Le groupe scolaire a décidé de conduire une formidable expérience : installer dans la cour de l’école un chemin de glace reliant les 3 écoles maternelle, mixte 2 et mixte 1.
L’objectif principal de ce projet articulant art et sciences consiste à permettre aux élèves de découvrir et d’expérimenter une approche particulière permettant d’observer les états de l’eau.
En conduisant le projet sur tout le groupe scolaire le but est que les élèves puissent s’approprier les espaces de l’école grâce à une approche sensible des lieux. Cette installation éphémère dans les cours des écoles a métamorphosé l’espace et transformé les perceptions des enfants en créant des surprises visuelles. Cette opération plastique leur a permis de vivre de manière active les lieux tout en utilisant leurs sens.
Le Chemin de glace de la maternelle
Le mardi 23 janvier, avec tous les camarades du groupe scolaire, nous avons réalisé un chemin de glace. Chaque élève a mis un objet ou un texte dans une boîte en plastique, l’a remplie d’eau, puis l’a mise au congélateur. Après avoir installé notre chemin, nous sommes allés voir celui de la maternelle.
Quand nous sommes entrés dans la cour, nous avons eu des frissons, des souvenirs sont remontés. Puis, nous avons vu les glaçons. Certains étaient très colorés, on aurait dit un arc-en-ciel ! Avec ses couleurs vives, le chemin était plus joyeux que le nôtre.
Il mesurait 21 mètres.
Il y avait aussi beaucoup de décorations : des confettis, des plumes, des feuilles, des pommes de pin, de la pâte à modeler, des paillettes, etc.
C’était comme si chaque glaçon représentait la personnalité d’un élève. On en a même vu un en forme de souris ! C’était peut-être l’animal préféré de celui qui l’a fait, en tout cas c’était très original.
C’était un très joli travail, une performance artistique et nous l’avons tous trouvé plus beau que le nôtre. Bravo aux maternelles, ils ont su réaliser un chef d’œuvre !
En classe, quand nous en avons discuté, nous nous sommes demandé si l’on perdait sa créativité en grandissant. Certains on dit que cela risquait d’arriver si l’on pensait trop au regard des autres et si l’on utilisait moins son imagination. Mais Kila, Layan et Bryan n’étaient pas d’accord. Ils pensent que si l’on ne passe pas trop de temps sur les écrans, qu’on lit des livres et qu’on continue à dessiner, on peut rester créatif.
La classe de CM2 B, École Saint Barthélémy, mixte 2, Nice.