, les enfants acquièrent une image orientée de leur propre corps. Ils distinguent ce qui est : devant, derrière, au-dessus, au-dessous, puis à droite et à gauche, loin et près. Ils apprennent à suivre des parcours élaborés par l’enseignant ou proposés par eux ; ils verbalisent et représentent ces déplacements.

À la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de :

– adapter ses déplacements à des environnements ou contraintes variés ;

– coopérer et s’opposer individuellement ou collectivement ; accepter les contraintes collectives ;

– s’exprimer sur un rythme musical ou non, avec un engin ou non ; exprimer des sentiments et des émotions par le geste, le déplacement ;

– se repérer et se déplacer dans l’espace ;

– décrire ou représenter un parcours simple. (Suite, pour les cycles 2 et 3, en annexe à ce compte rendu.)